En cas de bon résultat du premier temps opératoire

Ce temps opératoire peut être très limité en cas de bon résultat du premier temps de reconstruction.

On pourra se contenter d’un petit changement de volume, d’une modification de hauteur du sillon sous-mammaire, d’un petit recentrage de l’implant…

On pourra y associer une liposuccion du sillon sous-mammaire (figure 15.1) pour une eilleure définition de celui-ci, parfois une microliposuccion sous-cutanée, lorsque le plan superficiel est irrégulier en raison d’un plan de mastectomie parfois variable. Ce geste pourra alors « lisser » le plan cutané afin de lui faire épouser au mieux la forme de l’implant…

15.1 La liposuccion du sillon sous-mammaire permet de mieux le marquer, afin d’améliorer le résultat et de permettre une meilleure tenue du soutien- gorge sur le sein reconstruit. Elle permet également de « re-surfacer » en douceur un étui irrégulier.

On peut également y associer un lipomodelage (cf. chapitre 16), afin d’améliorer la trophicité et la souplesse locales des tissus, mais également pour adapter la régularité de la reconstruction et le volume dans certaines zones difficiles à combler (le décolleté, la région parasternale, la projection de la plaque aréolo-mamelonnaire, le prolongement axillaire…). Certains le font même avant la mise en place de l’implant de façon quasi systématique (figure 15.2).

15.2 Le lipomodelage permet d’améliorer le résultat par comblement des zones dépressives, en particulier dans les quadrants supérieurs et, surtout, le décolleté.

Tous ces petits gestes pourront être effectués en même temps que la reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire (cf. chapitre 14) en cas de modifications mineures.