PULMONAIRE (2)


EMBOLIE PULMONAIRE (2)



Traitement initial de l’embolie pulmonaire (EP) aiguë non massive




Ex. : FRAGMINE : 100 UI anti-Xa/kg/12 h en SC (8 h-20 h).


En cas de suspicion clinique élevée, un traitement anticoagulant peut être débuté dans l’attente de la confirmation diagnostique.


Il n’est pas recommandé de surveiller l’activité anti-Xa en routine en cas de traitement par HBPM. En cas de traitement par HNF IV, il est recommandé l’ajustement des doses pour maintenir un allongement du TCA correspondant à une activité anti-Xa entre 0,3 et 0,7 UI/mL.


En cas d’insuffisance rénale sévère, l’HNF IV sera préférée à l’HBPM.


Il est recommandé d’initier le traitement AVK simultanément avec l’héparine, dès le premier jour. Le traitement héparinique sera arrêté quand l’INR sera stable et supérieur à 2. Cf. Modalités de prescription des AVK.


Ex. : PRÉVISCAN : 1 cp./j à adapter aux contrôles des TP et INR.






HÉPARINES STANDARDS NON FRACTIONNÉES (2) – PHARMACOLOGIE (1)









EMBOLIE PULMONAIRE (3)




Traitement au long cours après embolie pulmonaire


Il repose sur le traitement par AVK. La dose d’AVK doit être adaptée pour maintenir un INR cible entre 2 et 3. Le rapport bénéfice/risque de ce traitement doit être réévalué à intervalles réguliers. La durée du traitement est de mieux en mieux précisée dans les recommandations:






HÉPARINES STANDARDS NON FRACTIONNÉES (3) – PHARMACOLOGIE (2)






PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Pratiquer TCA, NFS, plaquettes avant traitement.


Dès que le traitement est mis en route, la surveillance biologique est quotidienne.




En cas de perfusion IV continue : 1er contrôle biologique à effectuer 6 h après le début de la perfusion et 4 à 6 h après chaque modification posologique, et à n’importe quel moment 1 fois/j.


Le prélèvement est réalisé dans une veine périphérique à distance des cathéters de perfusion, et rapidement acheminé au laboratoire.


En cas d’injections SC, 1er contrôle biologique à effectuer exactement entre les 2 premières injections et autre prélèvement après tout changement de dose.


Les injections SC se font dans l’abdomen ou à la face antérieure des cuisses, au mieux en décubitus; l’aiguille doit être perpendiculaire au pli cutané formé par l’opérateur et maintenu pendant toute l’injection.




Le relais de l’héparine par les anticoagulants oraux (AVK) doit se faire dès que possible, de façon à ce que la durée totale de l’héparinothé-rapie n’excède pas 7 à 10 j. Cf. Modalités de prescription des AVK.


Éviter toute effraction vasculaire hormis les injections IV et SC strictes.


Utiliser avec prudence en cas d’insuffisance hépatique ou rénale, d’HTA sévère et chez les sujets âgés.


Grossesse : l’héparine ne traverse pas la barrière placentaire et peut donc être utilisée prudemment pendant toute la grossesse. Surveiller les risques hémorragiques utéro-placentaires. Traitement à arrêter si possible avant une anesthésie péridurale.


Allaitement : il n’est pas contre-indiqué (pas de passage dans le lait maternel).






TRAITEMENTS APPARENTÉS À L’HÉPARINE (1)















ANTICOAGULANTS ORAUX : ANTIVITAMINES K – RÈGLES DE PRESCRIPTION




Prescription d’un traitement AVK en relais d’un traitement héparinique (cas le plus fréquent) [1]


Le relais précoce par AVK, c’est-à-dire dès le premier jour de l’héparinothérapie, est maintenant admis.


Dose initiale : tenir compte de l’âge, des fonctions hépatique et rénale et des médicaments associés. Ne pas donner de dose de charge.


Ex. : PRÉVISCAN 20 mg: 1 cp. en 1 seule prise/j à prendre le soir.


Ex. : SINTROM : 1/2 cp. × 2/j.








ANTICOAGULANTS ORAUX : ANTIVITAMINES K (2) – PHARMACOLOGIE (1)










ANTICOAGULANTS ORAUX : ANTIVITAMINES K (3) – PHARMACOLOGIE (2)









ANTICOAGULANTS : ACCIDENTS HÉMORRAGIQUES









HÉMOSTATIQUES GÉNÉRAUX EN CARDIOLOGIE (2)







ANTIARYTHMIQUES – MÉCANISMES ET CLASSIFICATION (2)



Mécanismes d’action









DIGITALIQUES (1)








PROPRIÉTÉS

Hétéroside d’origine végétale.


Les digitaliques inhibent la pompe Na+/K+, l’extrusion du Na+ étant compensée par l’échan-geur Na+/Ca2+. Il en résulte une augmentation du calcium intracellulaire à l’origine de l’effet inotrope positif. La toxicité survient lorsque l’inhibition de la pompe Na+/K+ est telle que l’homéostasie cellulaire ne peut plus être maintenue (acidose et surcharge calcique intracellulaire). L’hypoxie, l’hypokaliémie et l’hypercalcémie favorisent leur toxicité.


Les différents effets thérapeutiques des digitaliques sont:



La liposolubilité, liée au nombre de radicaux OH, conditionne les propriétés pharmacocinétiques des digitaliques.


L’absorption digestive est d’environ 70 %. L’élimination est rénale (90 %) sous forme non transformée et hépatique (10 %). La liaison aux protéines plasmatiques est faible, d’où un début d’action rapide (1 à 2 h per os; 10 à 30 min IV). La demi-vie est de 36 h et l’équilibre obtenu à partir du 6e jour. La digoxinémie ne devra donc être vérifiée qu’après ce délai.





DIGITALIQUES – INTOXICATION




Traitement curatif



May 31, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on PULMONAIRE (2)

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