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SALPINGITES










SARCOÏDOSE






Signes cliniques et paracliniques


Les diverses localisations sont :



Pulmonaires


Elles sont très fréquentes.





C’est bien souvent une découverte radiologique fortuite.















SATURNISME CHEZ L’ENFANT









SCARLATINE









SCHIZOPHRÉNIE





Signes cliniques


Le signe principal est la discordance qui se traduit dans les domaines de :





il existe un détachement du malade par rapport à la réalité, un retrait du monde extérieur.


Le début peut revêtir plusieurs formes et apparaît chez l’adulte jeune.


Il peut être marqué par :




À la période d’état, la schizophrénie peut revêtir l’une des quatre formes suivantes :










SCHWARTZ-BARTTER (syndrome de)










SCLÉRODERMIE








SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)





Généralités cliniques


De ces notions anatomiques se dégage l’évolution de la maladie. Elle comprend deux phases, une phase dite « rémittente », initiale, faite de poussées successives partiellement ou totalement régressives polymorphes (cf. infra), et une seconde hase progressive et caractérisée par une lente aggravation des symptômes. La maladie est fréquente, surtout chez la femme. On estime qu’elle concerne 50-60 000 personnes en France.


Le diagnostic de sclérose en plaques repose sur la mise en évidence clinique et paraclinique de poussées en différents points du système nerveux central (dissémination spatiale et temporelle); sur l’évolution caractéristique de la maladie, sur les anomalies évocatrices du LCR et surtout de l’IRM. Il s’agit néanmoins d’un diagnostic d’élimination et des examens sont toujours nécessaires pour éliminer d’autres affections. Enfin, la SEP n’est jamais un diagnostic urgent, et c’est avec prudence que l’on établit puis qu’on annonce le diagnostic.


Il existe un grand polymorphisme clinique et évolutif qui rend difficile toute schématisation.


Symptômes de début les plus courants :






La forme évoluée comporte une atteinte motrice d’un ou deux membres inférieurs avec hypertonie et signes pyramidaux, des troubles cérébelleux aggravant la gêne à la marche et aux mouvements volontaires des membres supérieurs, des troubles urinaires (incontinence) et génitaux (impuissance) et parfois des troubles psychiques (troubles du caractère, syndrome dépressif, éventuellement détérioration intellectuelle).



Examens complémentaires


La ponction lombaire (→) peut retrouver des anomalies caractéristiques du LCR : protéinorachie un peu élevée, vers 0,60; 0,80 g/L, toujours inférieure à 1 g; réaction inflammatoire modérée avec une réaction cellulaire inférieure à 20 lymphocytes/ mm3; augmentation des gamma-globulines supérieure à 15 % avec plusieurs pics (bandes oligoclonales).


Un examen ophtalmologique est nécessaire (fond d’œil, champ visuel, vision des couleurs, examen orthoptique en cas de diplopie).


Surtout :




La biologie sanguine est normale.


Il convient d’éliminer d’autres diagnostics prioritaires :








Étiologie


Si les lésions anatomiques de la SEP sont bien connues, impliquant une réaction inflammatoire et lymphocytaire au sein du système nerveux central, les causes en restent inconnues. On sait actuellement que :








Principes de traitement


Dans cette maladie chronique il faut savoir se garder d’une attitude résignée ou au contraire trop agressive.


La kinésithérapie a une importance capitale, elle doit maintenir les forces existantes, éviter les rétractions, sans fatiguer les muscles. Elle se fait au domicile ou en centre de réadaptation (cf. illustration).


En cas de spasticité (raideur pyramidale), myorelaxants : baclofène (Liorésal, 30 à 60 mg/j) ou dantrolène (Dantrium, 100 à 300 mg/j) en surveillant les transaminases.


Rééducation et traitement des vessies neurologiques en collaboration avec un urologue.


Traitement de la poussée quand elle est handicapante : corticoïdes en perfusion (flashs de 1 000 mg de Solu-Médrol) pendant 3-5 jours : ceci améliore l’évolution immédiate de la poussée mais n’influencerait pas le pronostic à long terme. Vérifier que l’ECBV est stérile, qu’il n’existe pas d’infection évolutive.




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Jun 17, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on S

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