110. Elle saigne après la ménopause sans THS, que faire ?

Question 110. Elle saigne après la ménopause sans THS, que faire ?



La demande



Le préliminaire

Le cancer de l’endomètre et l’atrophie vulvovaginale sont les causes les plus fréquentes de métrorragies post-ménopausiques.


La première consultation


Il recherche les signes d’atrophie vaginale ou à l’inverse d’hyperœstrogénie.

Il recherche les autres facteurs de risque du cancer de l’endomètre (obésité, hypertension artérielle [HTA], diabète).

Il fait l’examen gynécologique pour localiser l’origine du saignement (cf.Question 1). Il réalise un frottis cervical.

Il fait le bilan de l’état général et de la prise de médicaments.

Il prescrit systématiquement une échographie pelvienne et endovaginale, et l’adresse au gynécologue.


Le point de vue du gynécologue

Le diagnostic de métrorragies post-ménopausique en l’absence de traitement hormonal substitutif est dominé par deux étiologies : le cancer de l’endomètre et l’atrophie de l’endomètre.

Les autres étiologies devront être recherchées grâce à une attitude rigoureuse.


Le diagnostic


L’interrogatoire

Il doit préciser la date de survenue des métrorragies, leur abondance, leur fréquence. Après quelques mois d’aménorrhée, la survenue de saignements associés à un syndrome prémenstruel sera plus en faveur d’hémorragies fonctionnelles (classique retour de jeunesse) à l’inverse d’un saignement isolé plutôt en faveur d’une origine organique. L’existence d’autres signes fonctionnels doit être notée (fièvre, diarrhée, troubles du transit, signes fonctionnels urinaires) de même que toute prise médicamenteuse (anticoagulants, d’anti-inflammatoires, d’antiœstrogène, etc.) voire de pommade cosmétique.

Apr 23, 2017 | Posted by in GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE | Comments Off on 110. Elle saigne après la ménopause sans THS, que faire ?

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