La pubalgie neurogène
Généralités
Rappel anatomique et physiopathologique
L’atteinte du nerf obturateur est rarement isolée, elle est souvent liée à celle du nerf fémoral.
Etiologie – liste d’exemples non exhaustive
Un œdème dû à un processus inflammatoire de l’os pubis.
Posttraumatique : fracture du bassin ou hématome pelvien.
Une contracture importante du muscle grand psoas et des spasmes des muscles adducteurs de la hanche.
Structures d’interfaces mécaniques
Le foramen obturé – la membrane obturatrice – le canal obturateur.
Les muscles obturateurs externe et interne.
Les muscles adducteurs de la cuisse, surtout les muscles long et court adducteurs.
Les plans cutané et subcutané de la face médiale de la cuisse.
Les foramens intervertébraux lombaux.
Dysfonction articulaire ou discogène lombale.
Syndrome des nerfs fémoral, ilio-inguinal et génito-fémoral.
Syndrome myofascial douloureux des muscles adducteurs, ilio-psoas et abdominaux.
Tendinopathie des muscles adducteurs.
Ostéite du pubis et arthropathie pubienne.
Dysfonction des articulations coxo-fémorale et sacro-iliaque.
Enthésopathie du ligament inguinal.
Fracture de stress du fémur et fracture pelvienne.
Hernie obturatrice et hernie inguinale.
Bilan diagnostique
Examen neurodynamique
Il réalise ensuite successivement :
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale.
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, la composante s’additionne à la précédente.
Remarque : le praticien peut effectuer l’extension de la hanche avant l’abduction. Son but est de sensibiliser le nerf obturateur qui selon le cas répondra mieux à l’une ou à l’autre séquence (voir AnnexesSéquence neurodynamique, page 416).
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, la composante s’additionne aux précédentes.
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, la composante s’additionne aux deux premières (voir figures 9.1 et 9.2).
Remarque : le choix de la rotation est toujours en fonction de la reproduction des signes cliniques.
La symptomatologie du sujet est reproduite dans la région pubienne et/ou de la face médiale de la cuisse. Le praticien sensibilise les structures nerveuses en réalisant un mouvement à distance : une inclinaison hétérolatérale de la colonne lombale, par l’intermédiaire du bassin du sujet.
En maintenant le nerf obturateur sous tension (voir figures 9.1, 9.2 et 9.4), le praticien demande au sujet de réaliser une adduction de la hanche à laquelle il résiste (voir figure 9.8).
En maintenant le nerf obturateur sous tension (voir figures 9.1, 9.2 et 9.4), le praticien exerce une compression directe du nerf obturateur (voir figure 9.14 et 9.15).
Si le praticien n’a pas pu reproduire les symptômes du sujet à l’aide des manœuvres précédentes, il installe le sujet en position assise avachie (slump).
Il réalise ensuite successivement, une abduction de la hanche et une flexion de la colonne lombale.
Le praticien peut remplacer la flexion lombale par l’inclinaison hétérolatérale (sans figure) ou effectuer une inclinaison hétérolatérale lombale suivie d’une flexion lombale (voir figure 9.11).
Le praticien peut aussi effectuer une inclinaison homolatérale lombale suivie d’une flexion lombale.
Remarque : la position assise (voir figures 9.10, 9.11 et 9.12) détend le nerf obturateur, mais cette détente relative est neutralisée par la compression du nerf au niveau du pli de l’aine et par sa mise en tension indirecte par le biais de la flexion lombale.
Examen palpatoire
Le praticien repère à la face médiale de la cuisse :