BRADYCARDIES – TROUBLES DE CONDUCTION (1)
• BAV dégénératif (maladie de Lenègre).
• Médicamenteuses : antiarythmiques de classe Ia et Ic, digitaliques, β-bloquants, inhibiteurs calciques non dihydropyridines (diltiazem, vérapamil), CORDARONE, intoxication aux imipraminiques.
• Métaboliques : hyperkaliémie, hypercalcémie.
• Myocardites : rhumatisme articulaire aigu, diphtérie, viroses, maladie de Lyme, maladie de Chagas.
• Endocardites avec abcès du septum.
• Rétrécissement aortique calcifié.
• Iatrogènes : ablation par radiofré-quence (ARF), postchirurgie cardiaque.
• Syncopes vasovagales et hypersensibilité du sinus carotidien.
• Causes rares : spondylarthrite ankylo-sante, collagénoses, maladie de surcharge, sarcoïdose, myotonie de Steinert, postradique, tumeurs cardiaques du septum.
Prise en charge initiale
• Urgence médicale, hospitalisation en USIC.
• En cas de bloc auriculo-ventriculaire syncopal, tenter un coup de poing sternal.
• Monitorage cardiaque et tensionnel.
• Voie veineuse périphérique de bon calibre.
• Dispositif de recueil des urines.
• Si les troubles de conduction sont mal tolérés, électroentraînement externe si l’on en dispose ou traitement tachycardisant en attendant la montée d’une sonde d’entraînement:
• Même si la bradycardie est modérée (> 40/min) et bien tolérée : test à l’atropine pour évaluer les possibilités d’accélération.
• Sonde d’entraînement électrosystolique : elle est mise en place par voie veineuse fémorale (sous anesthésie locale) en salle de cathétérisme. Son extrémité est placée à la pointe du ventricule droit en vérifiant l’obtention d’un faible seuil. La sonde est réglée en mode sentinelle à une fréquence de 60/min environ. Un traitement anticoagulant à dose efficace est impératif (risque thromboembolique). La position de la sonde sera contrôlée (radiographie pulmonaire au lit).
• Indications de l’entraînement électrosys-tolique temporaire:
Les BAV du 1er degré et les hémiblocs isolés nécessitent une surveillance rigoureuse.
BÊTASTIMULANT
PROPRIÉTÉS
Amine sympathomimétique β1– et β2-stimu-lante dépourvue d’effet β-adrenergique.
Effet β2 : vasodilatation artérielle systémique et pulmonaire, bronchodilatation.
Délai d’action très rapide et demi-vie brève. Élimination urinaire.
INDICATIONS
– du syndrome d’Adams-Stokes par BAV dans l’attente d’une sonde d’entraînement temporaire ou de l’implantation d’un pacemaker;
– des bradycardies extrêmes par BSA syncopal dans l’attente d’une sonde d’entraînement temporaire ou de l’implantation d’un pacemaker;
– de l’arrêt cardiaque lorsque l’activité cardiaque réapparaît;
– du bas débit cardiaque après chirurgie cardiaque;
CONTRE-INDICATIONS
Allergie aux sulfites (forme injectable).
Tachycardie sinusale > 130/min.
Hyperexcitabilité auriculaire ou ventriculaire.
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Grossesse: déconseillé pendant les 3 premiers mois.
Allaitement: surveillance attentive du nouveau-né.
Ne doit être utilisé en cas de collapsus qu’après restauration de la volémie.
EFFETS INDÉSIRABLES
Réactions anaphylactiques (sulfites).
Bouffées de chaleur, céphalées, tremblements.
BRADYCARDIES – TROUBLES DE CONDUCTION (2)
Prise en charge définitive : implantation d’un pacemaker
On divise les indications en trois classes:
Indications
• Comprenant un bloc auriculo-ventriculaire du deuxième degré Mobitz II ou avancé symptomatique ou non (classe I).
• Symptomatique associé à un bloc auriculo-ventriculaire complet paroxystique (classe I).
• Asymptomatique mais associé à un bloc auriculo-ventriculaire complet paroxystique (classe II).
• Avec un temps HV (temps de conduction hisso-ventriculaire) > 100 ms (classe II).
Surveillance
Surveillance d’un patient porteur d’un pacemaker
Signalons l’absence de nécessité d’antibioprophylaxie oslérienne.
PACEMAKER (PM)
Principales pathologies relevant d’un pacemaker (cf. Bradycardies – troubles de conduction)
Syncopes neurocardiogéniques (syncopes vasovagales et hypersensibilité du sinus carotidien).
Modalités
Abord de la veine sous-clavière (droite).
Mise en place des sondes dans les cavités droites.
Implantation du boîtier en région pectorale.
Le plus souvent, couverture antibiotique antistaphylococcique pendant 12 à 24 h.
Caractérisation des pacemakers
Elle comporte actuellement 4 à 5 lettres:
– 1re lettre : cavité entraînée (A : oreillette, V : ventricule, D : oreillette et ventricule);
– 2e lettre : cavité détectée (A : oreillette, V : ventricule, D : oreillette et ventricule);
– 3e lettre : effet de la détection (I : inhibition, T : déclenchement de stimulation, D : inhibition et déclenchement);
– 4e lettre : asservissement (R);
Choix du type de pacemaker
– la persistance d’une réponse chronotrope;
– l’association à des troubles du rythme supra-ventriculaire;
SYNCOPES ET PERTES DE CONNAISSANCE BRÈVES
On assiste à l’épisode syncopal
• S’assurer de l’existence d’une ventilation spontanée et d’une activité hémodynamique.
• Mesurer la fréquence cardiaque.
• Surélever les membres inférieurs et ôter les vêtements serrés.
• En cas de survenue en milieu hospitalier, prendre la pression artérielle et effectuer un ECG.
• En cas de suspicion d’origine cardiaque ou en l’absence d’élément d’orientation, contacter une équipe médicale mobile (réalisation d’un ECG et transfert en milieu hospitalier).
• On n’oubliera pas d’effectuer un examen clinique complet, notamment traumatologique.
Le patient est vu à distance de l’épisode
ANTICHOLINERGIQUE
INDICATIONS
Pré-anesthésie : protection des manifestations vagales à l’induction de l’anesthésie.
Bloc auriculoventriculaire ou atrioventriculaire.
Prévention et traitement des blocs auriculoventriculaires et des bradycardies sinusales dans l’IDM.
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Grossesse: pas d’embryo-fœtotoxicité mais risque d’iléus méconial en fin de grossesse.
Enfant : ne doit être utilisé qu’exceptionnellement (posologie adaptée à l’âge).
Iléus paralytique, atonie intestinale du sujet âgé, mégacôlon toxique.
Insuffisance hépatique ou rénale.
Insuffisance coronaire, troubles du rythme.
Bronchite chronique (accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques).
Conducteurs et utilisateurs de machines.
Ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments au moment de l’emploi.
EFFETS INDÉSIRABLES
Sécheresse buccale, diminution des sécrétions lacrymales, épaississement des sécrétions bronchiques.
Mydriase et troubles de l’accommodation, augmentation de la pression intra-oculaire.
Tachycardie, palpitations, irritabilité.
Surdosage : syndrome confusionnel, délire et dépression respiratoire (traitement par néos-tigmine).
HYPERTENSION ARTÉRIELLE (HTA) ESSENTIELLE DE L’ADULTE EN DEHORS DE LA GROSSESSE (1)
Classification de la pression artérielle chez l’adulte au cabinet médical
Mesures en position assise après 5 min de repos | PAs (mmHg) et/ou | PAd (mmHg) |
---|---|---|
PA optimale | < 120 | < 80 |
PA normale | 120–129 | 80–84 |
PA normale haute | 130–139 | 85–89 |
HTA légère (grade I) | 140–159 | 90–99 |
HTA modérée (grade II) | 160–179 | 100–109 |
HTA sévère (grade III) | ≥ 180 | ≥ 110 |
HTA systolique isolée | ≥ 140 et | < 90 |
Intérêts du traitement antihypertenseur [1] [2]
La normalisation de la pression artérielle sous traitement:
HYPERTENSION ARTÉRIELLE (HTA) ESSENTIELLE DE L’ADULTE EN DEHORS DE LA GROSSESSE (2)
Règles hygiéno-diététiques (RHD) [1] [2]
Restriction sodée
La restriction sodée est modérée et un régime comportant 6 g de sel par jour est suffisant.
Activité physique régulière
• La pratique régulière d’exercice physique fait baisser la pression artérielle (marche, jogging, natation).
• Il est recommandé au moins 30 min de marche soutenue 3 fois/sem.
Évaluation initiale standard de tout patient hypertendu (stades I et II)
• Recherche dans les urines par bandelettes réactives d’une hématurie et d’une protéinurie (recherche d’un retentissement rénal).
• Dans le sang : kaliémie (recherche d’une hypokaliémie suggérant un hyperaldostéronisme primaire), créatininémie, glycémie, uricémie.
• Profil lipidique : cholestérol total avec les fractions LDL et HDL, triglycérides.
• Électrocardiogramme (recherche de troubles du rythme, de signes d’ischémie myocardique).
Classification des antihypertenseurs [1] [2]
Diurétiques
• Leur action antihypertensive est liée à une déplétion sodée.
• Les diurétiques thiazidiques et apparentés (ESIDREX, FLUDEX) sont puissants, hypokaliémiants et restent actifs jusqu’à une clairance de la créatinine de 30 mL/min. Ils sont très souvent prescrits dès qu’une bithérapie est indiquée et souvent en association fixe sous forme d’un seul comprimé qui contient également la deuxième molécule.
• Les diurétiques épargneurs de potassium (ALDACTONE, MODAMIDE) sont contre-indiqués en cas d’insuffisance rénale.
• Les diurétiques de l’anse (LASILIX, BURI-NEX) sont très puissants, hypokaliémiants et doivent être prescrits dans l’hypertension artérielle seulement si celle-ci est associée à une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min).
HYPERTENSION ARTÉRIELLE (HTA) ESSENTIELLE DE L’ADULTE EN DEHORS DE LA GROSSESSE (3)
Bêtabloquants
• Leur action antihypertensive est liée à la réduction du tonus β-adrénergique et à la diminution de la sécrétion de rénine.
• En dehors de ces indications privilégiées, il n’est plus recommandé de prescrire un bêtabloquant en monothérapie en première intention dans l’HTA.
• Leur utilisation peut être limitée par leurs effets secondaires.
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC)
• Ils réduisent les concentrations plasmatiques d’angiotensine II et d’aldostérone et augmentent la concentration de bradykinine.
• La principale cause d’arrêt du traitement est l’apparition d’une toux.
• En cas d’insuffisance rénale, la posologie doit être adaptée à la clairance de la créatinine, mais elle ne constitue pas une contre-indication.
Inhibiteurs calciques
• Ils réduisent le tonus vasoconstricteur calcium-dépendant des fibres musculaires lisses artériolaires.
• Les dihydropyridines n’ont pas de contre-indication vraie en dehors de la grossesse. Leur utilisation peut être limitée par des céphalées, flushs, palpitations et œdèmes résistants aux diurétiques.
• Les non-dihydropyridines (diltiazem et vérapamil) sont contre-indiqués en cas d’insuffisance cardiaque décompensée et de bloc auriculo-ventriculaire. Leur association aux β-bloquants est classiquement déconseillée (risque de bradycardie).
Vasodilatateurs directs
• Ils ne sont jamais prescrits en première intention.
• La dihydralazine (NEPRESSOL) n’est utilisée que dans certaines pré-éclampsies mettant en jeu le pronostic vital. Elle devra être associée à un β-bloquant du fait de son effet tachycardisant.
• Le minoxidil est réservé aux rares cas d’HTA résistante à une polythérapie. Il peut provoquer un hirsutisme et une rétention sodée et doit donc être associé à un diurétique.
HYPERTENSION ARTÉRIELLE (HTA) ESSENTIELLE DE L’ADULTE EN DEHORS DE LA GROSSESSE (4)
Quand prescrire un antihypertenseur ? [1] [2]
Pour débuter un traitement antihypertenseur, il faut s’assurer que l’HTA soit:
– permanente c’est-à-dire vérifiée lors de plusieurs examens (au moins 2). Les recommandations proposent à cette étape diagnostique de réaliser une mesure ambulatoire de la pression artérielle pendant 24 h (MAPA) ou une automesure tensionnelle bien menée pour confirmer l’HTA;
– persistante malgré des règles hygiéno-diététiques bien suivies.
La décision du traitement antihypertenseur se fonde sur :
• l’existence de facteurs de risque cardiovasculaire associés (cf. encadré);
• l’atteinte des organes cibles (AOC) (hypertrophie ventriculaire gauche, microalbuminurie de 30 à 300 mg/24 h);
• l’existence de pathologies associées/complications (coronaropathie, insuffisance cardiaque, accident vasculaire cérébral, rétinopathie, insuffisance rénale, artérite des membres inférieurs);
• l’évaluation du risque cardiovasculaire global du patient (faible, moyen, élevé, très élevé; cf. tableau):
Facteurs de risque (ou FDR) cardiovasculaire
• Âge (> 50 ans chez l’homme et > 60 ans chez la femme)
• Antécédents familiaux d’accident cardiovasculaire précoce : infarctus du myocarde ou mort subite avant l’âge de 55 ans chez le père ou un autre parent du premier degré de sexe masculin; et/ou infarctus du myocarde ou mort subite avant l’âge de 65 ans chez la mère ou une parente du premier degré, et/ou AVC précoce (< 45 ans)
• Dyslipidémie : LDL-cholestérol ≥ 1,60 g/L (4,1 mmol/L), HDL-cholestérol ≤ 0,40 g/L (1 mmol/L) quel que soit le sexe.
Autres paramètres à prendre en compte lors de la prise en charge du patient hypertendu :
– Obésité abdominale (périmètre abdominal > 102 cm chez l’homme et 88 cm chez la femme) ou obésité (IMC > 30 kg/m2)
– Sédentarité (absence d’activité physique régulière, soit environ 30 min, 3 fois/sem.)
– Consommation excessive d’alcool (> 3 verres de vin/j chez l’homme et 2 verres/j chez la femme)
HYPERTENSION ARTÉRIELLE (HTA) ESSENTIELLEDE L’ADULTE EN DEHORS DE LA GROSSESSE (5)
Comment prescrire un antihypertenseur ? [1] [2]
La prescription doit se faire par étapes.
• Étape 1: le choix thérapeutique de première intention est soit une monothérapie soit une association fixe à faible dose.
• Étape 4: si après cette troisième étape, l’objectif n’est pas atteint après 4 sem., l’HTA est résistante : rechercher une HTA secondaire et traitement par multithérapie en milieu spécialisé.
Quel antihypertenseur choisir ? [1] [2]
• On peut s’aider des « paniers » thérapeutiques :
• Quand on instaure une monothérapie (du panier 1 ou 2) s’avérant inefficace et/ou mal tolérée, il est logique de passer à une molécule de l’autre panier.
• Quand on instaure une bithérapie, il est logique de choisir une molécule dans chaque panier (cf. figure : Association de classes thérapeutiques favorisant la baisse tensionnelle).
• Dans l’HTA systolique du sujet âgé et dans l’HTA du sujet noir, les molécules du panier 2 se révèlent les plus efficaces et peuvent être associées entre elles si besoin.
• Les associations préférentielles recommandées sont :
• Les autres classes d’antihypertenseurs (alphabloquants et antihypertenseurs centraux) n’ayant pas démontré leur efficacité sur la morbi-mortalité cardiovasculaire ne sont pas recommandées, mais peuvent aider à atteindre l’objectif tensionnel en cas d’effets secondaires des autres thérapeutiques ou à compter du stade de trithérapie.
HYPERTENSION ARTÉRIELLE (HTA) ESSENTIELLE DE L’ADULTE EN DEHORS DE LA GROSSESSE (6)
FORME CLINIQUE | CLASSES THÉRAPEUTIQUES PRÉFÉRENTIELLES |
---|---|
HTA non compliquée | |
HTA du sujet âgé, HTA systolique | |
Néphropathie diabétique (type 1 ou 2) à partir du stade de microalbuminurie Néphropathie non diabétique | |
Insuffisance coronaire | |
Cardiopathie post-IDM | |
Insuffisance cardiaque systolique | |
Hypertrophie ventriculaire gauche | |
Antécédent d’accident vasculaire cérébral |
HYPERTENSION ARTÉRIELLE (HTA) ESSENTIELLE DE L’ADULTE EN DEHORS DE LA GROSSESSE (7)
Surveillance
• Le patient est revu en consultation 4 sem. après le début du traitement.
• Le médecin vérifiera le contrôle tensionnel (efficacité), recherchera une hypotension orthostatique surtout chez le sujet âgé. La tolérance du médicament sera bien sûr vérifiée par l’interrogatoire orienté.
• Le patient peut disposer d’appareils de mesures automatiques de la pression artérielle, ce qui peut aider le médecin dans la surveillance et l’adaptation de la posologie (automesure tensionnelle, cf. encadré). Une éducation du patient est alors nécessaire pour rendre cet outil fiable.
Automesure tensionnelle : règle des 3
Sur 3 j consécutifs avant chaque consultation:
La moyenne tensionnelle de ces 18 mesures doit être ≤ 135/85 mmHg.
La liste des autotensiomètres validés est disponible sur Internet : www.comitehta.org.
HYPERTENSION ARTÉRIELLE (HTA) ESSENTIELLE DE L’ADULTE EN DEHORS DE LA GROSSESSE (8)
Paramètres | Périodicité de la surveillance dans le cas d’une HTA contrôlée non compliquée | Périodicité de la surveillance dans les situations particulières |
---|---|---|
Pression artérielle | 3 à 6 mois | Plus souvent, si l’objectif tensionnel n’est pas atteint. |
Interrogatoire et examen cardiovasculaire | 3 à 6 mois | Plus souvent, en cas de symptôme cardiovasculaire. |
Bandelettes urinaires (protéinurie) | 12 mois | |
Kaliémie, créatininémie et calcul du DFG | 1 à 2 ans | Si fonction rénale normale : avant et 7 à 15 j après l’instauration d’un traitement diurétique ou inhibiteur du système rénine-angiotensine (avec une mesure de kaliémie) ou en cas d’événements intercurrents. Si fonction rénale altérée : la périodicité (en mois) de la surveillance est adaptée en fonction du niveau de progression de l’IRC : en divisant le DFG estimé par 10 (ex. pour un DFG à 40 mL/min, la surveillance sera tous les 4 mois). |
Glycémie | 3 ans, si initialement normale | Plus souvent, en cas d’hyperglycémie modérée à jeun, demodification du poids ou du mode de vie. |
Exploration d’anomalie lipidique | 3 ans, si lipides initialement normaux | Plus souvent, si les lipides sont initialement anormaux, en cas de traitement hypolipémiant, de modification du poids ou du mode de vie. |
ECG | 3 ans | Plus souvent, en cas de signe d’appel à l’interrogatoire ou à l’examen clinique. |
PAS (mmHg) | PAD (mmHg) | |
---|---|---|
HTA essentielle non compliquée | < 140 | < 90 |
HTA chez le diabétique | < 130 | < 80 |
HTA et insuffisance rénale | < 130 | < 80 |
HTA et insuffisance rénale avec proténurie > 1 g/24 h | < 125 | < 75 |