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URÉE SANGUINE

Technique

La concentration de l’urée est identique dans le plasma et les globules, d’où les dosages possibles sur le plasma ou le sang total. On prélève 5 mL de sang sur tube sec ou anticoagulant (sans azote).

Résultats

L’urée sanguine varie de 2 à 7 mmol/L. Elle est basse chez l’enfant et la femme enceinte.

La concentration dépend de la filtration glomérulaire, du débit urinaire, de la production d’urée, elle-même fonction des apports alimentaires en protides et du catabolisme endogène.

Chez l’insuffisant rénal, le rapport urée sanguine (mg/L)/créatininémie (mg/L) permet d’analyser le rôle des facteurs rénaux et extrarénaux sur l’élévation de l’urée.

Le rapport est supérieur à 20, il peut s’agir :

• d’un apport excessif de protides chez l’insuffisant rénal;

• de la présence de sang dans le tube digestif;

• d’un hypercatabolisme tissulaire;

• d’une insuffisance rénale fonctionnelle majorant l’insuffisance rénale chronique.

Le rapport est inférieur à 20, il peut s’agir :

• d’un régime trop strict en protides;

• d’une épuration extrarénale récente;

• de troubles digestifs;

• d’une insuffisance hépatique.

URÉE URINAIRE

L’élimination quotidienne d’urée est de 10 à 30 g/24 h : 30 g de viande = 6 g de protides = 1 g d’azote = 2 g d’urée.

Le calcul des rapports Na/K urinaires et urée sanguine/ urée urinaire permet une approche physiopathologique des oligoanuries :

• Na/K inférieur à 1, urée urinaire/urée sanguine supérieure à 20 : insuffisance rénale fonctionnelle probable;

• Na/K supérieur à 1, urée urinaire/urée sanguine inférieure à 1 : tubulopathie interstitielle aiguë probable;

• Na/K inférieur à 1, urée urinaire/urée sanguine inférieure à 10 : forme intermédiaire.

URÉTÉRO-PYÉLOGRAPHIE

Définition et technique

Par voie antégrade : la ponction du pyélon permet l’opacification de l’appareil urinaire, et également la dérivation des urines en attendant la levée de l’obstacle, une sonde de néphrostomie peut être posée.

Par voie rétrograde : il s’agit du premier temps opératoire d’une stase pyélo-calicielle. La montée d’une sonde urétérale, la levée de l’obstacle doivent suivre, le risque infectieux étant majeur.

Indications

L’obstacle :ce sont les limites de l’uroscanner qui font poser l’indication (siège exact, limite inférieure, nombre d’obstacles).

La visualisation parfaite des cavités pyélo-calicielles : tumeur, lithiase urique, etc.

URÉTÉROSCOPIE –NÉPHROSCOPIE

Buts

Observer la lumière urétérale, les cavités pyélocalicielles.

Technique

Montée par voie rétrograde d’un fibroscope. Ponction directe du rein et utilisation d’un néphroscope.

Précautions

Voir Urétro-cystoscopie.

Indications

Diagnostic des tumeurs des voies excrétrices, des calculs radiotransparents (acide urique). Aide à l’ablation de calculs.

URÉTRO-CYSTOGRAPHIE RÉTROGRADE

Définition et technique

C’est l’opacification de l’urètre et de la vessie par injection par le méat urétral de produit de contraste, ou par ponction sus-pubienne (nourrisson, petit enfant). Les clichés sont pris pendant le remplissage et la vidange de la vessie.

Précautions

L’examen est pratiqué avec la plus grande asepsie chez le malade, à distance d’épisodes infectieux alors que les urines sont stériles.

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