Ophtalmologie
MALADIES | MÉDICAMENTS |
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Brûlures oculaires (1) 1388 | |
Brûlures oculaires (2) 1389 | |
Cataracte (1) 1390 | Collyre anti-œdémateux 1391 |
Cataracte (2) 1392 | Collyres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (1) 1393 |
Cataracte (3) 1394 | Collyres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (2) – pharmacologie 1395 |
Chalazion 1396 | Pommades corticoïdes à usage ophtalmologique 1397 |
Conjonctivites infectieuses (1) 1398 | Antibiotiques locaux (1) – collyres 1399 |
Conjonctivites infectieuses (2) 1400 | Antibiotiques locaux (2) – collyres 1401 |
Conjonctivites allergiques – Conjonctivites par sécheresse oculaire 1402 | Antibiotiques locaux (3) – pommades 1403 |
Collyres antiallergiques (1) 1404 | |
Collyres antiallergiques (2) 1405 | |
Collyres antihistaminiques H1 (anti-H1) (1) 1406 | |
Collyres antihistaminiques H1 (anti-H1)(2) – pharmacologie 1407 | |
Dacryocystite aiguë 1408 | Antiseptiques pour lavage oculaire (1) – collyres 1409 |
Antiseptiques pour lavage oculaire (2) – solutés 1410 | |
Antiseptiques pour lavage oculaire (3) – pharmacologie 1411 | |
Décollement de rétine (1) 1412 | |
Décollement de rétine (2) 1413 | |
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) (1) 1414 | |
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) (2) 1415 | |
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) (3) 1416 | Molécule à action antiangiogénique par voie intraveineuse 1417 |
Molécule à action antiangiogénique par voie intravitréenne 1418 | |
Ectropion 1420 | |
Entropion 1420 | |
Orgelet 1420 | |
Obstruction des voies lacrymales 1421 | |
Glaucomes (1) 1422 | Antiglaucomateux par voie générale (1) 1423 |
Glaucomes (2) 1424 | Antiglaucomateux par voie générale (2) 1425 |
Glaucomes (3) 1426 | Collyres antiglaucomateux (1) – collyres parasympathicomimétiques (myotiques) 1427 |
Collyres antiglaucomateux (2) – collyres bêtabloquants (1) 1428 | |
Collyres antiglaucomateux (3) – collyres bêtabloquants (2) 1429 | |
Collyres antiglaucomateux (4) – collyres bêtabloquants (3) – pharmacologie 1430 | |
Collyres antiglaucomateux (5) – collyres bêtabloquants + pilocarpine 1431 | |
Collyres antiglaucomateux (6) – collyre inhibiteur de l’anhydrase carbonique 1432 | |
Collyres antiglaucomateux (7) – collyres alpha-2-adrénergique 1433 | |
Collyres antiglaucomateux (8) – collyres sympathomimétiques 1434 | |
Collyres antiglaucomateux (9) – collyres analogues de la prostaglandine F2-alpha 1435 | |
Collyres antiglaucomateux (10) – collyres analogues de la prostaglandine F2-alpha en association 1436 | |
Hémorragies sous-conjonctivales 1437 | |
Kératites (1) 1438 | Cicatrisants cornéens 1439 |
Kératites (2) 1440 | |
Kératites (3) 1441 | |
Lentilles de contact (1) 1442 | |
Lentilles de contact (2) – accidents des lentilles 1443 | |
Oblitération de l’artère centrale de la rétine (OACR) 1444 | |
Oblitération de la veine centrale de la rétine (OVCR) 1445 | |
Plaies et corps étrangers oculaires 1446 | |
Rétinopathie diabétique (RD) 1447 | |
Sclérites – Épisclérites 1448 | |
Strabisme et autres troubles visuels de l’enfant (1) 1450 | |
Strabisme et autres troubles visuels de l’enfant (2) 1451 | |
Uvéites (1) 1452 | Collyres mydriatiques (1) 1453 |
Uvéites (2) 1454 | Collyres mydriatiques (2) – pharmacologie 1455 |
Collyres corticoïdes 1456 | |
Pommades ophtalmiques corticoïdes + antibiotiques 1457 | |
Zona ophtalmique 1458 | Antiviral antiherpétique ophtalmique 1459 |
Syndrome sec oculaire 1460 | Collyres ou gels pour œil sec (1) 1461 |
Collyres ou gels pour œil sec (2) 1462 | |
Collyres ou gels pour œil sec (3) 1463 |
BRÛLURES OCULAIRES (1)
Les brûlures oculaires sont fréquentes ; leur pronostic est surtout mauvais en cas de brûlures chimiques.
Brûlures chimiques
Traitement en urgence sur les lieux même de l’accident
Traitement en urgence en milieu ophtalmologique
Prescription
La durée du traitement est fonction de la nature et de la gravité des lésions.
Ex. : atropine collyre 1 % (ATROPINE ALCON) 1 gtte x 2/j.
BRÛLURES OCULAIRES (2)
Brûlures par UV : coup d’arc des soudeurs, ophtalmie des neiges
Elles entraînent une kératite ponctuée superficielle (KPS) après quelques heures de latence (typiquement, la violente douleur qui réveille le patient à 3 h du matin) : photophobie, larmoiement, œil rouge, douloureux.
CATARACTE (1)
Définition
La cataracte se définit comme une opacité du cristallin uni- ou bilatérale entraînant une baisse de l’acuité visuelle.
CATARACTE (3)
Techniques opératoires
Complications
COLLYRES ANTI-INFLAMMATOIRES NON STÉROÏDIENS (AINS) (2) PHARMACOLOGIE
Anti-inflammatoires non stéroïdiens, inhibant la production des prostaglandines de l’œil, utilisés pour réduire ainsi l’inflammation postopératoire.
Hypersensibilité à l’un des composants ; kératites herpétiques.
Grossesse : aucun effet malformatif n’a été signalé.
Allaitement : innocuité non démontrée.
CHALAZION
Définition
C’est un granulome inflammatoire dû à la rétention des sécrétions des glandes de Meibomius situées dans l’épaisseur de la paupière. Il se présente comme une tuméfaction palpébrale inflammatoire disgracieuse et susceptible de surinfection.
Traitement
POMMADES CORTICOÏDES À USAGE OPHTALMOLOGIQUE
Dexaméthasone + néomycine + polymyxine B
Hypersensibilité à l’un des composants.
Grossesse : pas d’étude contrôlée chez la femme enceinte.
Allaitement : passage systémique présent, possibilité de passage dans le lait maternel.
Retard de cicatrisation des plaies cornéennes et sclérales.
Aggravation des infections oculaires d’origine virale (herpès, zona).
Hypertonie oculaire : risque de glaucome cortisonique (sauf FLUCON).
Risque de cataracte cortisonique (sous-capsulaire postérieure) lors des traitements prolongés.
Examen au biomicroscope préalable afin d’éliminer une contre-indication au traitement.
CONJONCTIVITES INFECTIEUSES (1)
Une conjonctivite est une inflammation de la muqueuse conjonctivale qui tapisse la face postérieure des paupières et la face antérieure de la sclère.
Une conjonctivite se manifeste par :
Conjonctivites infectieuses
Mesures d’hygiène concernant les conjonctivites infectieuses
Conseils concernant le médecin
CONJONCTIVITES INFECTIEUSES (2)
Conjonctivites virales
Ce sont les plus fréquentes des conjonctivites infectieuses.
Souvent, il existe une adénopathie prétragienne satellite.
CONJONCTIVITES ALLERGIQUES – CONJONCTIVITES PAR SÉCHERESSE OCULAIRE
Conjonctivites allergiques
Très fréquentes, elles surviennent sur un terrain allergique (asthme, rhume des foins, urticaire, eczéma), récidivent le plus souvent au printemps (pollens).
Prise en charge
Conjonctivite allergique saisonnière : CAS | Par allergie aux pollens (graminées ou arbres), au printemps ; bon pronostic |
Conjonctivite allergique perannuelle : CAP | Par allergie à des allergènes présents toute l’année (moisissures, poils d’animaux, acariens) ; bon pronostic |
Kératoconjonctivite vernale | Enfant < 10 ans, atteinte cornéenne ; le plus souvent, guérison à la puberté |
Kératoconjonctivite atopique | Adulte entre 20 et 40 ans, atteinte cornéenne parfois sévère +++ ; mauvais pronostic |
Kératoconjonctivite gigantopapillaire (KGC) | Porteurs de lentilles de contact ou de prothèses oculaires ; bon pronostic au retrait des lentilles de contact, ou sinon modification de l’adaptation ou du produit d’entretien |
ANTIBIOTIQUES LOCAUX (3) – POMMADES
COLLYRES ANTIHISTAMINIQUES H1 (ANTI-H1) (2) – PHARMACOLOGIE
Inhibition de la dégranulation des mastocytes à l’origine de la libération des médiateurs chimiques de l’allergie (cromoglycate de sodium, acide N-acétyl aspartyl glutamique).
Action antihistaminique (lévocabastine).
DACRYOCYSTITE AIGUË
Une dacryocystite aiguë est une infection aiguë fulminante du sac lacrymal, le plus souvent à staphylocoques, survenant en cas d’obstruction des voies lacrymales. L’infection progresse en quelques heures avec une distension majeure inflammatoire du sac lacrymal. Elle impose un traitement urgent car elle peut s’étendre rapidement et entraîner une cellulite orbitaire, voire une septicémie, surtout chez les nouveau-nés et les immunodéprimés.
Les germes le plus souvent en cause sont les staphylocoques.
Traitement
Ex. : amoxicilline + acide clavulanique (AUGMENTIN) : 1 g x 3/j pendant 10 j.
Si allergie : pristinamycine 500 mg (PYOSTACINE) : 2 cp. x 3/j pendant 15 j.
DÉCOLLEMENT DE RÉTINE (1)
Définition – clinique
Le décollement de rétine (DR) est un clivage entre l’épithélium pigmentaire et la rétine neurosensorielle, souvent à partir d’une déchirure rétinienne. Cette déchirure est favorisée par la myopie, l’aphakie ou pseudophakie (œil sans cristallin après extraction de cataracte), les traumatismes oculaires. La déchirure se manifeste par la perception d’éclairs lumineux (phosphènes) qui doivent alerter et conduire rapidement à un examen ophtalmologique.