R
R 1. (angl. R). Symbole du röntgen. 2. Symbole du quotient respiratoire.
R 1. Abréviation de Recipe. 2. Abréviation de rough.
Ra (angl. Ra). Symbole chimique du radium.
RAA Abréviation de rhumatisme articulaire aigu.
RAAB (SYNDROME DE) (angl. Raab’s syndrome). Association d’une obésité, d’une héméralopie, d’une rétinite pigmentaire et de troubles psychiques.
RABIQUE adj. (angl. rabic). Qui se rapporte à la rage.
RABOT (SIGNE DU) (angl. plane sign). Frottement douloureux de la patella sur la trochlée, signe d’arthrose fémoro-patellaire.
RABSON-MENDENHALL (SYNDROME DE) (angl. Rabson-Mendenhall syndrome). Affection à transmission autosomique récessive comportant un diabète insulinorésistant et des malformations diverses.
RACE s. f. (angl. race). Groupe d’individus qui se différencient des autres groupes de la même espèce par un ensemble de caractères héréditaires communs (morphologiques, anatomiques, sérologiques, etc.). En anthropologie, la classification raciale la plus généralisée est celle basée sur la couleur de la peau : blanche, jaune et noire. Elle comprend un nombre plus ou moins important de sous-divisions. Dans un sens plus limité, lignée généalogique.
RACÉMEUX adj. (angl. racemose). Qui est disposé en grappe.
RACÉMIFORME adj. (angl. racemiform). En forme de grappe.
RACÉMIQUE adj. (angl. racemic). Se dit d’un mélange équimoléculaire d’isomères optiques, optiquement inactif.
RACÉMISATION s. f. (angl. racemization). Transformation d’un composé optiquement actif en un composé racémique.
RACHIALGIE s. f. (angl. rachiodynia). Douleur localisée au niveau du rachis.
RACHIANALGÉSIE s. f. (angl. spinal analgesia). RACHIANESTHÉSIE.
RACHIANESTHÉSIE s. f. (angl. spinal anesthesia). Anesthésie de la partie inférieure du corps, par injection dans l’espace sous-arachnoïdien, par ponction lombaire, d’un produit anesthésique. SYN. RACHIANALGÉSIE, ANESTHÉSIE RACHIDIENNE.
RACHICENTÈSE s. f. (angl. lumbar puncture). Ponction lombaire permettant d’évacuer et de prélever, sans aspiration, le liquide céphalorachidien ou d’injecter un médicament ou un produit de contraste. SYN. PONCTION LOMBAIRE.
RACHICOCAÏNISATION s. f. CORNING (ANESTHÉSIE DE).
RACHIDIEN adj. (angl. spinal, rachidial, rachidian). Qui se rapporte ou qui appartient à la colonne vertébrale (ou rachis). SYN. SPINAL.
RACHIODYNIE s. f. (angl. rachiodynia). RACHIALGIE.
RACHIPAGE s. m. (angl. rachipagus). Monstre fœtal double dont les deux composants sont unis par le rachis.
RACHIS s. m. (angl. vertebral column). Colonne vertébrale.
RACHISCHISIS s. m. (angl. rachischisis). Fissure congénitale, partielle ou totale, de la colonne vertébrale. POSTÉRIEUR (angl. posterior —). SYN. (peu usité) de SPINA-BIFIDA.
RACHITIGÈNE adj. (angl. rachitogenic). Qui provoque ou favorise le rachitisme.
RACHITIQUE adj. (angl. rachitic). 1. Qui se rapporte au rachitisme. 2. Qui est atteint de rachitisme.
RACHITISME s. m. (angl. rickets). Maladie de la période de croissance, presque toujours due à une carence en vitamine D, bien qu’elle puisse être en relation avec différentes altérations du métabolisme du calcium et du phosphore (rachitisme vitamino-résistant). Elle se caractérise cliniquement par des symptômes osseux (déformation crânienne, cranio-tabès, fontanelle élargie, chapelet costal, proéminence malléolaire), une hyperlaxité articulaire, une hypotonie musculaire, ainsi qu’une tendance aux pneumopathies et aux infections à répétition. SYN. GLISSON (MALADIE DE). FŒTAL (angl. fetal —). ACHONDROPLASIE. HÉMORRAGIQUE (angl. infantile scurvy). Scorbut infantile. HYPOPHOSPHATÉMIQUE FAMILIAL (angl. X-linked hypophosphatemic —). Affection héréditaire transmise selon le mode dominant lié au sexe. Elle se traduit par un rachitisme sévère, résistant à la vitamine D, apparaissant vers l’âge de 2 à 3 ans, et comportant une hypophosphatémie, une hyperphosphaturie et une hyperphosphatasémie. Elle est à l’origine d’un nanisme harmonieux. SYN. RACHITISME VITAMINO-RÉSISTANT HYPOPHOSPHATÉMIQUE DE FANCONI. TARDIF (angl. late —). Rachitisme apparaissant chez le grand enfant et chez l’adolescent et ressemblant au rachitisme vrai.
RACHITOME s. m. (angl. rachitome). Instrument pour ouvrir le canal rachidien sans léser la moelle à l’autopsie.
RACHITOMIE s. f. (angl. rachiotomy, rachitomy). Incision d’une vertèbre ou du rachis.
RACINE s. f. (NA. radix). (angl. root). En anatomie, origine d’une structure (par exemple racine nerveuse) ou partie constituant la base, le point d’implantation, d’un organe (par exemple racine d’une dent). PILEUSE (NA. — pili). (angl. hair —). Partie du poil incluse dans la peau. RACHIDIENNE (NA. — nervi spinalis). (angl. nerve —). Chacune des deux racines par lesquelles chaque nerf rachidien se détache de la moelle épinière. Les racines rachidiennes se réunissent dans le canal rachidien juste avant de traverser le trou de conjugaison, pour former le nerf rachidien. RACHIDIENNE ANTÉRIEURE (NA. — anterior nervi spinalis). (angl. anterior — of spinal nerve). Racine rachidienne qui comprend les fibres motrices nées de la corne antérieure de la mœlle et qui s’unit à la racine postérieure après le ganglion spinal. RACHIDIENNE MOTRICE (angl. motor — of spinal nerve). RACINE RACHIDIENNE ANTÉRIEURE. RACHIDIENNE POSTÉRIEURE (NA. — posterior nervi spinalis). (angl. posterior — of spinal nerve). Racine rachidienne qui comprend les fibres sensitives, qui parviennent au sillon collatéral postérieur de la moelle, et dans laquelle se trouve le ganglion spinal. RACHIDIENNE SENSITIVE (angl. sensory — of spinal nerve). RACINE RACHIDIENNE POSTÉRIEURE.
RACINE (SYNDROME DE) (angl. premenstrual sialorrhea). Syndrome salivaire prémenstruel : tuméfaction prémenstruelle des glandes salivaires et mammaires, quatre à cinq jours avant l’apparition des règles.
RAD s. m. (angl. rad). Ancienne unité de dose absorbée de rayonnements ionisants, valant 0,01 gray. GRAY.
RADIAL adj. (angl. radial). 1. Qui est disposé en rayons. 2. Qui se rapporte au radius. ATLAS ANATOMIQUE DES ARTÈRES EN ANNEXE, ATLAS ANATOMIQUE DES MUSCLES EN ANNEXE, ATLAS ANATOMIQUE DES NERFS EN ANNEXE.
RADIATION s. f. (NA. radiatio). (angl. radiation). En anatomie, groupe de fibres nerveuses qui divergent à partir d’un centre commun. ACOUSTIQUE (NA. — acustica). (angl. acoustic —). Faisceau de fibres de la partie postérieure de la capsule interne, qui s’étend du corps géniculé interne au gyrus supérieur. SYN. RADIATION AUDITIVE. OPTIQUE (NA. — optica). (angl. optic —). Faisceau de fibres nerveuses qui vont du thalamus au centre optique du lobe occipital du cerveau. THALAMIQUE (NA. — thalamicus). (angl. thalamocortical fiber, peduncle of thalamus). Ensemble des fibres qui relient le thalamus au cortex cérébral.
RADICAL s. m. (angl. radical). En chimie, groupe d’atomes possédant une individualité propre et pouvant participer à une réaction chimique comme un atome unique. Ex. radical méthyle -CH3, radical -COOH des acides organiques. ACIDE (angl. acid —). Groupement électronégatif provenant d’un acide ayant perdu un ou plusieurs protons (H+), ou d’un sel dissocié électrolytiquement. LIBRE (angl. free —). Radical chimique très réactif pouvant occasionner des lésions cellulaires. Certaines molécules (vitamines A, E…) s’opposent à cette action (antioxydants).
RADICOTOMIE s. f. RHIZOTOMIE.
RADICULAIRE adj. (angl. radicular). 1. Qui se rapporte aux racines nerveuses, en particulier à celles des nerfs rachidiens ou crâniens. 2. Qui se rapporte aux racines des dents. (SYNDROME) (angl. — nerve syndrome). Ensemble des troubles traduisant l’atteinte des racines médullaires motrices et/ou sensitives.
RADICULALGIE s. f. (angl. radiculalgia). Douleur localisée dans le territoire innervé par une racine nerveuse sensitive, due à une lésion de celle-ci.
RADICULECTOMIE s. f. (angl. radiculectomy). Excision d’une racine nerveuse, notamment d’une racine nerveuse spinale.
RADICULITE s. f. (angl. radiculitis). Inflammation d’une racine nerveuse. SYN. NÉVRITE RADICULAIRE.
RADICULOCORDONAL POSTÉRIEUR (SYNDROME) (angl. posterior cord syndrome). Ensemble des troubles associant des lésions des cordons postérieurs et des racines postérieures de la moelle. S’observe notamment dans le tabès.
RADICULOGRAPHIE s. f. (angl. radiculography). Radiographie après injection dans les espaces sous-arachnoïdiens d’un produit de contraste hydrosoluble. L’injection est pratiquée après rachianesthésie ; le produit de contraste moule le cul-de-sac dural et les gaines des racines rachidiennes. SYN. DISCORADICULOGRAPHIE, SACCORADICULOGRAPHIE.
RADICULOPATHIE s. f. (angl. radiculopathy). Toute affection des racines nerveuses.
RADIÉ adj. (angl. radiate). Qui présente des lignes rayonnant à partir d’un point central.
RADIFÈRE adj. (angl. radium containing). Qui contient du radium.
RADIO- (angl. radio-). Préfixe d’origine latine indiquant une relation avec les rayonnements (en général les rayonnements ionisants) ou avec le radius.
RADIOACTIF adj. (angl. radioactive). Qui est doué de radioactivité.
RADIOACTINIUM s. m. (angl. radioactinium). Corps formé par la désintégration de l’actinium et qui se désintègre à son tour en actinium X, avec émission de rayonnement alpha.
RADIOACTIVITÉ s. f. (angl. radioactivity). Propriété que possèdent certains corps dits radioactifs (uranium, radium, etc.) d’émettre spontanément et de façon continue des rayonnements ionisants. ARTIFICIELLE (angl. artificial —). Radioactivité produite en bombardant des atomes avec des particules (protons, neutrons, etc.) ou avec des rayonnements électromagnétiques.
RADIOAUTOGRAPHIE s. f. (angl. radioautography). AUTORADIOGRAPHIE.
RADIOBICIPITAL adj. (angl. radiobicipital). Qui se rapporte au radius et au muscle biceps.
RADIOBIOLOGIE s. f. (angl. radiobiology). Partie de la biologie qui étudie les effets des radiations ionisantes sur les tissus vivants.
RADIOCALCIUM s. m. (angl. radiocalcium). Isotope radioactif du calcium, 45Ca, employé dans l’étude du métabolisme du calcium.
RADIOCARBONE s. m. (angl. radiocarbon). Carbone-14, isotope radioactif du carbone.
RADIOCARDIOGRAPHIE s. f. (angl. radiocardiography). GAMMACARDIOGRAPHIE.
RADIOCARPIEN adj. (angl. radiocarpal). Qui se rapporte au radius et aux os du carpe.
RADIOCHIMIE s. f. (angl. radiochemistry). Branche de la chimie qui traite des actions chimiques produites par les rayonnements.
RADIOCINÉMATOGRAPHIE s. f. (angl. radiocinematography). Enregistrement cinématographique d’images radiologiques mobiles (par exemple du cœur et des vaisseaux) au moyen de l’amplificateur de luminance. SYN. CINÉRADIOGRAPHIE.
RADIOCUBITAL adj. RADIO-ULNAIRE.
RADIODERMITE s. f. (angl. radiodermatitis). Ensemble des lésions cutanées et muqueuses provoquées par une exposition aux rayons X ou à d’autres rayonnements ionisants.
RADIODIAGNOSTIC s. m. (angl. radiodiagnosis). Diagnostic établi au moyen d’examens radiologiques.
RADIODOSIMÉTRIE s. f. (angl. radiodosimetry). Dosage des rayons X.
RADIOÉLÉMENT s. m. (angl. radioelement). Élément chimique radioactif, qu’il soit naturel ou artificiel.
RADIOÉPIDERMITE s. f. (angl. radioepidermitis). Ensemble des lésions épidermiques provoquées par une exposition aux rayons X ou à d’autres rayonnements ionisants.
RADIOÉPITHÉLIOMA s. m. (angl. X-ray carcinoma). Épithélioma provoqué par les radiations ionisantes.
RADIOGÈNE adj. (angl. radiogenic). 1. Qui émet des rayons X. 2. Qui est produit par les rayons X.
RADIOGRAMME s. m. (angl. radiogram). Image photographique obtenue par les rayons X.
RADIOGRAPHIE s. f. (angl. radiography). 1. Technique d’enregistrement, sur une surface photographique sensible, d’une partie du corps exposée aux rayons X. 2. Nom donné couramment au cliché obtenu par cette technique (le terme correct, mais peu usité, est radiogramme).
RADIO-IMMUNOANALYSE s. f. (angl. radioimmunoassay). Méthode d’analyse compétitive d’une grande précision basée sur la réaction de deux antigènes identiques (l’un d’eux étant marqué avec un radio-isotope) avec leur anticorps. En médecine, elle est utilisée pour la détermination de la concentration d’hormones, d’antigènes, de médicaments, etc., dans le sang, l’urine ou les autres liquides biologiques. SYN. TECHNIQUE RADIO-IMMUNOLOGIQUE.
RADIO-IMMUNOCHIMIE s. f. (angl. radioimmunochemistry). Technique ultra-sensible de dosage faisant appel à un isotope radioactif. Elle comprend : la radio-immunodiffusion, la radioimmuno-électrophorèse, le radio-immunodosage et la radio-immunoprécipitation.
RADIO-ISOTOPE s. m. (angl. radioisotope). Isotope radioactif. ISOTOPE RADIOACTIF.
RADIOKYMOGRAPHIE s. f. (angl. radiokymography). Technique d’enregistrement radiographique des mouvements d’un organe (cœur, poumons, diaphragme). SYN. KYMOGRAPHIE. CARDIAQUE (angl. cardiac —). Tracé polygraphique des battements cardiaques au moyen des rayons X.
RADIOLABILE adj. (angl. radiolabile). Qui est susceptible d’être modifié par les rayonnements ionisants.
RADIOLÉSION s. f. (angl. radiolesion). Toute lésion provoquée par une exposition aux rayonnements ionisants. SYN. MAL DES RAYONS.
RADIOLEUCÉMIE s. f. (angl. radio-induced leukemia). Leucémie induite par une exposition à des rayonnements ionisants.
RADIOLEUCOSE s. f. RADIOLEUCÉMIE.
RADIOLOGIE s. f. (angl. radiology). Science qui traite des rayons X et des rayonnements ionisants en général, notamment en ce qui concerne leurs applications en médecine, dans le diagnostic et le traitement. INTERVENTIONNELLE (angl. interventional —). Ensemble des techniques radiologiques invasives à visée diagnostique et thérapeutique par ponctions, cathétérismes, etc.
RADIOLOGISTE s. m. RADIOLOGUE.
RADIOLOGUE s. m. (angl. radiologist). Spécialiste en radiologie.
RADIOLUMINESCENCE s. f. (angl. radioluminescence). Émission lumineuse provoquée par les rayonnements produits par des substances radioactives.
RADIOMANOMÉTRIE s. f. (angl. radiomanometry). Technique d’étude des vaisseaux et autres conduits physiologiques au moyen d’injection de substances opaques aux rayons X sous pression contrôlée.
RADIOMÈTRE s. m. (angl. radiometer). Appareil servant à détecter et à mesurer l’énergie rayonnante.
RADIOMICROMÈTRE s. m. (angl. radiomicrometer). Instrument servant à mesurer de petites variations de l’énergie rayonnante.
RADIOMIMÉTIQUE adj. (angl. radiomimetic). Se dit des substances organiques qui agissent en bloquant la mitose cellulaire, en rompant les chromosomes, en dépolymérisant les nucléoprotéines, etc., propriétés qui rappellent les effets exercés par les radiations.
RADIOMUCITE s. f. Inflammation d’une muqueuse provoquée par des rayonnements ionisants, notamment par une radiothérapie.
RADIONÉCROSE s. f. (angl. radionecrosis). Destruction des tissus par exposition à des doses trop élevées de rayonnements ionisants.
RADIONUCLÉIDE s. m. (angl. radionuclide). Nucléide radioactif.
RADIO-OPAQUE adj. (angl. radiopaque). Qui n’est pas traversé par les rayons X ou les autres rayonnements ionisants.
RADIOPALMAIRE adj. (angl. radiopalmar). Qui se rapporte à la partie externe ou radiale de la paume de la main. Ex. artère radiopalmaire.
RADIOPATHOLOGIE s. f. (angl. radiopathology). Étude des affections provoquées par une exposition excessive à des rayonnements ionisants.
RADIOPELVIMÉTRIE s. f. (angl. radiopelvimetry). Mensuration des diamètres du bassin, utilisée en obstétrique et effectuée sur des radiographies prises selon une technique déterminée.
RADIOPHOSPHORE s. m. (angl. radiophosphorus). Phosphore radioactif (phosphore-32).
RADIOPHOTOGRAPHIE s. f. (angl. radiophotography). Photographie de l’image radioscopique.
RADIOPROTECTEUR s. m. (angl. radioprotector). Substance chimique qui, administrée à un organisme vivant avant son exposition à des rayonnements, atténue les effets nocifs de l’irradiation.
RADIORÉSISTANCE s. f. (angl. radioresistance). Résistance des cellules, tissus ou organes aux effets nocifs des rayonnements. La radiorésistance dépend de la nature de l’organisme irradié, de la nature et de l’intensité des rayonnements, et de l’effet considéré. ACQUISE (angl. acquired —). Diminution de la sensibilité d’un tissu aux rayons X après expositions successives et prolongées à des doses croissantes.
RADIOSCOPIE s. f. (angl. fluoroscopy). Examen de l’image formée sur un écran fluorescent par un corps interposé entre cet écran et une source de rayons X. TÉLÉVISÉE (angl. teleradioscopy). Technique de radioscopie dans laquelle l’écran radioscopique est remplacé par une chaîne de télévision par l’intermédiaire d’un amplificateur de luminance. Le gain de luminance obtenu permet l’examen en salle éclairée avec une nette réduction de la dose de rayons X reçue par le patient. SYN. RADIOTÉLÉVISION, TÉLÉRADIOSCOPIE.
RADIOSENSIBILITÉ s. f. (angl. radiosensitivity). Sensibilité des cellules, tissus ou organes aux effets nocifs des rayonnements. La radiosensibilité dépend de la nature de l’organisme irradié, de la nature et de l’intensité des rayonnements, et de l’effet considéré.
RADIOSENSIBLE adj. (angl. radiosensitive). Qui peut être altéré par les rayonnements ionisants.
RADIOTELLURIUM s. m. (angl. radiotellurium). Isotope radioactif du tellurium.
RADIOTHÉRAPEUTE s. m. (angl. radiotherapist). Spécialiste en radiothérapie.
RADIOTHÉRAPIE s. f. (angl. radiotherapy). Emploi thérapeutique des rayonnements ionisants. On utilise souvent le terme radiothérapie pour désigner spécifiquement le traitement par les rayons X (röntgenthérapie). CINÉTIQUE (angl. kinetic —). Technique de radiothérapie utilisant un faisceau de rayonnements en déplacement continu. Le déplacement est obtenu soit par rotation de la source de rayonnement autour du malade en position fixe, soit par rotation du malade dans un faisceau fixe. DE CONTACT (angl. Chaoul’s therapy). Radiothérapie à courte distance, la distance foyerpeau n’excédant pas 10 cm. Cette technique est particulièrement utilisée en dermatologie et dans le traitement des tumeurs peu étendues et facilement accessibles. INTRACAVITAIRE (angl. intracavitary —). SYN. ENDORADIOTHÉRAPIE. PÉNÉTRANTE (angl. penetrating —). Radiothérapie effectuée sous 200 à 300 kV. Elle permet de délivrer à la tumeur des doses importantes en profondeur, en ménageant les plans superficiels. SYN. RADIOTHÉRAPIE PROFONDE. SUPERFICIELLE (angl. surface —). Radiothérapie dont les rayonnements sont absorbés pratiquement par les 2-3 cm de la peau et n’affectent pas les couches plus profondes. La tension utilisée est inférieure à 100 kV.
RADIOTHORIUM s. m. (angl. radiothorium). Isotope radioactif du thorium, de masse atomique 228. Il émet des rayonnements alpha en donnant le thorium. SYN. THORIUM-228.
RADIOTOMIE s. f. (angl. tomography). Méthode d’examen radiologique qui fournit l’image d’une tranche, d’une véritable coupe, de profondeur voulue. TOMOGRAPHIE.
RADIO-ULNAIRE adj. (angl. radioulnar). Qui se rapporte au radius et à l’ulna.
RADIQUE adj. (angl. radiation-induced). Se dit de lésions provoquées par les rayonnements ionisants, habituellement utilisés à titre thérapeutique.
RADIUM s. m. (angl. radium). Élément radioactif, de numéro atomique 88 et de masse atomique 226, qui émet des rayonnements alpha, bêta et gamma. C’est un métal alcalino-terreux blanc, ressemblant au baryum, découvert en 1898 par Pierre et Marie Curie dans les minerais d’uranium. Le radium est utilisé en radiothérapie sous forme d’aiguilles fines, introduites dans les tissus cancéreux. Symbole : Ra.
RADIUMDERMITE s. f. (angl. radiodermitits). Lésion cutanée provoquée par l’exposition au radium.
RADIUMTHÉRAPIE s. f. (angl. radium therapy). Curiethérapie utilisant le radium. CURIETHÉRAPIE.
RADIUS s. m. (angl. radius). Os qui avec l’ulna forme le squelette de l’avant-bras. ATLAS ANATOMIQUE DES OS EN ANNEXE. CURVUS (angl. radius curvus). MADELUNG (DIFFORMITÉ DE).
RADON s. m. (angl. radon). Élément gazeux, radioactif, obtenu par désintégration du radium. Numéro atomique : 86 ; masse atomique : 222. On le trouve en petites quantités dans l’air atmosphérique. Symbole : Rn.
RAEDER (SYNDROME DE) (angl. paratrigeminal syndrome). Algie craniofaciale associée à un syndrome de Claude Bernard-Horner, par atteinte progressive de la branche ophtalmique du trijumeau et du sympathique péricarotidien.
RAFFINASE s. f. (angl. raffinase). Enzyme qui hydrolyse le raffinose.
RAFFINOSE s. m. (angl. raffinose). Triholoside composé de D-glucose, D-galactose et D-fructose. SYN. MÉLITOSE, MÉLITRIOSE.
RAGE s. f. (angl. rabies). Maladie infectieuse et contagieuse grave, propre à certains animaux (chien, chat, renard, loup, chauve-souris), et transmise à l’homme par la morsure des animaux infectés. Elle est due à un virus du genre Lyssavirus (famille des Rhabdoviridae). Après une période d’incubation, qui varie de 1 à 6 mois, apparaît la maladie, une méningoencéphalite diffuse, dans laquelle on peut distinguer trois périodes plus ou moins consécutives : prodromique, avec modifications du caractère, dépression, état craintif, douleurs au niveau de la cicatrice de morsure et paresthésies ; d’excitation, avec spasmes intenses des muscles pharyngés, hydrophobie, spasmes cloniques des membres et du tronc, et troubles mentaux (accès maniaques, hallucinations) ; de dépression, avec paralysie des extrémités et des nerfs crâniens. La mort de la rage déclarée est inéluctable et survient par apnée. On a décrit des lésions spécifiques au niveau des centres nerveux, avec apparition de corps d’inclusions cytoplasmiques (corps de Negri). Le traitement découvert par Pasteur n’est efficace que pendant l’incubation et consiste en une vaccination associée à la sérothérapie. DE LABORATOIRE (angl. laboratory contamination —). Forme exceptionnelle de rage imputée à la contamination pendant la préparation du vaccin. FURIEUSE (angl. furious —). Forme de rage dans laquelle la période d’excitation est très prononcée. MUETTE (angl. paralytic —, dumb —). Forme de rage dans laquelle la paralysie est le symptôme précoce et prédominant. SYN. RAGE PARALYTIQUE. SYLVATIQUE (angl. sylvatic —). Rage des animaux sauvages. SYN. RAGE SAUVAGE.
RAGOCYTE s. m. (angl. ragocyte, RA cell). Leucocyte polynucléaire caractérisé par des granulations cytoplasmiques qui contiennent des combinaisons d’immunoglobuline G, d’immunoglobuline M et de fibrine. On le trouve dans le liquide synovial de la polyarthrite rhumatoïde. SYN. RHAGOCYTE.
RAIMISTE (SIGNE DE) (angl. Raimiste’s sign). Lorsque l’on soulève l’avant-bras et la main d’un patient parétique, la main se met en flexion immédiatement dès que l’on ne la soutient plus.
RAINURE DU DIGASTRIQUE INCISURE MASTOÏDIENNE.
RÂLE s. m. (angl. rale). Tout bruit anormal perçu à l’auscultation pulmonaire, dû au passage de l’air à travers les sécrétions obstruant les voies aériennes. BULLEUX Variété de râle souscrépitant.
RAMEAU COLLATÉRAL (angl. collateral branch). Branche sortant du tronc d’un vaisseau ou d’un nerf.
RAMEAUX COMMUNICANTS (angl. communicating branches). Ensemble de fibres nerveuses unissant les nerfs rachidiens aux ganglions de la chaîne sympathique latérovertébrale.
RAMICOTOMIE s. f. RAMISECTION.
RAMISECTION s. f. (angl. ramisection). Résection des rameaux communicants du sympathique. SYN. RAMICOTOMIE.
RAMMSTEDT (OPÉRATION DE) (angl. Rammstedt’s operation, Fredet-Rammstedt operation). FRÉDET-RAMMSTEDT (OPÉRATION DE).
RAMOLLISSEMENT s. m. (angl. softening, malacia). Processus pathologique dégénératif caractérisé par la diminution de la consistance d’un tissu. CÉRÉBRAL (angl. cerebral softening). Foyer de nécrose du tissu cérébral due à une ischémie par thrombose ou embolie artérielle, se traduisant cliniquement par une apoplexie. Histologiquement, la couleur du tissu lésé varie selon l’ancienneté de la lésion et l’on parle de ramollissement jaune, blanc, gris ou jaune. SYN. ENCÉPHALOMALACIE. GRAISSEUX DES OS (angl. bone fatty degeneration). Dégénérescence graisseuse des os, caractérisée par un agrandissement des cavités médullaires et la présence d’un liquide huileux dans la moelle du tissu spongieux. Elle est observée dans la tuberculose osseuse. HÉMORRAGIQUE (angl. hemorrhagic softening). Ramollissement d’un tissu dû à une hémorragie. MÉDULLAIRE (angl. myelomalacia). Ischémie médullaire par thrombose d’une artère spinale. MUCOÏDE (angl. mucoid softening). Type de ramollissement cérébral caractérisé par une dégénérescence mucoïde du tissu nerveux atteint. VERTÉBROBASILAIRE (angl. basilar cerebromalacia). Nécrose du tissu cérébral dans le territoire irrigué par le système artériel vertébrobasilaire : tronc cérébral, cervelet, moelle cervicale et une partie des lobes temporaux et occipitaux. Le syndrome neurologique dépend de la zone atteinte et de l’étendue des lésions.
RAMPE s. f. (NA. scala). (angl. ramp). Chacune des deux parties de la cochlée, séparées par la lame spirale : au-dessous de la lame spirale, la rampe tympanique (NA : scala tympani) qui se termine dans la fenêtre cochléaire, et au-dessus, la rampe vestibulaire (NA : scala vestibuli) qui communique avec le vestibule. TYMPANIQUE (NA. canaliculus tympanicus). (angl. tympanic canal of cochlea). Canal situé dans le rocher et livrant passage à la branche tympanique du nerf glossopharyngien.
RAMSAY-HUNT (NÉVRALGIE DE) (angl. geniculate neuralgia). Névralgie du ganglion géniculé, dans laquelle la douleur est localisée à l’oreille moyenne et au conduit auditif externe. (SYNDROMES DE) 1. (angl. dyssynergia cerebellaris). Dyssynergie cérébelleuse myoclonique, s’accompagnant d’une atrophie dento-rubrique et entraînant des myoclonies d’intention et d’action, un syndrome cérébelleux et des crises d’épilepsie. 2. (angl. zona of facial nerve). Zona du nerf facial.
RANA Genre d’amphibiens de la famille des Ranidés (grenouilles), qui sont très employés en médecine expérimentale. L’espèce Rana esculenta est la grenouille verte comestible.
RANCISSEMENT s. m. (angl. rancid). Processus d’altération des graisses exposées à l’air, à la lumière et à la chaleur, qui consiste en une oxydation avec formation d’acides gras libres et volatils.
RANDALL (SYNDROME DE) (angl. Randall’s syndrome). Glomérulopathie par dépôt de chaînes légères d’immunoglobulines observé au cours du myélome.
RANDOMISATION s. f. (angl. randomization). Méthode utilisant le hasard appliquée aux essais thérapeutiques.
RANITIDINE s. f. (angl. ranitidine). Substance antagoniste des récepteurs H2 de l’histamine, et inhibitrice de la sécrétion acide gastrique. Analogue de la cimétidine, elle est utilisée dans le traitement de l’ulcère gastro-duodénal.
RANKE (ANGLE DE) (angl. Ranke’s angle). Angle entre le plan horizontal du crâne et une ligne qui passe par le centre du bord alvéolaire et le centre de la suture nasofrontale. (CYCLE DE) (angl. Ranke’s stages). Théorie schématisant le mode d’évolution de la tuberculose en trois stades : 1) primo-infection ; 2) dissémination ; 3) tuberculose pulmonaire. Cette conception s’est avérée fausse. (« PRIMÄRKOMPLEX » DE) (angl. Ranke’s complex). Association d’atteintes ganglionnaires et pulmonaires d’origine tuberculeuse.
RANKIN (CLAMP DE) (angl. Rankin’s forceps). Clamp à trois branches utilisé dans la résection extrapéritonéale du côlon. (OPÉRATION DE) (angl. Rankin’s operation). Méthode de colectomie totale en trois temps : 1) iléostomie terminale ; 2) colectomie de la fin de l’iléon jusqu’au bas sigmoïde ; 3) amputation abdomino-périnéale du rectum.
RANSOHOFF (OPÉRATION DE) (angl. Ransohoff’s operation). Traitement chirurgical de l’empyème par des incisions cruciformes multiples de la plèvre.
RANULA s. f. (angl. ranula). Kyste renfermant de la salive, se développant dans le plancher buccal au-dessous de la langue, dû à l’obstruction et à la dilatation d’une glande salivaire ou muqueuse de cette région. SYN. GRENOUILLETTE.
RANVIER (ÉTRANGLEMENT DE) (angl. Ranvier’s node). Rétrécissement circulaire à intervalles réguliers (1 mm) observé sur les fibres nerveuses myéliniques. SYN. NŒUD DE RANVIER. (SEGMENT DE) (angl. Ranvier’s segment). Portion de la fibre nerveuse myélinique comprise entre deux étranglements de Ranvier. SYN. SEGMENT INTERANNULAIRE.
RÂPE s. f. (angl. xyster). Sorte de lime à grosses dents utilisée en chirurgie osseuse pour modeler la surface des os et plier les surfaces osseuses. (BRUIT DE) (angl. rasping murmur). Souffle rude, ressemblant au bruit d’une râpe, perçu dans certaines lésions valvulaires (rétrécissements).
RAPHANIE s. f. (angl. raphnia). Intoxication chronique attribuée aux graines du radis sauvage (Raphanus raphanistrum), ressemblant à l’ergotisme et caractérisée par des convulsions des membres.
RAPHÉ s. m. (NA. raphe). (angl. raphe). Ligne saillante produite par l’entrecroisement de fibres provenant souvent de deux parties symétriques droite et gauche d’un organe, et de ce fait située sur la ligne médiane. Ex. raphé du scrotum. ANOCOCCYGIEN (NA. ligamentum anococcygeum). (angl. anococcygeal body). Entrecroisement tendineux des fibres sphinctériennes des muscles releveurs de l’anus, s’étendant de l’anus au coccyx. DU BULBE (NA. — medullae oblongata). (angl. — of medulla oblongata). Ligne séparant les deux parties du bulbe et se continant sur la partie dorsale du pont. DU SCROTUM (NA. — scroti). (angl. scrotal —). Relief médian et vertical visible sur la face antérieure des bourses. SYN. RAPHÉ DES BOURSES. PHARYNGIEN (NA. — pharyngis). (angl. — of pharynx). Entrecroisement tendineux des muscles constricteurs du pharynx, sur la ligne médiane de la paroi postérieure du pharynx.
RAPPEL (INJECTION DE) (angl. booster dose). Nouvelle injection de vaccin pratiquée chez un sujet déjà vacciné, pour renforcer ou renouveler l’immunité.
RAPTUS s. m. (angl. raptus). Attaque brutale d’agitation violente chez un malade mental, aboutissant au suicide, à l’automutilation ou à un acte meurtrier.
RASH s. m. Éruption cutanée (en anglais) passagère, de causes diverses (maladie infectieuse, réaction allergique, etc.).
RASHKIND-MILLER (TECHNIQUE DE) (angl. Rashkind-Miller procedure). Technique de cardiologie interventionnelle créant une communication interatriale palliative dans certaines cardiopathies congénitales cyanogènes.
RASMUSSEN (ANÉVRYSME DE) (angl. Rasmussen’s aneurysm). Dilatation d’une artériole pulmonaire qui chemine dans la paroi d’une caverne tuberculeuse. Sa rupture provoque une hémoptysie souvent mortelle.
RAST Abréviation de Radio-Allergo-Sorbent Test, examen permettant de doser les immunoglobulines E spécifiques d’un allergène donné.
RASTELLI (OPÉRATION DE) (angl. Rastelli’s operation). Anatomose entre le ventricule droit et l’artère pulmonaire dans certains cas de tétralogie de Fallot.
RATE s. f. (NA. splen). (angl. spleen). Organe lymphoïde hématopoïétique et hématolytique, de consistance molle et de forme ovale aplatie, de poids moyen 200 g, de couleur rouge violacé, située dans l’hypochondre gauche, en arrière de l’estomac, au-dessous du diaphragme, audessus et en avant du rein gauche. Elle est constituée d’une capsule fibro-élastique de laquelle part un réseau de fibrilles trabéculaires, dont les espaces sont remplis de pulpe splénique, composée de sang, de cellules lymphatiques, de cellules sanguines et de cellules de soutien. Les follicules lymphatiques se trouvent sur les parois des artérioles. La rate est unie au diaphragme par le ligament phrénosplénique, s’appuie sur le ligament gastrocolique et est incluse dans l’omentum gastrosplénique. Les vaisseaux et les nerfs entrent et sortent par un hile vertical élargi situé sur le côté droit. La rate détruit les globules rouges du sang et en libère l’hémoglobine que le foie transforme en bilirubine ; elle agit comme réservoir des éléments figurés du sang, intervient dans la formation des lymphocytes et des monocytes et dans la production d’anticorps. AMYLOÏDE (angl. bacon —). RATE LARDACÉE. LARDACÉE (angl. lardaceous —). Rate présentant une infiltration amyloïde diffuse. SYN. RATE AMYLOÏDE. PORPHYROÏDE (angl. porphyry —). Rate caractérisée par la présence d’un grand nombre de nodules d’un blanc grisâtre sur fond rouge foncé. Elle est caractéristique de la maladie de Hodgkin.
RATES ACCESSOIRES (angl. accessory spleens). Petites masses de tissu splénique entourées d’une capsule propre, que l’on rencontre fréquemment au voisinage du hile de la rate. SYN. RATES SURNUMÉRAIRES.
RATHKE (KYSTE DE LA POCHE DE) (angl. Rathke’s cyst). Formations kystiques développées aux dépens des vestiges de la poche de Rathke pouvant comprimer les structures intra- et suprasellaires. SYN. CRANIOPHARYNGIOME, TUMEUR DE LA POCHE DE RATHKE. (POCHE DE) (angl. Rathke’s pouch). Diverticule de la cavité buccale embryonnaire, qui donne naissance au lobe antérieur de l’hypophyse.
RATICIDE s. m. (angl. raticide). Produit susceptible de détruire les rongeurs, notamment les rats.
RATION ALIMENTAIRE (angl. food ration). Quantité d’aliments qui doit être ingérée quotidiennement pour assurer l’entretien et la croissance de l’organisme.
RATIONALISATION s. f. (angl. rationalization). Processus mental de caractère défensif par lequel un sujet essaie de justifier, par des explications adéquates à des critères éthiques ou logiques, des idées, des sentiments ou des comportements inacceptables pour lui.
RATTUS Genre de rongeurs de la famille des Muridés, très nuisibles et pouvant servir de réservoir naturel à des virus et à des bactéries pathogènes (en particulier le bacille de la peste). Les espèces principales sont : Rattus rattus, le rat noir, Rattus norvegicus, le rat d’égout ou surmulot. Le rat blanc est une forme albinos de cette dernière espèce très utilisé comme animal de laboratoire.
RAUCITÉ s. f. (angl. hoarseness). Caractère d’une voix, d’un son rauque.
RAUQUE adj. (angl. hoarse). Se dit d’une voix rude et âpre, et comme enrouée.
RAUWOLFIA Genre d’arbres et arbustes tropicaux de la famille des Apocynacées, comptant plus de 100 espèces qui fournissent de nombreux alcaloïdes, dont certains présentent un intérêt médical, comme la réserpine. SERPENTINA Plante utilisée depuis fort longtemps en Inde pour ses propriétés sédatives. Elle est employée aujourd’hui comme hypotenseur et sédatif.
RAYMOND ET CESTAN (SYNDROME DE) (angl. Raymond-Cestan syndrome). Syndrome alterne pontique supérieur entraînant une paralysie latérale du regard et une incoordination cérébelleuse homolatérales, des paresthésies et une hémiparésie légère controlatérales.
RAYNAUD (MALADIE DE) (angl. Raynaud’s disease). Affection caractérisée par des troubles vasomoteurs symétriques des extrémités évoluant de façon paroxystique, avec apparition d’une ischémie, puis d’une cyanose et d’une asphyxie locale avec sensation de doigts morts. D’origine inconnue, elle est à distinguer du syndrome de Raynaud, secondaire à une cause déterminée. (SYNDROME DE) (angl. Raynaud’s phenomenon). Crises de pâleur suivies de cyanose et de rougeur des doigts. Le syndrome de Raynaud se différencie de la maladie de Raynaud par le fait qu’il est secondaire à diverses affections (cryoglobulinémies, thromboangéite oblitérante, collagénoses, syndrome cervico-brachial, etc.) et au traitement par les bêtabloquants. Le plus souvent asymétrique, il s’accompagne de troubles trophiques et parfois de gangrène.
RAYONNEMENT s. m. (angl. radiation, ray). 1. Propagation d’énergie sous forme d’ondes électromagnétiques ou de particules. 2. Cette énergie elle-même. ALPHA (angl. alpha radiation). Rayonnement ionisant (noyau d’hélium) émis par des corps radioactifs. BÊTA (angl. beta radiation). Rayonnement ionisant (électron) émis par des corps radioactifs. CORPUSCULAIRE (angl. corpuscular radiation). Rayonnement constitué de particules subatomiques, telles que protons, neutrons, électrons. DUR (angl. hard ray). Rayons X de courte longueur d’onde et de grande énergie. Ils sont très pénétrants. INFRAROUGE (angl. infrared ray). Rayonnement électromagnétique qui s’étend depuis la région visible du spectre (extrémité rouge, 770 nm environ) jusqu’au domaine des microondes (1 mm environ). Le rayonnement infrarouge est utilisé en médecine pour ses effets thermiques. Il permet aussi d’effectuer l’analyse qualitative et quantitative de nombreuses substances (spectrographie par infrarouge). IONISANT (angl. ionizing radiation). Tout rayonnement électromagnétique ou corpusculaire possédant une énergie suffisante pour produire, directement ou indirectement, des ions en traversant la matière. Ex. les rayons X, les rayons alpha, bêta, gamma, les flux de protons, d’électrons. MOU (angl. soft ray). Rayons X de longueur d’onde relativement grande, de faible énergie. Ils sont peu pénétrants. PRIMAIRE (angl. primary ray). Rayonnement issu directement d’une source radioactive ou du tube émetteur de rayons X. SECONDAIRE (angl. secondary ray). Rayonnement émis par toute substance irradiée par un rayonnement électromagnétique ou corpusculaire. ULTRAVIOLET (angl. ultraviolet ray). Rayonnement électromagnétique dont la longueur d’onde est comprise entre celle de la lumière visible (extrémité violette du spectre, 400 nm) et celle des rayons X (20 nm). Les rayonnements ultraviolets A, de grande longueur d’onde, se trouvent en abondance dans la lumière solaire. Les rayonnements ultraviolets B, de longueur d’onde moyenne, sont utilisés en médecine (photothérapie). Les rayonnements ultraviolets C, de courte longueur d’onde, ont des effets chimiques et bactériolytiques. Abréviation : UV.
RAYONS s. m. pl. ACTINIQUES (angl. actinic rays). Rayons lumineux susceptibles d’exercer une action chimique. CATHODIQUES (angl. cathode rays). Rayons émis par la cathode d’un tube de Crookes, qui portent une charge négative (électrons) et se déplacent en ligne droite. Leur choc avec l’anticathode du tube donne naissance aux rayons X. INFRA-X (angl. Bucky’s waves). BUCKY (RAYONS DE). LIMITES BUCKY (RAYONS DE). X (angl. X-rays). Rayonnement électromagnétique de très courte longueur d’onde (entre l’ultraviolet et les rayons gamma), découvert par Röntgen en 1895 qui ont la propriété de traverser certaines substances opaques et d’impressionner les plaques photographiques. Cette propriété est à la base des techniques radiographiques. SYN. RAYONNEMENT X, RAYONS DE RÖNTGEN.
RAYONS (MAL DES) (angl. radiation injury). MALADIE DES RAYONS.
Rb (angl. Rb). Symbole chimique du rubidium.
Re (angl. Re). Symbole chimique du rhénium.
RE-, RÉ- (angl. re-). Préfixes d’origine latine signifiant retour en arrière, répétition.
RÉACTIF s. m. (angl. reagent). Toute substance capable de produire une réaction, de déceler une réaction, ou de modifier plusieurs caractères d’une autre substance.
RÉACTION s. f. (angl. reaction, test). 1. Action contraire à une autre, ou qui tend à s’opposer à l’influence de l’agent qui l’a provoquée. 2. En physiologie, toute réponse à un stimulus. 3. En chimie, interaction de corps chimiques (dits réactifs) ayant pour résultat la formation d’autres composés (dits produits de la réaction). 4. Provocation de phénomènes iologiques spécifiques, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’organisme, au moyen d’un agent déterminé, comme méthode de diagnostic. On utilise également les termes épreuve et test. ALLERGIQUE (angl. allergic reaction). Réaction générale ou locale, notamment cutanée, du corps lorsqu’il est en contact avec une substance à laquelle il est hypersensible. ANAMNESTIQUE (angl. anamnestic reaction). Phénomène survenant chez un sujet préalablement immunisé avec un antigène déterminé, et chez lequel une nouvelle administration de cet antigène provoque une augmentation du taux d’anticorps correspondant, ou fait réapparaître l’anticorps disparu. Cette réaction se produit notamment lors des injections de rappel des vaccinations. ANAPHYLACTIQUE (angl. anaphylactic reaction). ANAPHYLAXIE. ANSÉRINE (angl. cutis anserina). SYN. CHAIR DE POULE. ANTIGÈNE-ANTICORPS (angl. antigen-antibody reaction). Réaction qui se produit lorsqu’un antigène se combine avec un anticorps spécifique. BIOLOGIQUE (angl. biological reaction). Toute méthode biochimique, sérologique, immunologique, etc., effectuée in vitro ou in vivo dans un but diagnostique. CONSENSUELLE (À LA LUMIÈRE) (angl. consensual reaction). Contraction de la pupille lors de la stimulation de l’autre œil. SYN. RÉACTION PUPILLAIRE CONSENSUELLE. DE DÉGÉNÉRESCENCE (angl. reaction of degeneration). DÉGÉNÉRESCENCE (RÉACTION DE). MYASTHÉNIQUE (angl. myasthenic reaction). Diminution de l’excitabilité faradique des muscles. MYOTONIQUE (angl. myotonic reaction). Augmentation de la contraction galvanotonique dans la myotonie congénitale (maladie de Thomsen). THÉRAPEUTIQUE NÉGATIVE (angl. negative therapeutic reaction). Ensemble de manifestations qui se présentent pendant la cure psychanalytique et qui se caractérisent par le maintien ou l’aggravation des processus pathologiques dans des circonstances où des améliorations évidentes devraient survenir. Ce phénomène est en relation avec des sentiments de culpabilité inconscients qui forcent l’individu à souffrir et empêchent la guérison.
RÉACTIONNEL adj. (angl. reactional). Qui se rapporte à une réaction ou qui survient en tant que réaction. Ex. inflammation réactionnelle.
RÉACTIVATION s. f. (angl. reactivation). 1. Réapparition de la capacité d’activité d’un organe, d’une substance, ou d’un micro-organisme (par exemple, réactivation d’un virus). 2. Réapparition des symptômes d’une maladie qui paraissait éteinte (par exemple, réactivation d’un foyer tuberculeux). 3. Virage d’une réaction sérologique qui redevient positive après avoir été pendant un certain temps négative (par exemple, réactivation d’un Bordet-Wassermann). D’UN SÉRUM (angl. — of serum). Addition d’un nouveau complément par adjonction de sérum frais à un sérum inactivé.
RÉACTIVITÉ s. f. (angl. reactivity). Capacité de répondre à des stimulations extérieures.
RÉACTOGÈNE adj. (angl. allergen). Qualifie une substance provoquant une réaction allergique ; utilisé également comme substantif.
RÉADAPTATION s. f. (angl. rehabilitation). Ensemble des mesures prises pour permettre à un ancien malade de reprendre un travail et d’occuper une place normale dans la communauté.
RÉAGINE s. f. (angl. reagin). 1. Nom, déconseillé aujourd’hui, que l’on donnait aux anticorps fixant le complément dans la réaction de Bordet-Wassermann avec le cardiolipide, utilisée pour le diagnostic de la syphilis. 2. Immunoglobulines généralement de type IgE produites en réponse à des allergènes et ayant la propriété de se fixer sur la membrane des polynucléaires basophiles et des mastocytes. Lorsque les immunoglobulines ainsi fixées réagissent avec l’antigène correspondant, il se produit une libération d’histamine et d’autres substances vasoactives (dégranulation des polynucléaires), donnant lieu à des réactions d’hypersensibilité de type I.
RÉANIMATEUR s. m. (angl. intensive care physician). 1. Médecin spécialisé chargé de veiller, pendant et après une intervention chirurgicale, au maintien ou au rétablissement de l’équilibre physiologique compromis par la maladie, l’accident ou le traumatisme chirurgical. 2. Appareil utilisé pour la respiration artificielle.
RÉANIMATION s. f. (angl. intensive care). Ensemble des mesures visant à rétablir des fonctions vitales momentanément compromises (respiration, circulation, nutrition, etc.). SYN. RANIMATION.
RÉASSOCIATION s. f. (angl. renaturation). Appariement des brins complémentaires d’un AND préalablement dénaturé. RENATURATION.
REBOND s. m. (angl. rebound). Réapparition d’une maladie après arrêt thérapeutique.
RECALCIFICATION s. f. (angl. recalcification). 1. Remplacement du calcium dans les tissus qui l’ont perdu. 2. Administration de calcium en vue d’augmenter la calcémie ou le taux du calcium contenu dans les tissus, essentiellement dans les os.
RÉCAMIER (OPÉRATION DE) (angl. Récamier’s operation). Technique d’hystérectomie vaginale.
RECEPTACULUM CHYLI CHYLE (CITERNE DU).
RÉCEPTEUR s. m. (angl. receptor). 1. Organe ou structure spécialisée (extérocepteur, intérocepteur, propriocepteur) qui reçoit un stimulus périphérique spécifique et qui est capable de déclencher une réaction appropriée. 2. Structure protéique située au niveau de la membrane cellulaire ou du noyau et possédant des sites pouvant accueillir électivement des substances endogènes ou exogènes, qui déclenchent dans la cellule des réactions spécifiques. ADRÉNERGIQUE (angl. adrenergic —). Récepteur situé dans différents organes et capable de réagir aux médiateurs chimiques adrénergiques (catécholamines). On distingue les récepteurs α-adrénergiques, sensibles à la noradrénaline, et les récepteurs β-adrénergiques, sensibles à l’isoprénaline et à l’adrénaline. La stimulation des récepteurs α provoque : vasoconstriction, contraction de l’utérus, mydriase, horripilation, inhibition de la motricité intestinale. La stimulation des récepteurs β provoque : vasodilatation, relâchement des muscles bronchiques, relâchement de la musculature de l’utérus et stimulation des effets inotropes, bathmotropes, dromotropes, et chronotropes cardiaques. CHOLINERGIQUE (angl. cholinergic —). Récepteur sensible à l’action de l’acétyl-choline situé à la terminaison des fibres post-ganglionnaires du parasympathique et les fibres préganglionnaires des systèmes sympathiques, parasympathiques, de la médullosurrénale et du muscle strié. Il en existe deux variétés appelées récepteurs muscariniques et nicotiniques. DE LA SÉROTONINE (angl. serotonin —). Récepteurs sensibles à la sérotonine dont la répartition est ubiquitaire. DES LDL (angl. LDL —). Récepteur membranaire fixant les LDL et les faisant passer dans les cellules. Le foie en est particulièrement riche. DOPAMINERGIQUE (angl. dopamine —). Récepteur sensible à la dopamine et présent au niveau de certains vaisseaux (du rein et de l’intestin) et du système nerveux central. HISTAMINIQUE (angl. histamine —). Récepteur sensible à l’histamine. Ils sont de trois sortes : récepteurs H1 au niveau des capillaires, des bronches et de l’intestin qui provoquent dilatation capillaire avec baisse de la pression artérielle et contraction des muscles lisses ; H2 au niveau de l’estomac, du cœur et de l’utérus qui provoquent sécrétion gastrique, contractions utérines et tachycardie ; H3 au niveau cérébral. INSULINIQUE (angl. insulin —). Récepteur permettant à l’insuline de franchir la barrière cellulaire, et dont l’insulinémie régule l’activité. MORPHINIQUE (angl. opiate —). Récepteurs cérébraux sensibles à la morphine exogène et endogène (endorphine). SYN. RÉCEPTEUR OPIACÉ. MUSCARINIQUE (angl. muscarinic —). Récepteur du système post-ganglionnaire du parasympathique don’t l’excitation provoque : bradycardie, hypotension, dilatation artériolaire, contraction bronchique et intestinale. NICOTINIQUE (angl. nicotinic —). Récepteur des relais ganglionnaires du système nerveux autonome et de la jonction neuromusculaire dont l’excitation provoque : tachycardie, hypertension et accélération du péristaltisme.
RÉCEPTIVITÉ s. f. (angl. susceptibility). 1. Aptitude de l’organisme à recevoir des impressions provoquées par des excitations internes ou externes. 2. Sensibilité plus ou moins grande d’un organisme ou d’un individu à contracter certaines maladies.
RÉCESSIF adj. (angl. recessive). Qualifie un allèle ou une mutation n’influençant pas le phénotype à l’état hétérozygote. (Contraire : dominant.)
RÉCESSIVITÉ s. f. (angl. recessivity). Propriété d’un gêne qui ne se manifeste que chez l’homozygote.
RÉCESSUS s. m. (NA. recessus). (angl. recess, recessus). En anatomie, fossette, dépression ou petite cavité. COSTODIAPHRAGMATIQUE (NA. — costodiaphragmaticus pleurae). (angl. costodiaphragmatic recess). Sinus pleural situé à l’union des plèvres costale et diaphragmatique. DE LA BOURSE OMENTALE (NA. — bursae omentalis). (angl. recess of omental bursa). Prolongement droit de la bourse omentale. COSTOMÉDIASTINAL (NA. — costomediastinalis pleurae). (angl. costomediastinal sinus). Sinus pleural situé à l’union de la plèvre médiastinale avec la plèvre costale. DUODÉNAL INFÉRIEUR (NA. — duodenalis inferior). (angl. inferior duodenal recess). Repli du péritoine le long de la partie inférieure et externe de la portion ascendante du duodénum. DUODÉNAL SUPÉRIEUR (NA. — duodenalis superior). (angl. superior duodenal recess). Repli du péritoine le long de la partie supérieure et externe de la portion ascendante du duodénum. DUODÉNOJÉJUNAL (NA. — duodenalis). (angl. duodenal recess). Repli du péritoine qui, depuis la paroi antérieure de la portion terminale du duodénum, fait le tour pour s’unir avec le péritoine pariétal. DU VESTIBULE COCHLÉAIRE (NA. — sphericus vestibuli). (angl. spherical recess of vestibule). Petite dépression de la paroi interne du vestibule osseux de l’oreille interne, située audessous de la fossette semi-ovoïde. Elle répond au saccule. ELLIPTIQUE DU VESTIBULE (NA. — ellipticus vestibuli). (angl. elliptical recess of vestibule). Petite dépression de la paroi interne du vestibule osseux de l’oreille interne, située audessus du récessus cochléaire. Elle répond à l’utricule. SYN. FOSSETTE ELLIPTIQUE. ÉPITYMPANIQUE (NA. — epitympanicus). (angl. epitympanic recess). Étage supérieur de la caisse du tympan, ouvert en arrière dans l’aditus ad antrum et contenant la tête du malléus et le corps de l’incus. SYN. ATTIQUE. ILÉOCÆCAL (NA. — ileocaecalis). (angl. ileocaecal recess). Bourse péritonéale longue et étroite derrière le repli iléocæcal. INFRADUODÉNAL (NA. — infraduodenalis). (angl. infraduodenal recess). Récessus péritonéal en dessous de la troisième portion du duodénum. LATÉRAL DU QUATRIÈME VENTRICULE (NA. — lateralis ventriculi quarti). (angl. lateral recess of the fourth ventricle). Diverticule latéral de la cavité du quatrième ventricule, qui s’étend jusqu’à l’ouverture latérale de ce ventricule. OPTIQUE (NA. — opticus). (angl. optic recess). Diverticule de la paroi antérieure de la cavité du troisième ventricule. PHARYNGIEN (NA. — pharyngeus). (angl. pharyngeal recess). Dépression des parois latérales du rhinopharynx de chaque côté de l’orifice des trompes auditives. PIRIFORME (NA. — piriformis). (angl. piriform recess). Récessus de la paroi pharyngée. PLEURAL (NA. — pleuralis). (angl. pleural recess). Cul-de-sac formé par l’angle de réflexion de la plèvre pariétale sur la plèvre viscérale. SUPÉRIEUR DE LA MEMBRANE TYMPANIQUE (NA. — superior membrana tympanica). (angl. Prussak’s space). Espace à l’intérieur de l’attique entre le ligament externe du malleus, la membrane de Shrapnell et le col du malleus.
RECEVEUR s. m. (angl. recipient). Individu qui bénéficie d’une transfusion sanguine, d’une greffe tissulaire ou d’une transplantation d’organe. UNIVERSEL (angl. universal —). Individu de groupe sanguin AB capable de recevoir une transfusion de n’importe quel sujet, car son sérum, dépourvu d’agglutinine, n’agglutine aucune hématie.
RECHLORURATION s. f. Introduction de chlorure de sodium dans un organisme qui en est partiellement privé.
RECHUTE s. f. (angl. relapse). Réapparition d’une maladie pendant la période de convalescence de celle-ci, c’est-à-dire avant d’avoir recouvré une santé complète. À ne pas confondre avec récidive.
RÉCIDIVE s. f. (angl. recurrence). Réapparition d’une maladie après une période plus ou moins longue de santé complète. À ne pas confondre avec rechute.
RÉCIDIVITÉ s. f. (angl. recurrence rate). Capacité de récidiver. Se dit en particulier des tumeurs.
RECKLINGHAUSEN (CANAL DE VON) (angl. Recklinghausen’s canal). Nom donné aux petits canaux lymphatiques du tissu conjonctif, que l’on considère comme étant des branches terminales des vaisseaux lymphatiques. (MALADIE DE VON) (angl. Recklinghausen’s disease). Maladie héréditaire autosomique dominante, à pénétrance complète et expressivité variable. Elle est caractérisée par l’association de taches cutanées pigmentaires (dites « taches café au lait »), de tumeurs cutanées et sous-cutanées fibreuses et de neurofibromes siégeant sur le trajet de nerfs périphériques, crâniens (notamment le nerf cochléaire) ou spinaux, et qui peuvent provoquer des troubles neurologiques. Cette affection fait partie des phacomatoses. SYN. NEUROFIBROMATOSE DE TYPE 1. (MALADIE OSSEUSE DE VON) (angl. Recklinghausen’s disease of bone). Ostéite raréfiante caractérisée par une décalcification généralisée des os avec formation de géodes pseudokystiques et fibrose médullaire, et due en général à un hyperfonctionnement des glandes parathyroïdes. SYN. OSTÉODYSTROPHIE FIBREUSE GÉNÉRALISÉE, OSTÉITE FIBROKYSTIQUE.
RECLUS (MALADIE DE) (angl. cystic mastitis). MALADIE KYSTIQUE DU SEIN.
RECOMBINAISON s. f. (angl. recombination). En génétique, modification de la distribution des gènes par enjambement de segments de chromosomes homologues durant la méiose, ce qui conduit à la formation de nouveaux génotypes. Ce processus intervient également au cours des réarrangements somatiques des gènes des chaînes d’immunoglobulines.
RECOMBINANT adj. (angl. recombinant). Produit par génie génétique.
RECOMPRESSION s. f. (angl. recompression). Application, dans un caisson spécial, d’une pression supérieure à la pression atmosphérique à des sujets qui présentent des troubles de décompression en revenant trop rapidement à la pression atmosphérique normale, après avoir séjourné sous une pression positive, en caisson, en scaphandre ou en plongée libre.
RECON s. m. (angl. recon). Le plus petit élément du chromosome capable de recombinaison. On a émis l’hypothèse qu’il serait équivalent à un nucléotide.
RECRUDESCENCE s. f. (angl. recrudescence). Reprise des symptômes d’une maladie après une rémission temporaire. À ne pas confondre avec rechute et récidive.
RECRUTEMENT s. m. (angl. recruitment). Chez un sujet atteint de lésions du nerf cochléaire, réapparition de l’audition pour des sons d’une certaine intensité.
RECT-, RECTO- (angl. rect-, recto-). Préfixes d’origine latine indiquant une relation avec le rectum. On dit aussi proct-, procto-.
RECTAL adj. (angl. rectal). Qui se rapporte au rectum. Ex. ampoule rectale.
RECTALGIE s. f. (angl. rectalgia). PROCTALGIE.
RECTITE s. f. (angl. rectitis). Inflammation du rectum. SYN. PROCTITE.
RECTOCÈLE s. f. (angl. rectocele). Hernie du rectum dans le vagin. SYN. PROCTOCÈLE.
RECTOCOCCYGIEN adj. (angl. rectococcygeal). Qui se rapporte au rectum et au coccyx.
RECTOCOCCYPEXIE s. f. (angl. rectococcypexy). PROCTOCOCCYPEXIE.
RECTOCOLITE s. f. (angl. rectocolitis). Inflammation simultanée du rectum et du côlon. ULCÉRO-HÉMORRAGIQUE (angl. ulcerative colitis). Maladie d’origine inconnue, évoluant par poussées successives marquées par un syndrome dysentérique muco-hémorragique. L’examen endoscopique montre une muqueuse congestive hémorragique, saignant au moindre contact, avec des ulcérations multiples. Le pronostic est sévère. SYN. COLITE ULCÉREUSE.
RECTOCOLOPLASTIE s. f. PROCTOCOLPOPLASTIE.
RECTOCYSTOPLASTIE s. f. PROCTOCYSTOPLASTIE.
RECTOCYSTOTOMIE s. f. (angl. rectocystotomy). PROCTOCYSTOTOMIE.
RECTOPÉRINÉOPLASTIE s. f. PROCTOPÉRINÉOPLASTIE.
RECTOPÉRINÉORRAPHIE s. f. (angl. rectoperineorrhaphy). PROCTOPÉRINÉORRAPHIE.
RECTOPEXIE s. f. (angl. rectopexy). PROCTOPEXIE.
RECTOPLASTIE s. f. (angl. rectoplasty). PROCTOPLASTIE.
RECTORRAGIE s. f. (angl. proctorrhagia). Évacuation par l’anus de sang rouge provenant du rectum. Elle se distingue du méléna caractérisé par l’évacuation de sang noir. SYN. PROCTORRAGIE.
RECTORRAPHIE s. f. (angl. rectorrhaphy). PROCTORRAPHIE.
RECTOSCOPIE s. f. (angl. rectoscopy). Examen visuel du rectum à l’aide d’un rectoscope (endoscope muni d’un dispositif d’éclairage et que l’on introduit par l’anus). SYN. PROCTOSCOPIE.
RECTOSIGMOÏDE s. m. (angl. rectosigmoid). Segment du gros intestin constitué par la partie terminale du côlon sigmoïde et la partie initiale du rectum.
RECTOSIGMOÏDECTOMIE s. f. PROCTOSIGMOÏDECTOMIE.
RECTOSIGMOÏDIEN adj. (angl. rectosigmoid). Qui se rapporte au rectum et au côlon sigmoïde.
RECTOSIGMOÏDITE s. f. (angl. proctosigmoiditis). Inflammation associée du rectum et du côlon sigmoïde.
RECTOSIGMOÏDOSCOPIE s. f. (angl. proctosigmoidoscopy). Exploration visuelle du rectum et du côlon sigmoïde au moyen d’un endoscope souple. SYN. PROCTOSIGMOÏDOSCOPIE.
RECTOSTOMIE s. f. PROCTOSTOMIE.
RECTOTOMIE s. f. (angl. rectotomy). Incision du rectum. SYN. PROCTOTOMIE.
RECTO-URÉTRAL adj. (angl. rectourethral). Qui se rapporte au rectum et à l’urètre.
RECTO-UTÉRIN adj. (angl. rectouterine). Qui se rapporte au rectum et à l’utérus.
RECTOVAGINAL adj. (angl. rectovaginal). Qui se rapporte au rectum et au vagin.
RECTOVÉSICAL adj. (angl. rectovesical). Qui se rapporte au rectum et à la vessie.
RECTUM s. m. (NA. rectum). (angl. rectum). Partie terminale du gros intestin, qui s’étend du rectosigmoïde jusqu’à l’anus. On distingue un segment supérieur, le rectum pelvien dont la partie distale élargie constitue l’ampoule rectale, et un segment inférieur, le rectum périnéal ou canal anal.
RÉCURRENCE s. f. (angl. recurrence). 1. Caractère de ce qui est récurrent. 2. Reprise évolutive d’une maladie infectieuse qui était apparemment guérie, sans qu’il y ait eu nouvelle infection.
RÉCURRENT adj. (angl. recurrent). 1. Qui revient en arrière ou vers son point d’origine. Ex. nerf récurrent, artère récurrente. 2. Qui réapparaît, se reproduit après des interruptions.
RÉCURRENTE (FIÈVRE) (angl. relapsing fever). FIÈVRE RÉCURRENTE.
RECURVATUM s. m. (angl. recurvatum). Hyperextension anormale d’une articulation.
RÉDIE s. f. (angl. redia). Second stade larvaire de certains vers trématodes. Les rédies se transforment ultérieurement en cercaires.
REDON (DRAIN DE) (angl. suction drain). Tube en polyéthylène multiperforé à une extrémité, dont l’autre extrémité est reliée à un flacon où l’on a préalablement fait le vide pour assurer un drainage aspiratif continu.
REDRESSEMENT s. m. (angl. correction). Opération chirurgicale qui a pour but de rendre à un organe dévié sa position normale.
RÉDUCTASE s. f. (angl. reductase). Toute enzyme qui catalyse la réduction d’un substrat.
RÉDUCTIBLE adj. (angl. reducible). Qui est susceptible d’être réduit.
RÉDUCTION s. f. (angl. reduction). 1. En chimie, soustraction d’oxygène à une substance chimique ; dans un sens plus général, gain d’électrons par un atome ou un ion. 2. En chirurgie, remise en place d’un organe déplacé, d’un os fracturé, d’une hernie ou d’une extrémité articulaire luxée. DES CHROMOSOMES (angl. — of chromosomes). Réduction de moitié du nombre des chromosomes du noyau (de 2n à n) lors de la méiose. SYN. RÉDUCTION CHROMATIQUE. D’UNE FRACTURE (angl. fracture —). Remise en place d’un os luxé ou fracture après incision (réduction ouverte) en regard du foyer de fracture, ou sans incision (réduction fermée).
RÉDUVIDÉS (angl. Reduviidae). Famille d’insectes de l’ordre des Hémiptères, sous-ordre des Hétéroptères. Elle comprend certaines espèces hématophages responsables de la transmission de la trypanosomiase américaine (maladie de Chagas).
REED (CELLULE DE) (angl. Reed-Sternberg cell). STERNBERG (CELLULE DE).
REED (OPÉRATION DE) (angl. Reed’s operation). Ligature veineuse pour le traitement chirurgical d’une varicocèle tubo-ovarienne.
REED-HODGKIN (MALADIE DE) (angl. Reed-Hodgking’s disease). HODGKIN (MALADIE DE).
RÉÉDUCATION s. f. (angl. rehabilitation). Ensemble des moyens visant à permettre à un sujet atteint d’une affection invalidante de recouvrer, plus ou moins complètement, l’usage de ses facultés. La rééducation s’applique le plus souvent à des patients souffrant de troubles musculaires ou articulaires avec impotence fonctionnelle, à des aphasiques et à des malades mentaux.
RÉ-ENTRÉE s. f. (angl. reentry). Excitation rétrograde d’une partie du myocarde où la conduction est arrêtée par un allongement de la phase réfractaire. Ce phénomène explique certaines extrasystoles et aussi certains flutters et tachycardies ventriculaires.
REESE (DERMATOME DE) (angl. Reese dermatome). Instrument permettant de prélever des greffons de peau très minces.
RÉFLÉCHI adj. (angl. reflected). Se dit d’un rayon lumineux ou d’une onde sonore qui a subi une réflexion.
RÉFLECTEUR s. m. (angl. reflector). Instrument permettant de réfléchir la lumière, la chaleur ou le son.
RÉFLEXE (angl. reflex). 1. s. m. Toute réponse involontaire et immédiate de structures vivantes résultant de la stimulation d’un récepteur sensible déterminé. 2. adj. Qui possède le caractère d’un réflexe. ABDOMINAL (angl. abdominal —). RÉFLEXE CUTANÉ ABDOMINAL. ABDOMINOCARDIAQUE (angl. abdominocardiac —). Chacun des réflexes cardiaques provoqués par l’excitation du sympathique abdominal. ACHILLÉEN (angl. Achilles tendon —). Extension du pied sur la jambe à la percussion du tendon calcanéen. COCHLÉOPALPÉBRAL (angl. auditory —). Réflexe provoqué par l’audition d’un son inattendu ; par exemple, l’occlusion momentanée des paupières lors d’un son violent et soudain. ACOUSTIQUE (angl. acoustic —). Contraction du muscle stapédien par la perception d’un son intense. SYN. RÉFLEXE STAPÉDIEN. ACQUIS RÉFLEXE CONDITIONNÉ. ACROMIAL (angl. acromial —). Légère flexion et rotation interne de l’avant-bras consécutive à la percussion de l’acromion. ANAL (angl. anal —). Contraction du sphincter anal provoquée par l’excitation de la peau autour de l’anus. AURICULOPALPÉBRAL (angl. cochleopalpebral —). Occlusion des paupières provoquée par une excitation tactile ou thermique de la portion profonde du méat acoustique externe et de la rampe tympanique. SYN. RÉFLEXE AUROPALPÉBRAL. AUROPALPÉBRAL RÉFLEXE AURICULOPALPÉBRAL. BICIPITAL (angl. biceps —). Contraction du biceps brachial à la suite de la percussion de son tendon au niveau du pli du coude. BREGMOCARDIAQUE (angl. bregmocardiac —). Ralentissement du rythme cardiaque provoqué par une pression exercée au niveau de la fontanelle bregmatique chez le nourrisson. BULBOCAVERNEUX (angl. bulbocavernous —). Contraction des muscles bulbocaverneux et rétraction de la verge provoquées par le pincement du gland ou de la face dorsale de la verge. BULBOMIMIQUE (angl. bulbomimic —). MONDONESI (RÉFLEXE DE). CILIAIRE (angl. ciliary —). Myosis présent dans le réflexe normal d’accommodation de l’œil. CILIOSPINAL (angl. ciliospinal —). Dilatation d’une pupille consécutive à l’irritation de la peau du cou du même côté, par excitation du sympathique. COCHLÉOPALPÉBRAL (angl. cochleopalpebral —). Fermeture brusque des paupières provoquée par un son soudain et violent. COCHLÉOPUPILLAIRE (angl. cochleopupillary —). Réaction de l’iris (contraction de la pupille suivie d’une dilatation) provoquée un bruit violent. CONDITIONNÉ (angl. conditioned —, acquired —). Réflexe qui se développe progressivement par l’association régulière d’un phénomène physiologique avec un stimulus extérieur sans relation aucune avec ce phénomène (une lumière, un bruit, par exemple). Au bout d’un certain temps, le phénomène physiologique apparaît lorsque le stimulus extérieur seul est produit (Pavlov). SYN. RÉFLEXE CONDITIONNEL, RÉFLEXE ACQUIS. CONJONCTIVAL (angl. conjunctival —). Occlusion de la paupière provoquée par l’attouchement de la conjonctive. CONSENSUEL (angl. consensual —). La stimulation d’un œil par la lumière provoque la contraction réflexe de la pupille de l’autre œil. SYN. RÉACTION PUPILLAIRE CONSENSUELLE. CONTROLATÉRAL (angl. controlateral —). Tout réflexe se produisant du côté opposé à celui où l’on exerce la stimulation. CORNÉEN (angl. corneal —). Occlusion bilatérale des paupières provoquée par l’attouchement de la cornée d’un seul côté. Ce réflexe est aboli dans l’anesthésie générale et le coma. CORNÉOMANDIBULAIRE (angl. corneomandibular —). Mouvement de la mandibule vers le côté opposé à l’œil dont on touche légèrement la cornée, la bouche étant ouverte. CRÉMASTÉRIEN (angl. cremasteric —). Contraction du muscle crémaster avec élévation du testicule du côté où l’on exerce une excitation mécanique cutanée à la face interne de la cuisse. Il correspond au niveau L1-L2. CUBITOPRONATEUR RÉFLEXE ULNAIRE. CUBOÏDODIGITAL (angl. cuboidodigital —). BECHTEREW-MENDEL (RÉFLEXE DE). CUTANÉ (angl. cutaneous —). Contraction involontaire d’un muscle ou d’un groupe de muscles provoquée par l’excitation de la région cutanée correspondante. CUTANÉ ABDOMINAL (angl. superficial abdominal —). Contractions des muscles de la paroi abdominale provoquée par l’excitation mécanique de la peau de l’abdomen. SYN. RÉFLEXE ABDOMINAL. CUTANÉ PLANTAIRE RÉFLEXE PLANTAIRE. CUTANÉOPUPILLAIRE (angl. cutaneous papillary —). SYN. RÉFLEXE CILIOSPINAL. D’ACCOMMODATION (angl. accomodation —). Adaptation de l’œil à la vision de près par contraction de la pupille, convergence des globes oculaires et augmentation de la convexité du cristallin. DARTOÏQUE (angl. dartos —). Le patient étant debout avec les jambes écartées, l’application soudaine d’un corps froid au niveau du périnée provoque une contraction du muscle lisse de la peau du scrotum (dartos). DE DÉFENSE (angl. defense —). Réflexe provoqué par un stimulus nociceptif. Par exemple, contraction des masses musculaires abdominales situées au-dessus d’une lésion inflammatoire viscérale lors de la palpation de l’abdomen. DE MORO (angl. Moro’s —). L’étirement brusque de la tête sur le cou provoque chez le nourrisson une attitude des bras en croix. DE PRÉHENSION (angl. grasp —). Flexion des doigts provoquée par l’excitation mécanique de la paume de la main. Ce réflexe est observé chez le nouveau-né, et chez les malades présentant certaines lésions des lobes frontaux. DES ADDUCTEURS (angl. adductor — of thigh). Adduction de la cuisse provoquée par la percussion du tendon du grand adducteur de la cuisse. DIGITAL (angl. Hoffman’s —). HOFFMANN (SIGNE DE). DIRECT (angl. direct —). Réflexe déclenché du côté où l’on applique la stimulation. DORSAL (angl. erector spinae —). Contraction des muscles du dos provoquée par l’excitation mécanique des téguments recouvrant les muscles sacro-lombaires. EN MASSE (angl. mass —). RIDDOCH (RÉFLEXE DE). ÉPIGASTRIQUE (angl. epigastric —). Contraction des muscles abdominaux provoquée par l’excitation mécanique des téguments de la région épigastrique ou des cinquième et sixième espaces intercostaux sur la ligne axillaire. EXTÉROCEPTIF (angl. exteroceptive —). Réflexe en réponse à des stimulations venues de l’extérieur du corps. FACIAL (angl. bulbomimic —). MONDONESI (RÉFLEXE DE). FÉMORAL (angl. femoral —). Flexion des trois premiers orteils (parfois de tout le pied) et extension du genou provoquées par la percussion de la face supéro-antérieure de la cuisse. GASTROCOLIQUE (angl. gastrocolic —). Péristaltisme colique déclenché par l’arrivée d’aliments dans l’estomac vide. GASTRO-ILÉAL (angl. gastroileal —). Ouverture de la valvule iléocolique provoquée par l’arrivée d’aliments dans l’estomac. GLUTÉAL (angl. gluteal —). Contraction des muscles fessiers provoquée par la percussion de la peau de la fesse. SYN. RÉFLEXE FESSIER. GUSTOLACRYMAL (angl. gustolacrymal —). LARMES DE CROCODILE (SYNDROME DES). HYPOCONDRIQUE (angl. hypochondrial —). Inspiration soudaine provoquée par une pression rapide exercée en dessous du bord costal inférieur. HYPOGASTRIQUE (angl. hypogastric —). Contraction des muscles abdominaux inférieurs provoquée par la percussion de la face interne de la cuisse. IDIOMUSCULAIRE (angl. muscular —). Contraction d’un muscle lors de sa percussion directe. INFRA-ÉPINEUX (angl. infraspinatus —). Extension du coude et rotation externe du bras provoquées par la percussion soudaine du muscle infra-épineux. INGUINAL (angl. Geigel’s —). GEIGEL (RÉFLEXE DE). INTEROCEPTIF (angl. deep —). Réflexe en réponse à une stimulation venue de l’intérieur du corps. INTERSCAPULAIRE (angl. scapular —). Contraction des muscles scapulaires provoquée par une stimulation de la peau de la région interscapulaire. SYN. RÉFLEXE SCAPULAIRE. LARYNGÉ (angl. cough —). Toux réflexe provoquée par l’irritation du larynx. MASSÉTÉRIN (angl. masseter —). Abaissement de la mâchoire et contraction du muscle masséter, provoqués par une percussion indirecte sur le menton, le sujet ayant la bouche entrouverte. MÉDIOPLANTAIRE (angl. medioplantar —). Extension du pied et flexion des orteils provoquées par la percussion de la région médiane de la plante du pied. MEDIOPUBIEN (angl. mediopubic —). Contraction des adducteurs par percussion de la symphyse pubienne. MONOSYNAPTIQUE (angl. monosynaptic —). Réflexe mettant en jeu une seule synapse. MOTEUR (angl. motor —). Tout réflexe dont l’effet est moteur. MYENTÉRIQUE (angl. myenteric —). La stimulation d’une région de l’intestin provoque une contraction réflexe au-dessus de cette région et un relâchement au-dessous. NASAL (angl. nasal —). Contraction faciale unilatérale provoquée par l’irritation de la muqueuse nasale du même côté. NASOPALPÉBRAL (angl. nasopalpebral —). Occlusion des paupières provoquée par la percussion de la racine du nez. Ce réflexe est aboli du côté malade dans la paralysie faciale périphérique. OCULOCARDIAQUE (angl. oculocardiac —). ASCHNER (RÉFLEXE OU PHÉNOMÈNE D’). OCULOPHARYNGÉ (angl. oculopharyngeal —). Occlusion involontaire des paupières lors d’une déglutition rapide. ŒSOPHAGOSALIVAIRE (angl. esophagosalivary —). En cas d’irritation œsophagienne, la déglutition provoque une sécrétion salivaire exagérée. SYN. RÉFLEXE DE ROGER. OLÉCRÂNIEN RÉFLEXE TRICIPITAL. OPTICOPALPÉBRAL (angl. opticofacial —). Clignement des paupières provoqué par l’approche brusque d’un objet, d’une lumière vive. SYN. RÉFLEXE À LA MENACE. OSTÉOTENDINEUX (angl. tendon —). Contraction réflexe involontaire d’un muscle ou d’un groupe de muscles provoquée par la percussion de leur tendon. Le réflexe bicipital, le réflexe tricipital, le réflexe patellaire sont des réflexes ostéotendineux. PALATIN (angl. palatal —). Déclenchement de mouvements de déglutition par la stimulation du palais mou. PALMOMENTONNIER (angl. palm-chin —). La stimulation de la paume de la main provoque du même côté la contraction de la houpe du menton ; peut s’observer dans le syndrome frontal. PARADOXAL (angl. paradoxical —). Tout mouvement réflexe d’action opposée à celle du réflexe qui est déclenché habituellement par la percussion d’un tendon ou par la stimulation mécanique d’un tégument. PATELLAIRE (angl. patellar —). Extension brusque de la jambe lors de la percussion du tendon patellaire. C’est le réflexe tendineux le plus souvent recherché. Il correspond au niveau L3-L4. SYN. RÉFLEXE ROTULIEN. PECTORAL (angl. pectoral —). Faible contraction du muscle pectoral provoquée par la percussion du tendon huméral, le bras étant en abduction et en supination légères. PÉRIOSTÉ (angl. tendon —). Réflexe déclenché par la percussion d’un os. SYN. RÉFLEXE OSSEUX. PHARYNGÉ (angl. pharyngeal —). Contraction spasmodique des muscles constricteurs du pharynx et du voile du palais, avec réaction nauséeuse, provoquée par l’attouchement de l’uvule ou l’abaissement de la langue. PHOTOMOTEUR Contraction de la pupille provoquée par la projection d’un faisceau lumineux sur l’œil. PILOMOTEUR (angl. pilomotor —). Érection des follicules pileux (« chair de poule ») sous l’effet du froid ou d’une émotion. PLANTAIRE (angl. plantar —). Flexion des orteils provoquée par une excitation mécanique du bord externe de la plante du pied. PROFOND (angl. deep —). RÉFLEXE TENDINEUX. PROPRIOCEPTIF (angl. proprioceptive —). Tout réflexe provoqué par la stimulation d’un propriocepteur du même territoire. PSYCHOCARDIAQUE (angl. psychocardiac —). Accélération des battements cardiaques provoquée par l’évocation d’une émotion passée. PSYCHOGALVANIQUE (angl. psychogalvanic —). Variation de la conductibilité électrique de la peau en réponse à des stimuli émotionnels, due à des modifications de la circulation sanguine, de la sécrétion sudorale et de la température cutanée. PUPILLAIRE (angl. pupillary —). Contraction de la pupille lors d’une stimulation lumineuse (réflexe photomoteur) ou lors de la vision d’un objet rapproché. PUPILLAIRE PARADOXAL (angl. paradoxical pupillary —). Dilatation de la pupille sous l’action de la lumière. Elle est parfois observée dans le tabès et dans la paralysie générale. RADIOPRONATEUR (angl. radial —). Pronation de l’avant-bras provoquée par la percussion de la face antérieure de l’extrémité inférieure du radius. SYN. RÉFLEXE RADIAL. RÉNORÉNAL (angl. renorenal —). Douleurs lombaires ou anurie survenant du côté sain chez un malade atteint d’une affecion rénale unilatérale (lithiase par exemple). ROTULIEN RÉFLEXE PATELLAIRE. SCAPULO-HUMÉRAL (angl. scapulohumeral —). Contraction des divers muscles de la ceinture scapulaire et du bras provoquée par la percussion du bord interne de l’omoplate. SCROTAL (angl. scrotal —). Contraction vermiculaire du muscle lisse de la peau du scrotum (dartos), provoquée par la percussion du périnée ou par l’application sur celui-ci d’un objet froid. SPINAL (angl. spinal —). Tout réflexe dépendant d’un centre situé dans la moelle épinière. STYLORADIAL (angl. radial —). Supination et flexion de l’avant-bras sur le bras provoquées par la percussion du processus styloïde du radius. Il correspond au niveau C5-C6. SUPERFICIEL (angl. superficial —). Tout réflexe provoqué par un stimulus à la surface du corps (peau ou muqueuse). SUPRAPATELLAIRE (angl. suprapatellar —). Mouvement brusque vers le haut de la patella, produit par la contraction du quadriceps en réponse à une percussion brusque sur le doigt placé sur le bord supérieur de la patella, la jambe étant en extension. SUS-ORBITAIRE (angl. supraorbital —). RÉFLEXE NASOPALPÉBRAL. TARSOPHALANGIEN (angl. tarsophalangeal —). BECHTEREW-MENDEL (RÉFLEXE DE). TENDINEUX (angl. tendon —). Tout réflexe déclenché par la percussion d’un tendon musculaire. SYN. RÉFLEXE PROFOND. TRICIPITAL (angl. triceps —). Extension de l’avant-bras sur le bras provoquée par la percussion du tendon du triceps brachial au niveau de l’olécrâne. Correspond au niveau C7. SYN. RÉFLEXE OLÉCRÂNIEN. ULNAIRE (angl. ulnar —). L’avant-bras étant fléchi et dans une position intermédiaire entre la pronation et la supination, la percussion du processus styloïde de l’ulna provoque la pronation de la main et de l’avant-bras. Correspond au niveau C8-D1. SYN. RÉFLEXE CUBITOPRONATEUR. VÉLOPALATIN (angl. palatine —). Contraction du voile du palais avec réaction nauséeuse provoquée par l’attouchement du voile du palais. VÉSICAL (angl. bladder —). Besoin d’uriner provoqué par la distension modérée de la vessie.
RÉFLEXOGÈNE adj. (angl. reflexogenic). Qui provoque ou augmente une action réflexe ; s’applique aux zones dont l’excitation déclenche un réflexe.
RÉFLEXOGRAMME s. m. (angl. reflex timing). Enregistrement graphique de la durée de la contraction et de la décontraction musculaire lors d’un réflexe ostéotendineux. Il s’agit habituellement du réflexe calcanéen. Ce réflexogramme dit calcanéen permet d’évaluer l’état fonctionnel de la glande thyroïde. Bien moins fiable que les dosages hormonaux, il est tombé en désuétude.
RÉFLEXOGRAPHE s. m. (angl. reflexograph). Instrument servant à enregistrer graphiquement un réflexe.
RÉFLEXOLOGIE s. f. (angl. reflexology). Science et étude des réflexes.
RÉFLEXOTHÉRAPIE s. f. (angl. reflexotherapy). Méthode thérapeutique qui consiste à provoquer des réactions réflexes à distance de la région malade et susceptibles d’exercer une action favorable sur elle.
REFLUX s. m. (angl. reflux). Écoulement d’un liquide dans un conduit naturel dans un sens contraire à celui de l’écoulement normal. GASTRO-ŒSOPHAGIEN (angl. gastroesophageal —). Reflux en général post-prandial, du contenu acide de l’estomac dans l’œsophage, entraînant des brûlures retro-sternales. HÉPATOJUGULAIRE (angl. hepatojugular —). Turgescence des veines jugulaires externes provoquée par la compression du foie pendant quelques secondes et témoignant d’une insuffisance ventriculaire droite. VÉSICO-URÉTÉ-RAL (angl. vesicoureteric —). Reflux de l’urine vésicale dans l’uretère. Il s’agit toujours d’un phénomène pathologique.
REFOULEMENT s. m. (angl. repression). En psychanalyse, mécanisme de défense inconscient par lequel sont maintenus ou rejetés dans l’inconscient des idées, des pulsions ou des sentiments qui ne sont pas acceptables par le sujet.
RÉFRACTAIRE adj. (angl. refractory). 1. Qui ne réagit pas ou qui réagit peu à un stimulus physique, chimique ou de toute autre nature. S’applique à une phase ou période d’activité musculaire ou nerveuse. PÉRIODE RÉFRACTAIRE. 2. Se dit d’une affection qui ne réagit pas favorablement au traitement. Ex. anémie réfractaire.
RÉFRACTÉ adj. (angl. refracted). Se dit d’un rayon lumineux ayant subi une réfraction.
RÉFRACTION s. f. (angl. refraction). Changement de la direction de propagation d’un rayonnement lorsqu’il passe d’un milieu dans un autre. (DOUBLE) (angl. double —). BIRÉFRINGENCE. DYNAMIQUE (angl. dynamic —). Réfraction oculaire lorsque l’œil se trouve dans un état actif d’accommodation. OCULAIRE (angl. ocular —). Réfraction des rayons lumineux lors de leur passage à travers les différents milieux réfringents de l’œil, de façon à former une image normale sur la rétine. STATIQUE (angl. static —). Réfraction oculaire sans intervention de l’accommodation.
RÉFRACTIVE (CHIRURGIE) (angl. refractive surgery). Modification de la forme de la cornée par des procédés chirurgicaux en cas de myopie.
RÉFRACTOMÉTRIE s. f. (angl. refractometry). Mesure du pouvoir réfringent des milieux oculaires ; détermination de l’indice de réfraction de diverses substances (liquides, gaz). Toutes ces mesures sont effectuées au moyen d’appareils appelés réfractomètres.
RÉFRANGIBLE adj. (angl. refrangible). Qui est susceptible d’être réfracté.
RÉFRIGÉRATION s. f. (angl. refrigeration). Opération consistant à abaisser la température d’un corps, ou d’un malade fébrile, et état qui en découle.
RÉFRINGENT adj. (angl. refringent). Qui a la propriété de faire dévier les rayons lumineux.
REFSUM (MALADIE DE) (angl. Refsum’s disease). Maladie dégénérative héréditaire, autosomique récessive, caractérisée par une rétinite pigmentaire, une polynévrite chronique évoluant vers une paralysie distale, une ataxie et d’autres signes cérébelleux. Elle est due à un trouble du métabolisme lipidique, avec accumulation d’acide phytanique. Elle s’accompagne d’une augmentation du taux des protéines dans le liquide céphalorachidien. Elle est associée à d’autres anomalies, moins fréquentes : ichtyose, surdité, anosmie, anomalies pupillaires et osseuses. SYN. HÉRÉDOPATHIE ATAXIQUE POLYNÉVRITIQUE.
RÉGÉNÉRATION s. f. (angl. regeneration). 1. Reconstitution d’un tissu ou d’un organe détruit. 2. Dans un sens plus limité, réparation d’un tissu lésé.
RÉGIME s. m. (angl. regimen, diet). Mode rationnel d’alimentation de l’homme sain ou malade. CÉTOGÈNE (angl. ketogenic diet). Régime comportant de grandes quantités de graisses, en vue de produire une cétose. On le prescrivait autrefois dans l’épilepsie. DÉCHLORURÉ (angl. salt free diet). Régime comportant une limitation importante du chlorure de sodium. SYN. RÉGIME DÉSODÉ. DIABÉTIQUE (angl. diabetic diet). Régime préconisé dans le diabète et comportant un apport limité en hydrates de carbone. HYPOSODÉ (angl. low salt diet). Régime comportant une restriction partielle du sodium.
RÉGION s. f. (angl. region). Partie d’une protéine. CONSTANTE En immunologie, partie relativement invariante des chaînes d’immunoglobulines ou des chaînes du récepteur des lymphocytes T. HYPERVARIABLE En immunologie, partie la plus variable des domaines V des chaînes d’immunoglobulines et des chaînes du récepteur des lymphocytes T. INGUINALE (NA. inguen). (angl. groin). Dépression anguleuse entre la racine de la cuisse et l’abdomen. LOMBAIRE (NA. regio lumbaris). (angl. lumbar —). Région de la paroi postérieure du tronc, limitée en haut par la douzième côte, en bas par la crête iliaque, et en dedans par les corps des vertèbres lombaires. PRÉCORDIALE (angl. precordium). Partie de la paroi antérieure du thorax qui répond au cœur.
RÈGLE s. f. (angl. rule). Principe, norme, loi.
RÈGLES s. f. (angl. menses). MENSTRUATION. VICARIANTES (angl. vicarious menstruation). Écoulement de sang par un organe autre que le vagin, qui accompagne des règles peu abondantes ou qui les remplace. Ce phénomène est très rare.
RÉGLISSE s. m. (angl. liquorice). Plante de la famille des Légumineuses (Glycyrrhiza glabra), dont on utilise la racine comme édulcorant et anti-ulcéreux gastrique. L’abus de réglisse peut entraîner des hypertensions artérielles sévères.
REGORGEMENT s. m. (angl. overflow). Émission involontaire d’urine par excès de remplissage de la vessie du fait d’une rétention.
RÉGRESSIF adj. (angl. regressive). Qui est caractérisé par une régression ; qui se rapporte à une régression.
RÉGRESSION s. f. (angl. regression). 1. Retour d’un tissu, d’un organe, d’un symptôme ou d’un phénomène à un stade antérieur de son évolution. 2. En psychiatrie, retour à un niveau antérieur d’adaptation, à une conduite appropriée à un âge antérieur du développement qui ne concorde pas avec l’âge et l’état social actuel de l’individu. 3. En psychanalyse, mécanisme psychique inconscient intimement lié à celui de la fixation, par lequel un sujet recommence, à un degré majeur ou mineur, à utiliser des comportements correspondant aux étapes antérieures de son développement psychosexuel (stades libidinaux).
RÉGULATEUR adj. (angl. regulator). Qui assure une régulation.
RÉGULATION s. f. (angl. regulation). Aptitude d’une cellule, d’un tissu ou d’un organisme à réagir à diverses excitations de façon à limiter les perturbations qui pourraient en résulter et à sauvegarder un état d’équilibre physiologique.
RÉGULIER adj. (angl. regular). Se dit du pouls dont toutes les pulsations se succèdent à intervalles égaux.
RÉGURGITATION s. f. (angl. regurgitation). 1. Retour des aliments de l’œsophage ou de l’estomac dans la bouche, sans nausée et sans effort. 2. Reflux du sang d’une cavité cardiaque dans l’autre, par suite d’une insuffisance valvulaire.
RÉHABILITATION s. f. RÉADAPTATION.
REHFUSS (SONDE DE) (angl. Rehfuss’ tube). Sonde gastrique utilisée pour collecter le suc gastrique après un repas d’épreuve.
REHN-DELORME (OPÉRATION DE) (angl. Rehn-Delorme operation). Traitement d’un prolapsus de la muqueuse rectale par repliement et suture de la musculaire muqueuse.
RÉHYDRATATION s. f. (angl. rehydration). Apport de liquides, quelle qu’en soit la voie, destiné à compenser une déshydratation.
REICHERT (CARTILAGE DE) (angl. Reichert’s cartilage). Cartilage du deuxième arc branchial, à l’origine de la formation de la chaîne hyoïdienne. (SYNDROME DE) (angl. Reichert’s syndrome). Névralgie du nerf tympanique : forme incomplète de névralgie glosso-pharyngée qui atteint seulement la branche tympanique du nerf glossopharyngien, caractérisée par une douleur paroxystique lancinante à l’intérieur et autour du méat acoustique externe.
REICHMANN (SYNDROME DE) (angl. Reichmann’s syndrome). GASTROSUCCORRHÉE.
REIFENSTEIN (SYNDROME DE) (angl. Reifenstein’s syndrome). Hypogonadisme masculin d’origine génétique par insensibilité des récepteurs à la testostérone.
REIL (SILLON DE) SILLON CIRCULAIRE DE L’INSULA.
REILLY (SYNDROME DE) (angl. Reilly’s phenomenon). Ensemble de perturbations provoquées expérimentalement au niveau de différents organes par une irritation du sympathique, avec vasodilatation, augmentation de la perméabilité capillaire, etc.
RÉIMPLANTATION s. f. (angl. reimplantation). Réinsertion d’un organe en situation convenable, ou à l’endroit où il était primitivement.
REIN s. m. (NA. ren). (angl. kidney). Organe pair qui sécrète l’urine, situé de chaque côté de la colonne vertébrale dans la région lombaire, en arrière du péritoine. Il a une forme ovale aplatie caractéristique. Le rein est entouré d’un tissu cellulo-adipeux, et est constitué de deux zones distinctes : une partie centrale (médullaire), qui comprend les pyramides rénales, dont le sommet, la papille, s’ouvre dans un calice mineur, et une partie périphérique (le cortex) qui comprend des tubules disposés irrégulièrement (tubules rénaux) et entourant un grand nombre de corpuscules rénaux formés de capillaires issus de l’artère rénale. Le rein sécrète l’urine selon trois mécanismes : filtration glomérulaire du plasma sanguin, réabsorption tubulaire partielle du filtrat, sécrétion tubulaire de certains constituants. En outre, le rein exerce une activité de glande endocrine, avec élaboration de substances vasopressives comme la rénine. AMYLOÏDE (angl. amyloid —). Affection rénale causée par le dépôt de substance amyloïde au niveau des capillaires glomérulaires. SYN. REIN LARDACÉ, AMYLOSE RÉNALE. ARTIFICIEL (angl. artificial —). Appareil destiné à l’épuration extracorporelle du sang en cas d’insuffisance rénale grave. Le sang du malade, prélevé d’une artère ou d’une veine, est conduit dans un dialyseur fait d’un tuyau ou de feuillets de cellophane, puis ramené dans une des veines. Par son passage continu à travers l’appareil, le sang est ainsi débarrassé des substances toxiques et ses déséquilibres hydroélectrolytiques et acidobasiques sont corrigés. SYN. HÉMODIALYSEUR. DE CHOC (angl. crush —). Insuffisance rénale aigue à la suite d’une hypotension artérielle brutale. EN ÉPONGE (angl. medullary sponge —). CACCHI ET RICCI (MALADIE DE). EN FER À CHEVAL (angl. horse shoe —). Malformation rénale caractérisée par la réunion des deux reins, habituellement au niveau de leur pôle inférieur, par un isthme transversal de tissu fibreux ou parenchymateux. FLOTTANT (angl. floating —). Déplacement plus ou moins important du rein, lié au relâchement de ses moyens de soutien. Ce phénomène est plus fréquent chez la femme et du côté droit. SYN. REIN MOBILE, NÉPHROPTOSE. (HILE DU) (NA. hilum renale). (angl. hilum of the —). Ouverture du bord interne du rein qui livre passage aux vaisseaux et aux nerfs rénaux, et au pelvis rénal. LARDACÉ (angl. lardaceous —). REIN AMYLOÏDE. MASTIC (angl. putty —). Transformation de la totalité du rein en une masse caséeuse au cours de la tuberculose rénale. PELVIEN (angl. pelvic —). Rein ectopique situé dans la cavité pelvienne. POLYKYSTIQUE (angl. polycytic —). KYSTIQUE DES REINS (MALADIE). SIGMOÏDE (angl. fused pelvic —). Rein unique formé par la fusion du pôle inférieur d’un rein avec le pôle supérieur du rein opposé. (SINUS DU) (NA. sinus renalis). (angl. renal sinus). Cavité creusée dans le parenchyme rénal et qui s’ouvre au bord interne du rein par le hile. +SURNUMÉ-RAIRE (angl. supernumerary —). Anomalie congénitale caractérisée par la présence d’un rein supplémentaire plus ou moins malformé.
REINE DES PRÉS (angl. meadow sweet). Plante de la famille des Rosacées (Spiraea ulmaria), don’t les fleurs sont utilisées comme diurétique et antirhumatismal.
RÉINFECTION s. f. (angl. reinfection). Nouvelle infection par un germe identique à celui qui a provoqué la première infection.
RÉINOCULABLE adj. Qui est susceptible d’être inoculé une nouvelle fois au même individu.
RÉINOCULATION s. f. (angl. reinoculation). Inoculation d’un micro-organisme consécutive à une inoculation antérieure du même germe chez le même individu.
RÉINSERTION s. f. (angl. reinsertion). Acte chirurgical consistant à remettre en place un muscle ou un tendon détaché de son point d’attache.
REISSEISEN (MUSCLE DE) (angl. Reisseisen’s muscles). Fibres musculaires des petites bronches.
REITER (SYNDROME DE) (angl. Reiter’s syndrome). FIESSINGER-LEROY-REITER (SYNDROME DE).
Only gold members can continue reading.
Log In or
Register to continue
Related
Stay updated, free articles. Join our Telegram channel