Oiseaux
Oiseaux Index Alphabétique des Maladies et Signes Cliniques Groupés par Spécialités
Normes biologiques et examen clinique
Particularités à connaître
Les oiseaux présentent de nombreux caractères communs : peau recouverte de plumes, présence d’un bec corné, station bipède, pattes recouvertes d’écailles. Mais l’adaptation la plus remarquable est sans doute le vol qui nécessite une spécialisation poussée pour de nombreux organes. Tous les oiseaux présentent une unité de structure remarquable, qui n’a pas son équivalent chez les mammifères et les reptiles :
Données anatomiques applicables à la pharmacocinétique
Contention
• Oiseaux de très petite taille (< 15 g ) : petits exotiques. Tenir l’oiseau dans la main, doigts repliés sans serrer. La contention doit être efficace (éviter les fuites), douce et de durée limitée.
• Oiseaux de petite taille (15 à 100 g ) ou de taille moyenne non agressifs (de 100 à 1 000 g ) : Colombiformes, perruches, inséparables. L’oiseau est tenu à pleine main, ailes tenues contre le corps, le pouce et l’index enserrent la base du cou (Colombiformes), ou maintiennent la tête sur ses faces latérales (perruches, inséparables).
• Oiseaux de taille moyenne agressifs et oiseaux de grande taille (1 à 2 kg). Il faut se méfier du bec et des griffes des Psittacidés et des serres des rapaces. L’oiseau est attrapé et maintenu dans une serviette épaisse de bonne taille, changée à chaque oiseau. La tête est maintenue sur ses faces latérales avec une main, les ailes collées au corps dans la serviette, les pattes sont maintenues avec l’autre main.
Prélèvement de sangABCÈS
Étiologie
TraitementAÉROSACCULITE
Étiologie
Diagnostic
Traitement
Définition
Étiologie
Symptômes
Diagnostic
TraitementASPERGILLOSE
Étiologie
Espèces sensibles
Symptômes
– Souvent peu spécifiques : cachexie progressive chez les Psittacidés, plutôt forme aiguë chez les mainates (dyspnée, mort brutale), fatigabilité.
Lésions
Diagnostic
• Radiologie : granulomes ou abcès pulmonaires, densification des sacs aériens, hépatomégalie, néphromégalie.
• Endoscopie : visualisation directe des lésions, biopsie des sacs aériens pour mise en culture et cytologie.
• Sérologie : détection des anticorps par immunoélectrosynérèse avec quantification des arcs de précipitationde 0 à 3(il existe des faux négatifs sur les oiseaux très immunodéprimés), test Elisa de médecine humaine (Platelia Aspergillus*) pour recherche conjointe d’antigènes et d’anticorps (tests expérimentés à l’ENVA).
Traitement
• Décevant dans les cas avancés (granulomes, aérosacculites sévères). Il est préférable d’associer des traitements locaux (nébulisations, rinçage des sacs aériens) et un traitement général. Toujours prévenir les propriétaires de la gravité de l’affection et du faible taux de réussite, surtout dans les cas avancés.
• Traitement général : itraconazole 5-10 mg/kg/12 h PO pendant 4 à 6 semaines. Sensibilité particulière du Gris d’Afrique (5 mg/kg/j) et des aras (molécule à éviter). Kétoconazole (20-30 mg/kg/12 h) pendant 2 mois, fluconazole (Triflucan*) 10-20 mg/kg/24 h, flucytosine (Ancobon*) 20-60 mg/kg/12 h pendant 6 mois (en association avec un autre antimycosique), terbinafine (Lamisil*).
• Traitement local : nébulisations de clotrimazole (45 min/j 3 j de suite, arrêt 2 j pendant 1 à 4 mois), de terbinafine ou d’énilconazole (Clinafarm).
BLÉPHARITE
Étiologie
– Infection bactérienne primitive (Pseudomonas sp., Staphylococcus sp., etc.) ou secondaire (chlamydophilose, mycoplasmose, sinusite infra- orbitaire).
– Gale avancée (Cnemidocoptes pilae) : lésions prolifératives et hyperplasiques autour des yeux et du bec, et sur les pattes (surtout chez la perruche ondulée).
– Variole, autres affections virales : herpèsvirus, papillomavirus (Gris d’Afrique), papovavirus (perruche ondulée).
Clinique
TraitementCARDIOPATHIES
Sémiologie
Étiologie
Symptômes
– Insuffisance cardiaque gauche congestive : amaigrissement, asthénie (surtout à l’effort), dyspnée, arrêt du chant ou de la parole, toux, syncopes.
– Insuffisance cardiaque droite : ascite avec compression des sacs aériens, dyspnée et hypoxie, congestion hépatique.
Diagnostic
Suspicion clinique, radiographie (hypertrophie de l’image cardiaque), échocardiographie (avec le facteur limitant des sacs aériens et du bréchet).
TraitementCARENCE EN VITAMINE A
Étiologie
– Elle est fréquente chez les Psittacidés (Gris d’Afrique surtout, mais aussi cacatoès et amazones).
– Elle est due à une carence d’apport en vitamine A ou en carotène (contenus dans les plantes vertes, le mouron, la salade, les carottes, le maïs).
– Les réserves hépatiques en vitamine A sont épuisées en 5 à 6 mois si l’alimentation est uniquement à base de graines. La teneur hépatique en vitamine A est réduite de 1 000 fois lorsque les signes cliniques de carence apparaissent.
Symptômes
Ils sont variés et évocateurs.
– Coryza, rhinolithe, sinusite sous-orbitaire ou infra-orbitaire, abcédation des glandes linguales, des glandes salivaires intermandibulaires et des glandes lacrymales, granulomes intrabuccaux (choanes).
Lésions
Traitement
– Vitamine A par voie orale 500 UI/j (Perrotonic) tous les jours pendant 15 à 30 jours puis 2 jours par semaine.
– Antibiothérapie à large spectre pour traiter les infections respiratoires associées : marbofloxacine 10 mg/kg/j ou enrofloxacine 10 à 20 mg/kg/j.
– Revoir l’alimentation : passage progressif aux aliments extrudés, apport de maïs en grains frais ou en épis (le maïs est la seule graine qui contient de la vitamine A).
Étiologie
Traitement
Étiologie
CliniqueCHIRURGIE DIGESTIVE
Pharyngostomie
Fistule du jabot
Ingluviotomie
Prolapsus du cloaque
LaparotomieCHIRURGIE OCULAIRE
Ectropion
Traumatologie des paupières
Masses conjonctivales
Kératectomie
Cataracte
– Complication majeure : l’hémorragie intraoculaire qui a pour origine la déchirure du corps ciliaire.
Énucléation
Les deux globes oculaires ne sont séparés que par une fine lame osseuse.
– énucléation par voie transauriculaire : uniquement chez les Strigiformes qui possèdent une large ouverture de l’oreille externe ;
– énucléation par effondrement du globe à la faveur d’une canthotomie (totale circulaire ou médiale/latérale) qui permet l’énucléation avec la conjonctive palpébrale. Ligature en masse des vaisseaux et du nerf optique. La présence des osselets scléraux doit être prise en compte. La brièveté du nerf optique et la proximité du chiasma optique peuvent générer une cécité controlatérale en cas de traction trop forte.
CHLAMYDOPHILOSE
Épidémiologie
• Agent responsable : Chlamydophila psittaci. Il est possible que d’autres espèces de Chlamydophila (Ch. pneumoniae, Ch. felis, Ch. trachomatis) puissent se transmettre aux oiseaux.
• Son cycle de développement comporte un stade « corps élémentaires » contaminants et un stade « corps réticulés », forme intracellulaire métaboliquement active, capables de rester longtemps à l’abri dans les cellules-hôtes.
• Plus de 150 espèces aviaires (réparties en 30 familles) peuvent héberger Chlamydophila psittaci. La maladie est fréquente chez les Psittacidés, les Colombiformes, les Galliformes, les oiseaux marins, les rapaces. Son incidence est faible chez les canaris et les petits exotiques.
• Transmission : elle est possible interespèces (mammifères, oiseaux, arthropodes). Elle se fait essentiellement par inhalation de poussières de fientes mises en suspension dans l’atmosphère (au cours du battement des ailes par exemple). L’incubation est de 4 à 20 jours.
Il existe de nombreux porteurs sains et excréteurs temporaires.
Symptômes
Lésions
Diagnostic
– laboratoire : il est préférable de rechercher conjointement les antigènes et les anticorps sur l’oiseau vivant.
• RECHERCHE DES ANTICORPS SUR SÉRUM
– Test Belisa (Blocking Enzyme Linked Immunosorbent Assay) : détection précoce des IgM dans le sérum mais il existe des faux négatifs. Ce test détecte les porteurs mais pas forcément les malades. Cette méthode doit être associée à la méthode Elisa.
• RECHERCHE DES ANTIGÈNES
– technique PCR quantitative, associée à une sonde ADN spécifique. Cette méthode ne prouve pas que les éléments chlamydiens détectés sont encore vivants, mais elle est la méthode de référence ;
– test Elisa (Enzyme-linked Immunosorbent assay) : sur écouvillon de choanes, trachée, cloaque, fientes et tissus ;
– culture sur fibroblaste d’embryon de poulet, oeuf embryonné, culture cellulaire (cellules de Mac Coy, cellules souris L, cellules BHR 21, Hela 229, Buffalo green, etc.). Elisa + mise en culture : 97 % de dépistage ; des faux positifs sont possibles ;
Traitement
• Tétracyclines : elles n’agissent que sur les formes métaboliquement actives (corps réticulés). C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de les administrer pendant au moins 45 jours :
– doxycycline : dans l’eau de boisson (mais la forme orale est instable dans l’eau), mais de préférence dans l’alimentation (l’absorption digestive peut atteindre 95 %), dans des pâtées supplémentées, en imprégnant des graines décortiquées (240 ppm de doxycycline). Par voie injectable (Vibraveineuse* IM : 75 mg/kg tous les 5 jours ou 100 mg/kg/semaine pendant 6 semaines) ;
CLOAQUE (Pathologie du)
Cloacite
• Symptômes : efforts expulsifs non productifs de défécation, inflammation des muqueuses anale et cloacale.
• Étiologie : mal de ponte, coprostase, entérite, papillomatose, infection du cloaque, hyperattachement des cacatoès très imprégnés à leur propriétaire.
• Diagnostic : examen minutieux, sous otoscope ou mieux endoscope, si nécessaire sous anesthésie générale. Prélèvements pour examens complémentaires (écouvillonage, biopsie).
Prolapsus du cloaque
• TRAITEMENT
– Après nettoyage de la muqueuse et élimination des tissus nécrosés, la partie prolabée est lubrifiée et refoulée aumoyen d’un instrument arrondi.Une suture de contention est indispensable : suture en bourse sur coton-tige, ou mieux pose de deux points en U séparés transversaux.
– En cas d’échec ou de récidive : une cloacopexie est nécessaire. Après laparotomie médiane, le cloaque visualisé par un coton-tige, est remis en place puis suturé (Vicryl déc 1,5 ou 2) dans sa partie craniolatérale à la 8e côte de chaque côté (on utilise le bord sternal en cas de tension excessive).
Obstruction cloacale
• Étiologie : mal de ponte, cloacolithe (bouchon compacté de fientes et d’urates), papillomatose, tumeurs, sténose cloacale postchirurgicale.
Papillomatose cloacale
Surtout chez les aras et autres psittacidés sudaméricains (amazones, conures, etc.).
• Diagnostic : examen à l’otoscope, ou mieux par endoscopie sous anesthésie générale. La muqueuse cloacale présente au début un aspect granuleux. Les papillomes, de taille et de nombre variables, se présentent sous l’aspect de masses friables, rouges, saignant facilement, à la jonction cutanéo-muqueuse du cloaque. L’application d’une solution vinaigrée permet de mieux visualiser les papillomes.
• TRAITEMENT
– Cautérisation chimique des papillomes à l’aide d’un crayon au nitrate d’argent ou à l’acide trichloracétique à 30 %. L’intervention doit être renouvelée plusieurs fois à 15 jours d’intervalle.
– Ablation chirurgicale des papillomes par électrochirurgie, radiochirurgie, cryochirurgie, laser. Cette intervention est facilitée par une cloacotomie, avec cependant des risques de striction sphinctérienne postopératoire.
CONJONCTIVITE
Étiologie
– Autres affections bactériennes : Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus sp., Mycoplasma gallisepticum, Haemophilus paragallinarum, Hemophilus sp., Nocardia asteroïdes (sinusite infra-orbitaire).
Diagnostic
– Bactériologie. La flore bactérienne oculaire normale des Psittacidés est composée essentiellement de Gram+ (86 %), quelques Gram–(14 %) et champignons (9 %).
TraitementCRISES CONVULSIVES
Étiologie
• Troubles métaboliques : hypocalcémie (Gris d’Afrique nourris avec des graines de tournesol et des arachides, pontes excessives), maladie rénale (néphrite, goutte viscérale avec hyperuricémie), hyperthermie, encéphalose hépatique (lipidose, hémochromatose), hypoglycémie, hypoxie (ischémie thromboembolique), carence en vitamine B1 (rapaces, oiseaux piscivores).
• Intoxications : métaux lourds (Pb, Zn), insecticides (organochlorés, carbamates), méthaldéhyde, strychnine, chocolat, diatomées, mycotoxines, médicaments (dimétridazole, métronidazole).
Diagnostic
• Examens spécifiques de la pathologie suspectée : sérologies, PCR, endoscopie, biopsie, échographie.
Traitement
• Calmer l’oiseau par des moyens chimiques : inhalation d’isoflurane et oxygène (permet une très bonne myorelaxation), médétomidine 100 μg/kg + kétamine 5-10 mg/kg, à défaut diazépam (de préférence IV ou IO, en bolus 0,5-1 mg/kg) ou phénobarbital (IV ou IO, 1-2 mg/kg/6-12 h).
• FAIRE SI POSSIBLE UN TRAITEMENT ÉTIOLOGIQUE.
– Corticoïdes (traumatisme, hyperthermie) : dexaméthasone 2-4 mg/kg/12 h IV, IM ; succinate de prednisolone 30 puis 15 mg/kg/8 h IV, IM, IO.
– Dextrose (hypoglycémie) : dextrose hypertonique 30 % 1-2 mL/kg IV, NaCl 0,45 % + dextrose 2,5 % SC, dextrose 10 %, miel. Pas de glucose à 5 % (non isotonique chez l’oiseau).
DÉFORMATIONS DU BEC
Rappels anatomiques
Aspects cliniques
Étiologie
• Nutritionnelle : malnutrition, carence en vitamine A, ostéodystrophie (carences en calcium, vitamine D), carences en vitamine B5, biotine et acide folique (Gallinacées) ou consommation de graines photosensibilisantes (Ammi, Cynopterus), hépatite chronique.
• Physiopathologique : température d’incubation des oeufs inadéquate, prédisposition génétique, vieillesse.
• Traumatique : gavage défectueux (déformations par compression latérale de la mandibule chez les aras), choc, agression par un congénère (déformation ou hémorragie de la matrice).
Traitement
• Prognathisme de la mandibule : correction chez l’oisillon en replaçant manuellement le maxillaire en bonne position après chaque nourrissage. Sur les oiseaux plus âgés : prothèses en résine ou montages plus complexes (broches en acier au travers du sinus frontal et bandes élastiques).
• Épignathisme : parage du bec à l’aide d’un moteur multifonction (du type Dremel) sous anesthésie générale gazeuse.
• Bec en ciseau : chez les oisillons, des pressions naturelles exercées plusieurs fois par jour sont efficaces car le bec est très malléable. Sur les oiseaux plus âgés, le meulage de la gnathothèque sur le bord opposé à la déviation crée une rampe de glissement qui incite le maxillaire à reprendre sa position normale. Lorsque le bec est calcifié, un appareillage est nécessaire (aubanage à partir d’une broche implantée dans les sinus frontaux).
DERMATITES (ÉTIOLOGIE DES)
De nombreux facteurs peuvent intervenir, isolés ou associés. Les dermatites peuvent être :
• ENVIRONNEMENTALES : stress, picage (auto-mutilation), hygrométrie insuffisante, absence de baignoire ou de brumisation en période estivale, produits chimiques voir Picage ;
• NUTRITIONNELLES : carence en vitamine A, autres vitamines (B5, acide folique, biotine, vitamine D3), en calcium, en acides aminés essentiels (arginine, cystine, méthionine, glycine, proline, sérine), en oligoéléments (Mn, Mg, Se). Troubles variés du plumage : alopécies, plumes cassantes, picage, mues anormales ;
• ALLERGIQUES : allergie de contact (pneumallergènes, allergènes alimentaires), risques d’automutilation (cacatoès) ;
• BACTÉRIENNES : très nombreux germes (Staphylococcus aureus, streptocoques, pasteurelles, mycobactéries, etc.), secondaires à une cause primitive (toujours penser au picage essentiel ou à la PBFD). Lésions croûteuses prurigineuses auto-entretenues au niveau des flancs, à la racine des ailes, surtout chez les Psittacidés (Gris d’Afrique, cacatoès, inséparables) ;
• VIRALES : PBFD (voir Dermatites ulcératives), variole (voir Variole), herpèsvirus (aras, cacatoès), papillomatose (Gris de Timneh, Passériformes) ;
• PARASITAIRES : Cnemidocoptes pilae (gale du bec des Psittacidés), Cnemidocoptes jamaicensis (gale des pattes des Passériformes), Dermanyssus gallinae (poux rouges des canaris), Phtilopterus communis, Ornithonyssus sylvarium, Trombicula spp., Argas persicus, etc. Voir Parasites externs.
DERMATITES ULCÉRATIVES
Dermite ulcérative de l’inséparable
• Étiologie : maladie du bec et des plumes PBFD (chez Agapornis roseicolis notamment), confinement, chaleur excessive, surpopulation, attachement excessif au propriétaire, frustration sexuelle, dominance par le partenaire.
• Lésions : plaies prurigineuses ulcérées au niveau de la racine des ailes, de la face interne de la membrane alaire, au-dessus du croupion, de la glande uropygienne. Les surinfections bactériennes sont fréquentes.
Dermatite ulcérative du bréchet
Essentiellement chez les Psittacidés (cacatoès, Gris d’Afrique, amazones, inséparables).
• Étiologie : traumatismes répétés (chutes sur le sol après parage trop sévère des rémiges, chutes en torche après coupe des plumes d’une seule aile), état de stress, surinfection bactérienne d’une plaie traumatique.
• Lésions : lésion circulaire en regard de la crête sternale, prurigineuse, auto-entretenue, ulcérative, recouverte d’une croûte épaisse ou d’une plaque racornie brune.
Dermatite ulcérative des pattesDÉTRESSE RESPIRATOIRE
Symptômes
– Respiration bec ouvert, modifications de posture (ailes écartées et semi-tombantes, position assise sur les tarses), battements rythmiques de la queue, temps de récupération long après effort.
Étiologie
Toutes les atteintes graves ou les obstructions de l’appareil respiratoire :
– fausse déglutition lors de gavage, corps étrangers (graines), granulomes bactériens ou aspergillaires (trachée, syrinx, poumons et sacs aériens) ;
– inhalation de substances toxiques ou allergisantes : fumées de cigarette, combustion de polystyrène, pyrolyse de revêtement téfloné (polytétrafluoroéthylène), oxyde de carbone, solvants de peinture, nettoyant à moquette ;
Traitement
– Placer une dérivation respiratoire en cas d’obstruction respiratoire, à l’aide d’un tube ou d’une sonde trachéale placé(e) dans le sac aérien respiratoire postérieur ou le sac abdominal.
– Si obstruction des narines : rinçage des cavités nasales à l’aide de soluté salé isotonique tiédi.
DIABÈTE SUCRÉ
Étiologie
• Causes organiques : les causes de l’hyperglycémie sont encore mal connues Le diabète sucré ne semble pas dépendre d’une carence en insuline, mais de l’activité excessive d’autres facteurs endocriniens (adrénaline, glucagon dont le taux est très élevé, glucocorticoïdes, somatotropine d’origine pancréatique), notamment en cas de tumeurs impliquant les tissus hormono-producteurs. La régulation du taux de glucagon se fait par la somatostatine.
Diagnostic
– Élévation parfois considérable de la glycémie (jusqu’à 15 g /L !).À ne pas confondre avec une hyperglycémie transitoire suite à un stress (contention, frayeur, etc.).
Traitement
Étiologie
Symptômes
TraitementENTÉRITES
La flore digestive normale
Examen des fientes
• Selles et urines sont excrétées ensemble : perruche ondulée 25-50 fois/j, grands perroquets 10-15 fois/j.
