Nooanaleptiques

20. Nooanaleptiques




AMPHÉTAMINE







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Quoique retirée du commerce, l’amphétamine est très étudiée en pharmacodynamie. L’isomère dextrogyre est le plus actif.




Action sur le système nerveux central


L’amphétamine accroît l’activité spontanée de l’animal et entraîne des réactions de stéréotypie (lèchement des pattes chez la souris, morsures).

Elle stimule le centre respiratoire; elle provoque la désynchronisation du tracé électroencéphalographique. Elle accroît la réaction d’arrêt et la réaction induite par stimulation de la substance réticulée.

Chez l’homme, elle diminue le besoin de sommeil mais en créant une «dette de sommeil». Elle détermine une diminution de la sensation de fatigue, une amélioration de l’élocution, de la mémorisation, des facultés d’assimilation. Elle augmente l’activité psychique et motrice: c’est un dopant. Les drogués recherchent l’exaltation de l’activité sensorielle.

L’effet central de l’amphétamine est potentialisé par les amines tricycliques, la réserpine et les inhibiteurs de la mono-aminoxydase. Il est antagonisé par les barbituriques avec effet réciproque et par la chlorpromazine.

L’amphétamine antagonise la catalepsie et la ptose palpébrale réserpinique. Son action présente le phénomène de tachyphylaxie.



Action sur le système nerveux autonome


L’amphétamine élève le métabolisme de base et la pression artérielle, mais elle est rarement mydriatique. Ses effets sympathomimétiques sont discrets sauf sur le cœur qu’elle accélère. Elle peut entraîner des palpitations.

May 20, 2017 | Posted by in Uncategorized | Comments Off on Nooanaleptiques

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