14. Item 258 (item 264) – Néphropathie glomérulaire


Item 258 (item 264) – Néphropathie glomérulaire


David Buob, Relecture Alexandre Hertig





I Prérequis


L’histologie glomérulaire est relativement complexe, mais il est indispensable de bien connaître la structure normale du glomérule pour comprendre les principes de la classification anatomopathologique des glomérulopathies (figure 14.1).



La membrane basale glomérulaire (MBG) du capillaire délimite deux espaces :



L’espace endocapillaire comprend une partie centrale correspondant au mésangium et une partie périphérique correspondant aux anses capillaires. Le mésangium est constitué de cellules (3 à 5 cellules par tige mésangiale) et d’une matrice conjonctive.


L’espace extracapillaire comprend les podocytes qui recouvrent les anses capillaires, la chambre urinaire, les cellules épithéliales pariétales et la capsule de Bowman.


La MBG se situe entre les podocytes et les cellules endothéliales, ainsi qu’entre les podocytes et le mésangium.



II Introduction




B Raisonnement médical


L’analyse d’une PBR va aboutir à un diagnostic anatomopathologique. Pour déterminer la maladie en cause (entité anatomoclinique), il sera souvent indispensable de confronter les données anatomopathologiques aux données cliniques et biologiques.


Cette confrontation anatomoclinique est une étape fondamentale qui permettra en particulier de distinguer les glomérulopathies dites primitives (atteintes glomérulaires sans manifestation extrarénale, le plus souvent idiopathiques) des glomérulopathies dites secondaires qui s’intègrent dans le cadre de maladies générales.


Exemple : une glomérulonéphrite à dépôts mésangiaux d’IgA (diagnostic anatomopathologique) peut correspondre à plusieurs entités anatomocliniques (cf. tableau 14.1) : s’il existe une hématurie microscopique constante avec hématurie macroscopique récidivante sans signe extrarénal, le diagnostic retenu sera celui de maladie de Berger ; chez un enfant, en présence de signes extrarénaux de vascularite, le diagnostic retenu sera celui de purpura rhumatoïde (figure 14.2).





III Prise en charge technique anatomopathologique des biopsies rénales


La prise en charge technique des PBR au sein des services d’anatomie pathologique conditionne la réalisation du geste lui-même, puisqu’il est nécessaire d’obtenir deux carottes biopsiques : l’une pour l’analyse en microscopie optique et l’autre pour l’immunofluorescence.


Les différentes modalités de cette prise en charge technique doivent donc être connues.




IV Lésions élémentaires



A Principales lésions élémentaires en microscopie optique





May 3, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 14. Item 258 (item 264) – Néphropathie glomérulaire

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