Traitements psychotropes

65. Traitements psychotropes

prescriptions en pédopsychiatrie de liaison



Généralités


PsychotropesPrescriptionLes traitements biologiques et la chimiothérapie ont une mauvaise réputation dans notre discipline, et les prescriptions de psychotropes chez l’enfant et l’adolescent ont pendant longtemps été très limitées. Est-ce dû à la pauvreté des connaissances (Gadow, 1997), au vide juridique (Ventalon et al., 1999), ou encore au principe de précaution (Bursztejn et al., le Monde du 27 mai 2000)? Depuis longtemps circule l’idée que peu de produits répondent à des critères de sûreté et d’efficacité suffisants (Riddle et al, 1998) et que la plus grande prudence est requise (Mouren-Siméoni & Purper-Ouakil, 2002). Faut-il que nous n’aimions pas nos enfants pour ne pas leur prescrire des médicaments? (Ferreri, 2004). Que cette place soit limitée est plutôt satisfaisant – mais qu’elle soit mal délimitée l’est beaucoup moins (Simon & Colonna, 1972).


Embarras, réticences ou résistances?


Pendant des années, les pédopsychiatres ont donc déserté ce champ de la chimiothérapie chez l’enfant, laissant libre le champ de ces prescriptions aux médecins généralistes et aux pédiatres et neuropédiatres. La présence d’un pédopsychiatre à l’hôpital pédiatrique lui redonne une place quant à ces questions médicamenteuses et lui impose donc une connaissance des modalités de prescriptions (indications, contre-indications, effets iatrogènes…). Et en 2010, comme acte raisonné et raisonnable, la prescription chimiothérapique a gagné un statut légitime dans les pratiques de la pédopsychiatrie (Constant, 2008). Elle fait partie du projet thérapeutique que le praticien envisage après une évaluation psychopathologique des ressources du sujet et de sa famille et une analyse de la situation où sont apparus les troubles. Et, même si en France la tradition psychodynamique reste de mise, l’évolution des mentalités sociétales et des représentations collectives amènent à ne plus opposer de manière manichéenne la «bonne psychothérapie» à la «mauvaise drogue». Certains vont même jusqu’à dire que les psychotropes constituent des «outils de liberté» (Jeammet, 2002).

Au-delà des paradoxes des autorisations de mise sur le marché (Marcelli & Cohen, 2009) et des risques de dérapage toujours possibles, d’où viennent ces attitudes tenaces et ces résistances si fortes quant aux prescriptions? Une revue de littérature permet de lister les embarras, voire les réticences. Il en est ainsi :




• d’options théoriques et de références psychanalytiques;


• de considérations éthiquesÉthique (enjeu) (liées notamment à la question du consentement éclairé chez l’enfant);


• de craintes des effets secondaires, à un moment clé du développement;


• d’inquiétudes quant à un abrasement des capacités d’attention et de mobilisation psychique (émoussement cognitif et scolarisation…);


• de craintes d’une dépendance physique et psychique à court et long terme (avec la question du rapport ultérieur aux médicaments);


• de la signification des troubles et de la place du symptômeSymptôme.

Ce dernier point est fréquemment repris, mettant l’accent sur les risques de fixer le symptôme en le médicalisant ou au contraire d’évacuer ce qu’il en est de sa dimension psychique. De même, l’hétérogénéité des troubles chez l’enfant, leur labilité, leurs liens à une éventuelle pathologie parentale ou familiale sont quelques-unes des raisons invoquées pour limiter les prescriptions.


La question de la demande


DemandeEnfin, la question de la demande est toujours posée. Qui demande une prescription de psychotropes? S’agit-il :




• d’une demande parentale? Éventuellement de confort, ou liées à un évitement de la confrontation aux problématiques familiales en cause et au refus de s’engager dans un processus psychothérapique, ces demandes sont souvent chargées d’ambivalence, de culpabilité, voire d’agressivité;


• de la demande d’intervenants extérieurs (pédiatres, éducateurs, enseignants, autres)? Elle est fréquemment marquée d’angoisses et de contre-attitudes, de difficulté à investir l’enfant, d’un refus de penser ou encore d’une incapacité à gérer une souffrance psychique. L’amalgame est souvent fait entre la symptomatologie réelle de l’enfant et celle invoquée par l’équipe. La demande de prescription s’apparente alors à une demande de double réparation, de l’enfant et de l’équipe;


• ou de la demande de l’enfant? Elle est rare, pour ne pas dire inexistante.

Chaque prescription de psychotrope doit donc faire se poser la question de la demande. C’est ainsi qu’elle prendra du sens, pour l’enfant, ses parents et son entourage.

La maladie, le médicament, sont de nouveaux signifiants injectés dans le discours familial.

Comme tout signifiant, ils renvoient à des représentations; représentations imaginaires de la maladieReprésentationsde la maladie, elles-mêmes représentations imaginaires du corps dont le fonctionnement (ou la géographie) est parfois loin de la réalité et fait sourire. À titre d’exemple, citons le classique «infractus» ou bien, dans la bouche de cette adolescente parlant de sa maladie un «lupus énigmateux dissimulé», ou encore cet autre adolescent épileptique précisant qu’il avait bien pris sa «dékapine»!. En ce sens, le médicament est un élément de langage, une réponse à un discours (celui de la médecine, de la science). L’ordonnance voudrait d’ailleurs conférer à ce discours un ton impératif : j’ordonne!


Données pharmacologiques


La prescription de psychotropes chez l’enfant doit tenir compte d’éléments physiologiques qui diffèrent de ceux de l’adulte :




• une résorption des médicaments per os plus rapide;


• des pics plasmatiques plus précoces;


• un volume de distribution plus grand (moindre fixation aux protéines plasmatiques);


• une vitesse de catabolisme des psychotropes plus grande (sauf chez le nourrisson);


• des demi-vies plasmatiques et d’élimination souvent plus courtes;


• une barrière hématoméningée plus perméable.

Il en résulte des conséquences pratiques :




• l’effet des traitements est plus rapide mais moins durable, donc pas de doses quotidiennes uniques ni importantes;


• plus l’enfant est petit, plus la concentration du médicament dans le sang est grande, pour une dose proportionnellement identique (c’est particulièrement important pour le nourrisson);


• les effets indésirables sont souvent plus importants (effet «dose-dépendant»);


• il existe de grandes variabilités interindividuelles, et notamment des effets paradoxaux;


• de manière générale, l’établissement de la posologie se fait de manière progressive, par palier, quel que soit le psychotrope.


Données méthodologiques


La plupart des indications des principales molécules psychotropes disponibles en France sont obsolètes et ne tiennent pas compte des études les plus récentes (Marcelli & Cohen, 2009). Pour autant, de nombreux progrès ont été réalisés ces dernières années (Bailly & Mouren, 2007). Dans chaque situation et selon les différentes molécules utilisées, il existe des caractéristiques spécifiques, mentionnées dans le Vidal. Pour autant, nous rappelons ici des règles élémentaires mais fondamentales concernant la prescription de psychotropes chez l’enfant et l’adolescent.


Le médicament n’est jamais une réponse immédiate


Sauf exceptions (troubles du comportement aigu, urgences psychiatriques), une prescription ne constitue jamais une réponse immédiate et n’est jamais faite lors d’une première consultation. Il est important d’observer, sur une période suffisamment longue (deux semaines), la symptomatologie et les ressources psychiques de l’enfant. Et ce n’est qu’après une bonne observation psychopathologique que la prescription pourra se justifier.


Le médicament n’est jamais une réponse isolée


Toute prescription de psychotrope s’intègre toujours dans un projet de soins. En effet, l’administration d’un médicament psychotrope n’est qu’une facette d’un traitement et s’inscrit toujours dans un cadre de soins clairement établi et explicité. Si le médicament vise à atténuer une souffrance et à soulager un symptôme, il ne peut, à lui seul, résoudre tous les troubles.


Le médicament peut constituer le premier temps d’une prise en charge


Avant d’engager une psychothérapie, il faut, entre autres choses, s’assurer que l’enfant en est capable; et parfois, la souffrance est telle que la verbalisation est impossible. Dans un premier temps, la prescription peut soulager et offrir ainsi à l’enfant la possibilité de retrouver des capacités d’élaboration et donc de pouvoir amorcer un travail d’un autre ordre. Le médicament n’est alors pas prescrit pour taire une souffrance mais pour permettre, dans un deuxième temps, d’ouvrir un espace de parole.


La question du temps


Tout psychotrope nécessite un temps suffisamment long avant d’en percevoir les effets bénéfiques. Qu’il s’agisse d’anxiolytiques, d’antidépresseurs ou d’antipsychotiques, il faut donc savoir attendre avant de changer de molécules ou de posologies. Une évaluation clinique régulière et rapprochée s’impose donc tout au long de la prescription. À l’opposé, certaines prescriptions ne sont autorisées que pendant des périodes limitées (benzodiazépines…). Il est donc très important de ne prescrire les psychotropes que sur des périodes courtes.


Pédopsychiatrie de liaison et prescriptions de psychotropes


Le pédopsychiatre de liaison est souvent sollicité à l’hôpital pédiatrique, ou à la maternité, pour mettre en place une prescription. Il en est ainsi devant cet enfant hospitalisé en cancérologie pédiatrique et qui ne trouve plus le sommeil, de cet autre paniqué à l’idée de passer au bloc opératoire, de celle repliée dans son lit et qui présente tous les signes de la dépression, de celui qui s’agite dans tous les sens un vendredi soir, ou encore de cette future mère hospitalisée dans le service des grossesses pathologiques, qui panique et sonne la sage-femme toutes les cinq minutes… sans parler de la jeune accouchée qui se met à délirer.

Mais plutôt qu’une prescription, ce qui est demandé apparaît plutôt comme une demande d’expertise (diagnostique) et de contenance (apaisante). Et ce n’est généralement pas la prescription qui règle le problème, même si elle peut tout à fait se justifier. Comme précisé plus haut, la prescription répond à des règles. L’expérience montre d’ailleurs que sauf urgence, les prescriptions sont plutôt rares en pédopsychiatrie de liaison. Il n’empêche que tout pédopsychiatre doit en connaître tous les ressorts, quel que soit son mode d’exercice à l’hôpital pédiatrique.

Enfin, le pédopsychiatre de liaison se doit de bien connaître les modalités de prescription et les mécanismes d’action des principaux psychotropes, administrés à des enfants d’autant plus fragiles qu’ils présentent une maladie chronique et qu’ils suivent déjà des traitements, parfois «lourds».


Principales pathologies psychiatriques rencontrées à l’hôpital pédiatrique



Instabilité psychomotrice et méthylphénidate


Le pédopsychiatre de liaison est souvent amené à rencontrer des enfants présentant des troubles à type d’instabilité psychomotrice ou THADATroublesdéficitaires de l’attention (THADA). C’est ce qu’il en est de notre expérience depuis la création d’une consultation conjointe mensuelle neuropédiatrique et pédopsychiatrique. Si les demandes de prescription sont nombreuses, les prescriptions effectives de méthylphénidate sont plutôt rares; ce qui rejoint les constatations retrouvées dans la littérature (Ventalon & Mouren-Simeoni, 2001). Les troubles présentés sont en effet souvent réactionnels, ou au contraire relèvent d’autres troubles (dépression, psychose). En revanche, un projet de soins est mis en place pour chaque enfant, avec son accord et celui de ses parents. Dans les rares cas où une prescription est mise en place, elle fait appel au seul psychostimulant ayant l’AMM, le méthylphénidate (Ritaline).

En pratique, cette prescription est instaurée en milieu hospitalier; elle répond aux règles et aux caractéristiques suivantes :




• fourchette de posologie entre 0,5 à 1 mg/kg/j, soit 10 à 60 mg/j;


• en 2 à 3 prises par jour, avec une augmentation progressive;


• début des effets : 30 min après la prise;


• durée de l’effet : 3–4 heures (donc multiplication du nombre de prises par jour);


• la tolérance d’ensemble est bonne, hormis quelques troubles passagers en début de traitement : insomnie, céphalées, douleurs, irritabilité;


• surveillance clinique : cardiaque, staturo-pondérale et psychiatrique;


• inutilité de surveillance des taux sanguins;


• ordonnance sécurisée : mensuelle;


• existence d’une forme retard : Ritaline LP et Concerta LP : 1 par jour, souvent le matin;


• adaptation des interruptions de traitement à chaque cas (plus d’arrêt systématique durant vacances et week-end);


• efficacité dans 70 % des cas;


• précautions d’emploi dans l’épilepsie, les tics et les autres troubles psychiatriques (dépression, psychose).

Tout traitement de psychostimulant doit avoir fait l’objet d’un examen clinique pédiatrique complet et d’une évaluation psychopathologique. De même, aucune prescription de Ritaline ne doit être faite sans un accompagnement psychothérapique associé. Enfin, une surveillance régulière s’impose et le traitement doit régulièrement être réévalué. On observe en effet des traitements qui s’allongent dans le temps (Jensen et al., 1999).


Troubles anxieux et anxiolytiques


Les troubles anxieux sont très fréquents à l’hôpital pédiatrique, qu’il s’agisse d’enfants vus en consultation ou en hospitalisation. Il en est ainsi de troubles anxieux généralisés, d’angoisses ou d’accès de panique, de somatisations, de phobies ou plus rarement de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). En réponse à ces manifestations anxieuses, les prescriptions sont rares; elles ne s’imposent qu’en cas de troubles majeurs, durables et incoercibles. Pour autant, les anxiolytiques représentent la famille de médicaments psychotropes la plus prescrite chez l’enfant et l’adolescent, notamment par les pédiatres et les méde- cins généralistes (Epelbaum, 1993; Ventalon & Mouren-Simeoni, 2001). Cet état de fait ne repose pourtant sur aucune étude pharmacologique fiable et rigoureuse : nombre de molécules disposent de l’AMM, mais les indications sont floues et l’empirisme est de mise. Le danger en est des prescriptions trop faciles, qui ne sont jamais anodines. Les effets secondaires sont fréquents.

Rappelons que tout traitement n’est jamais institué de façon continue chez l’enfant (maximum : 2 semaines) et impose une surveillance clinique. De même, une proposition de soins doit toujours être associée à la prescription.

De notre point de vue, les principales indications entrent dans le cas de l’urgence et sont :




• les troubles anxieux réactionnels aigus et le trouble panique;


• les troubles du comportement à type d’agitation anxieuse.

Les principales molécules utilisées (liste non exhaustive) dans ce cadre sont :




• le diazépam (Valium) 0,5 mg : 0,5 mg/kg – 5 à 10 mg/j;


• l’alprazolam (Xanax) 0,25 mg : 0,25 mg/j à 0,5 mg/j;


• le clorazépate (Tranxène) 5 mg : 0,5 mg/kg – 5 à 10 mg/j;


• dans certains cas d’agitation anxieuse extrême (cf. ci-dessous «États d’agitation incoercible»), on préférera un neuroleptique sédatif comme la cyamémazine (Tercian) en solution buvable : 1 à 2 mg/kg/j (1 goutte = 1 mg).

Les effets secondaires des benzodiazépines sont analogues à ceux observés chez l’adulte, avec cependant plus souvent des sentiments de fatigue, d’ébriété, de baisse de la vigilance, de troubles mnésiques qui retentissent sur les performances scolaires. De même, on note plus de réactions paradoxales (près de 10 % des cas avec le diazépam) à type d’excitation, d’impulsivité et de désinhibition. Enfin, tout le problème de dépendance, à long terme, reste posé avec ces molécules.


Troubles du sommeil et hypnotiques


Les troubles du sommeil sont un motif fréquent de consultation, tant chez le médecin généraliste que chez le pédiatre. Et sauf exception (situations aiguës), ces symptômes ne devraient pas justifier de prescription médicamenteuse de somnifères.

À l’hôpital pédiatrique, le pédopsychiatre de liaison est sollicité dans deux principales situations :




• l’admission en urgence d’un nourrisson qui ne dort pas et dont l’insomnie, agrémentée de cris et de pleurs, majore les angoisses parentales, au point de devenir situation de crise;


• l’enfant hospitalisé en pédiatrie et qui, durant plusieurs jours, lutte contre le sommeil au point d’inquiéter l’équipe soignante.

Ces situations d’urgence peuvent justifier ponctuellement d’une prescription de type :




• hydroxyzine (Atarax) 25 mg : 1 mg/kg/j;


• alimémazine (Théralène) : 0,25 à 0,50 mg/kg/j en une prise le soir (moins de 6 ans).

Les benzodiazépines sont évitées. Toute prescription sera de courte durée (inférieure à 10 à 15 jours) et fera l’objet d’un accompagnement et d’une surveillance. Il importe ici de comprendre le sens du symptôme.


Dépression et antidépresseurs


DépressionLes troubles dépressifs chez l’enfant ne sont pas rares à l’hôpital pédiatrique, qu’il s’agisse de troubles dépressifs réactionnels chez des enfants hospitalisés ou de dépressions graves d’adolescents admis aux urgences. Pour autant, rappelons qu’une prescription d’antidépresseurs chez l’enfant et l’adolescent est réservée aux dépressions majeures avérées et répond à des critères précis et rigoureux. Ainsi, aucune prescription ne doit être faite au décours d’une première consultation (Marcelli & Cohen, 2009); une évaluation psychopathologique rigoureuse et un bilan médical standard doivent avoir été réalisés. Enfin, toute prescription doit être accompagnée d’un suivi psychologique. Malheureusement, ces psychotropes restent beaucoup trop prescrits (Epelbaum, 1993). Or, il faut rappeler le danger de prescriptions trop faciles avec les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS), prescriptions aujourd’hui off label puisque les molécules non plus l’AMM en dessous de 18 ans (du fait du risque augmenté de passage à l’acte suicidaire : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), 2008).

Quoi qu’il en soit, les antidépresseurs ne sont pas des médicaments de l’urgence et de ce fait sont rarement prescrits à l’hôpital pédiatrique. Et lorsqu’un diagnostic de dépression majeure est fait, le pédopsychiatre de liaison pourra initier un traitement antidépresseur dans le cadre d’un projet de soins et notamment d’une psychothérapie. Et dans ces rares cas, après un bilan préthérapeutique (examen somatique, poids, taille, pouls, tension artérielle (TA), bilan cardiaque avec électrocardiogramme (ECG) et bilan hépatique), le choix se porte sur les molécules sérotoninergiques, avec des posologies progressives, sur plusieurs jours :




• fluoxétine (Prozac) : 5 à 20 mg/j – contre-indication : < 18 ans;


• paroxétine (Deroxat) : 20 à 40 mg/j – contre-indication : < 18 ans;


• sertraline (Zoloft) : 25 à 200 mg/j.

Parfois, des nausées, des céphalées, des tremblements, des vertiges et une insomnie sont notés en début de traitement. Une surveillance clinique attentive, un travail psychothérapique rapproché et une alliance thérapeutique parentale complètent la prescription initiée à l’hôpital.

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Apr 22, 2017 | Posted by in PÉDIATRIE | Comments Off on Traitements psychotropes

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