20. Mélanome malin cutané
Épidémiologie
Le facteur de risque principal est l’exposition intermittente et exagérée aux rayons ultraviolets de type B. Les sujets les plus à risque sont ceux à peau claire, à cheveux blonds ou roux.
Son incidence augmente régulièrement. Il est particulièrement fréquent dans les pays où prédominent les populations à phénotype clair : Europe du Nord, Australie, USA…
Anatomopathologie
Types histologiques
Le mélanome se développe souvent sur un nævus (grain de beauté) connu depuis longtemps, en zone photo-exposée.
Il évolue en deux phases successives :
• une phase de prolifération horizontale dans l’épiderme;
• une phase de prolifération verticale, infiltrative, qui entraîne le risque métastatique.
Chez le sujet âgé, le mélanome peut se développer à partir d’une dermatose précancéreuse du visage : la mélanose de Dubreuil.
Les mélanomes des paumes, des plantes et ceux développés sous les ongles ont une extension en profondeur prédominante et sont de plus mauvais pronostic.
Extension
Métastases cutanées dites «en transit» : s’implantent entre la tumeur primitive et les premiers ganglionnaires de drainage.
Métastases ganglionnaires puis viscérales (les poumons, le foie, le cerveau et les os).
Le risque de métastase est principalement lié à l’épaisseur de la tumeur (indice de Breslow) :
• risque très faible si inférieur à 1,5 mm;

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