36. Neutropénie fébrile chimio-induite
traitement et prévention
Diagnostic
Se présente comme une fièvre sans point d’appel infectieux chez un patient ayant reçu une chimiothérapie une à deux semaines auparavant.
Le diagnostic est confirmé par l’hémogramme qui retrouve un taux de polynucléaires neutrophiles inférieurs à 1 000/mm3 (inférieur à 500 le plus souvent).
Il s’agit d’une urgence thérapeutique car en l’absence de polynucléaires neutrophiles l’infection peut évoluer en quelques heures vers le choc septique et le décès.
Examens complémentaires
• Bilan infectieux :
– deux hémocultures réalisées immédiatement sur la chambre implantable et sur une veine périphérique;
– examen cytobactériologique des urines, radiographie de thorax;
– uniquement sur signe clinique : prélèvement de gorge (mucite), coproculture (diarrhée).
• Évaluation du retentissement général : ionogramme sanguin, créatinémie, bilan hépatique.
• Bilan pré-transfusionnel : phénotype érythrocytaire (deux déterminations), recherche d’agglutinines irrégulières.
Traitement
Hospitalisation
Elle est la règle mais peut cependant être évitée si il n’existe aucun signe de gravité et que le patient vit à proximité de l’hôpital et est entouré.

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