Méningite et méningo-encéphalite
Mots clés
Raideur méninge/hypotonie axiale; Ponction lombaire; Pneumocoque et méningocoque; Antibiothérapie (céphalosporine de 3e génération et vancomycine); Dexaméthasone; Risque de surdité; Déficit immunitaire
Objectifs :
Connaître l’épidémiologie des méningites et encéphalites chez l’enfant. • Diagnostiquer une méningite et une méningoencéphalite. • Connaître les principaux agents infectieux responsables de méningites et de méningoencéphalites. • Connaître la conduite à tenir dont le traitement en urgence face à une suspicion de méningite ou de méningoencéphalite, au domicile, au cabinet médical et aux urgences hospitalières. • Hiérarchiser les examens complémentaires en cas de suspicion de méningite et de méningoencéphalite. • Interpréter le résultat d’un examen du liquide céphalorachidien. • Connaître le traitement de première intention d’une méningite communautaire présumée bactérienne. • Connaître les recommandations de la prophylaxie des infections à méningocoque dans l’entourage d’un cas de méningite à méningocoque.
Méningite
Argumentez les éléments en faveur du diagnostic
Paraclinique
Prélèvement d’une porte d’entrée éventuelle : par exemple, paracentèse. ( si oubli )
PCR méningocoque dans le sang si forte suspicion.
NFS : hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles.
Ionogramme sanguin (sécrétion inappropriée d’hormones antidiurétiques, déshydratation).
Glycémie : indispensable pour l’interprétation de la glycorrachie.
Quels sont les arguments pour le pneumocoque ?
Porte d’entrée +++
Otite, pneumonie, sinusite.
Clinique
Signes neurologiques sévères, convulsions.
Quels sont les arguments pour le méningocoque ?
Clinique
Purpura.