SYMPTOMATIQUES D’ACTION LENTE (1)


ANTIARTHROSIQUES SYMPTOMATIQUES D’ACTION LENTE (1)














ARTHROSE DU GENOU (1)




Traitement médicamenteux







ARTHROSE DU GENOU (2)




Recommandations de l’Eular 2003 pour la prise en charge de la gonarthrose [1]




1. Le traitement optimal de l’arthrose du genou requiert l’association d’un traitement pharmacologique et non pharmacologique.


2. Ce traitement doit être individualisé en tenant compte des facteurs de risque propres au genou (obésité, contraintes mécaniques, activité physique), des facteurs de risque généraux (âge, polymédication, etc.), de l’intensité de la douleur et du handicap qu’elle entraîne, de la présence de signes inflammatoires (particulièrement les épanchements), de la localisation et du degré de l’atteinte structurelle.


3. Le traitement non pharmacologique doit inclure une éducation régulière du patient, des exercices, l’utilisation de dispositifs d’aide (cannes, semelles, attelles) et une perte de poids.


4. Le paracétamol est l’antalgique de premier choix. En cas de succès, la prise doit être poursuivie à long terme.


5. Les applications d’anti-inflammatoires (AINS) ou de capsaïcine sont efficaces et sans danger.


6. Les AINS devraient être utilisés chez les patients qui ne répondent pas au paracétamol. En cas de risque gastro-intestinal, il faut préférer les coxibs.


7. Les opioïdes, avec ou sans paracétamol, représentent une option en cas de contre-indication ou d’inefficacité des AINS.


8. Les antiarthrosiques d’action lente ont un effet symptomatique et peuvent modifier le cours de la maladie.


9. Les injections intra-articulaires de corticostéroïdes à longue durée d’action sont indiquées en cas de flambée inflammatoire, surtout s’il y a épanchement concomitant.


10. Les prothèses devraient être proposées aux patients avec douleur réfractaire, handicap certain et évidence radiologique de la gonarthrose.






VISCO-SUPPLÉMENTATION


Il s’agit de produits visant à rétablir les propriétés visco-élastiques du liquide articulaire d’une articulation arthrosique, et, de ce fait, à réduire la douleur et la gêne, et à améliorer la mobilité articulaire. Comme le mécanisme d’action de ces produits est encore partiellement inconnu, certains utilisent la dénomination de visco-induction du fait de leur effet retardé.


Ces produits ne sont pas considérés comme des médicaments mais sont classés dans la catégorie des « dispositifs médicaux » du dictionnaire Vidal, sauf l’un d’eux qui bénéficie d’une ancienne AMM. Ils sont regroupés sous la dénomination internationale de hyaluronates, avec trois classes :



La plupart sont disponibles en pharmacie, mais certains doivent être commandés directement au laboratoire fabricant avec une ordonnance du prescripteur. Les prix sont très variables, le remboursement (uniquement dans le cadre du traitement de l’arthrose après échec des antalgiques et échec ou intolérance des AINS, et dans la limite d’un traitement par an et par articulation), se faisant sur la base d’un tarif de responsabilité de 100 €.


Le choix entre les différents produits reste difficile, malgré des études comparatives entre eux et, en pratique, en plus des habitudes des prescripteurs, le nombre d’injections à réaliser et le prix peuvent entrer en considération.


Le traitement habituel, en particulier au genou, consiste en 3 injections de 1 ampoule de produit à 1 sem. d’intervalle, par voie intra-articulaire, avec les précautions habituelles d’asepsie et après évacuation d’un éventuel épanchement. Pour d’autres articulations, ou pour certains produits, le nombre d’injections ou le rythme peuvent être différents.


Il est recommandé que l’injection, qui doit être faite par un rhumatologue, un chirurgien orthopédiste ou un médecin de médecine physique et de réadaptation, soit suivie d’une période de repos physique, et parfois de l’application d’une poche de glace.




Pour la désinfection cutanée, en général, il est conseillé dans les notices d’éviter les produits à base d’ammonium quaternaire (chlorure de benzalkonium) ou de chlorhexidine qui sont susceptibles d’entraîner une précipitation du produit. Une rougeur ou un œdème local modéré peuvent survenir après l’injection ; très rarement une réaction inflammatoire articulaire conduit à évacuer le genou et à prescrire un AINS. Ce traitement ne doit pas être renouvelé dans la même articulation avant 6 à 9 mois.


L’indication principale est l’arthrose du genou, mais une hauteur « suffisante » de cartilage restant semble nécessaire pour que l’effet soit appréciable. Certains des produits peuvent être injectés dans la hanche, voire dans la trapézométacar-pienne, la cheville, l’épaule, de préférence sous contrôle radiographique.


Le produit doit être conservé, et injecté, à température ambiante.



VISCO-SUPPLÉMENTATION














SYNDROME FÉMORO-PATELLAIRE






ARTHROSE DE LA HANCHE (1)


Chaque cas de coxarthrose impose un programme thérapeutique « personnalisé ».


Les traitements médical et chirurgical se complètent ou se succèdent dans un grand nombre de cas.


Le traitement chirurgical ne doit pas être considéré comme vivant des échecs du traitement médical ; il doit être discuté, sinon indiqué, au cours de l’évolution d’une coxarthrose, afin de poser à temps l’indication de l’opération la mieux adaptée, qu’il s’agisse d’une coxarthrose primitive ou secondaire.





Traitement médicamenteux


Le traitement médical est toujours indiqué dans les coxarthroses récentes, primitives ou secondaires, tant que le retentissement en est tolérable et que l’aggravation radiologique reste discrète.


Quand la coxarthrose se résume à une simple gêne ou à un « fond douloureux » peu intense, il comporte essentiellement la prescription d’antalgiques usuels.




Quand les manifestations sont plus intenses, la prescription d’un AINS est indiquée :



Chez certains sujets la prescription d’AINS doit être maintenue de façon prolongée, mais dans ce cas à la dose minimale active, et en renforçant la surveillance au long cours.



ARTHROSE DE LA HANCHE (2)



Traitement chirurgical




Autres formes de coxarthrose


L’indication de la mise en place d’une prothèse totale de hanche est justifiée devant une forme évoluée anatomiquement, responsable d’une gêne fonctionnelle et d’une douleur non contrôlées par le traitement médical, si l’état du patient le permet.









ARTHROSE DE LA HANCHE (3)



Prothèse






ARTHROSE DE LA HANCHE (4)




Recommandations de l’Eular 2004 pour la prise en charge de la coxarthrose [1]




1. La prise en charge optimale de la coxarthrose repose sur une combinaison de traitements non pharmacologiques et pharmacologiques.


2. Le traitement de la coxarthrose doit être adapté en fonction :







3. Les traitements non pharmacologiques de la coxarthrose devraient inclure des mesures d’éducation, des exercices physiques (kinésithérapie) afin de maintenir la trophicité musculaire et la mobilité de la hanche, des aides techniques (cannes, semelles), et une réduction du poids en cas d’obésité ou de surpoids.


4. En raison de son efficacité et de sa tolérance, le paracétamol (jusqu’à une dose de 4 g/j) est l’antalgique oral de premier choix pour les douleurs légères à modérées et, en cas de succès, l’antalgique oral à long terme de préférence.


5. Les AINS, à la dose efficace la plus faible possible, peuvent être associés ou substitués chez les malades ne répondant pas au paracétamol. Chez les patients à risque digestif, une association AINS non sélectif avec gastroprotecteur peut être utilisée.


6. Les antalgiques à base d’opioïdes, avec ou sans paracétamol, sont des alternatives utiles pour les patients chez qui les AINS sont contre-indiqués, inefficaces et (ou) mal tolérés.


7. Les antiarthrosiques d’action retardée (glucosamine, chondroïtine sulfate, diacerhéine, extraits d’insaponifiables d’avocat ou de soja, et acide hyaluronique) ont un effet symptomatique et une faible toxicité, mais les effets-taille sont faibles, les patients susceptibles d’en bénéficier le plus ne sont pas identifiés, les modifications structurelles cliniquement significatives et les aspects pharmaco-économiques ne sont pas correctement établis.


8. Les injections intra-articulaires de corticoïdes (radio- ou écho-guidées) peuvent être envisagées chez les patients souffrant d’une poussée évolutive ne répondant pas aux antalgiques ou aux AINS.


9. L’ostéotomie ou les mesures de chirurgie préventive peuvent être envisagées chez les adultes jeunes souffrant d’une coxarthrose, en particulier en cas de dysplasie ou de coxa vara/valga.


10. La mise en place d’une prothèse de hanche peut être envisagée chez les patients avec une coxarthrose radiologiquement évidente qui souffrent d’une douleur rebelle ou d’un handicap.





CERVICALGIES (1) AIGUËS – TORTICOLIS


Très fréquente chez le sujet jeune, soit après un effort, soit spontanément, sans que le mécanisme puisse toujours être affirmé (accident de blocage discal, entorse, contracture musculaire, épisode viral), la crise aiguë du torticolis est souvent associée après la trentaine à une cervicarthrose.


Il ne faut pas méconnaître la situation, très rare, où elle représente la première manifestation d’une spondylodiscite infectieuse, d’une métastase cancéreuse, ou de certaines formes de chondrocalcinose.









MYORELAXANTS (1)














CERVICALGIES (2) CHRONIQUES – CERVICARTHROSE


Le traitement, qui comporte 2 volets, médicamenteux et non médicamenteux, doit tenir compte de l’intensité de la douleur et de la gêne fonctionnelle, de la durée de la poussée, des facteurs d’entretien.





Traitements médicamenteux


Pour des douleurs subaiguës et modérées, on prescrit seul ou on associe de façon variable :



qui peuvent être poursuivis pendant plusieurs semaines ou mois, s’ils sont efficaces et bien tolérés.


Dans les poussées intercurrentes plus douloureuses, on pourra prescrire :



Dans les cas où des manifestations neurovégétatives existent, impressions vertigineuses, bourdonnements d’oreille, dont l’examen ORL n’aura pas mis en évidence de cause précise et dont la relation directe avec la cervicarthrose n’est pas prouvée, on pourra associer, par cures de 1 à 2 mois :





DORSALGIES CHRONIQUES – DORSAGO


Les dorsalgies n’étant qu’un symptôme, il faut s’attacher à leur retrouver ou à écarter une de leurs causes organiques :



Les diagnostics retenus ensuite sont :







Insuffisance dorsale douloureuse des femmes jeunes


Ce tableau clinique, très fréquent, est caractérisé par la survenue de dorsalgies moyennes, déclenchées ou aggravées par la position assise : secrétaires, dactylos, saisie informatique devant un écran, couturières, mécano-graphes, etc., à l’occasion d’un surmenage dorsal et surtout d’un état dépressif.


La sensation de brûlures dorsales en est très évocatrice.


Le traitement en est difficile, malgré le bon pronostic du syndrome.







NÉVRALGIE CERVICO-BRACHIALE (1)



Névralgie cervico-brachiale (NCB) commune


Dans la majorité des NCB, il existe une phase initiale nettement plus douloureuse, avec souvent recrudescence nocturne, qui dure 2 à 3 sem. 80 % des névralgies cervico-brachiales communes guérissent dans un délai maximum de 8 sem.




May 31, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on SYMPTOMATIQUES D’ACTION LENTE (1)

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