Chapitre 1 Soins péri-opératoires
La préparation à l’intervention est d’abord psychologique, faite d’information sur les indications et les conséquences à long terme de l’intervention. En présence d’une anémie par hémorragies génitales, et pourvu qu’il n’y ait pas d’urgence thérapeutique liée à une pathologie cancéreuse, un traitement préalable induisant l’aménorrhée peut être une bonne prévention des transfusions. La prescription préalable d’œstrogènes avant la chirurgie du prolapsus fait partie de certains protocoles, avec l’objectif d’améliorer la trophicité des tissus et leur cicatrisation.
Préparation
La douche préalable à l’intervention, la toilette vaginale antiseptique immédiatement préopératoire et le respect des règles d’aseptie font partie de la prévention des infections. L’antibioprophylaxie est obligatoire car la chirurgie vaginale est automatiquement contaminée. On utilisera un antibiotique actif sur les germes à Gram négatif et anaérobies. En revanche, la poursuite de l’antibiothérapie en postopératoire ne se justifie pas, même en présence d’une sonde vésicale.

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