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MALADIE VALVULAIRE DÉGÉNÉRATIVE MITRALE







image Diagnostic



• ECG






L’échocardiographie est diagnostique et permet de grader l’affection (voir figure 12 en annexe p. LXX) :










MALADIES AUTO-IMMUNES À EXPRESSION CUTANÉE





image Classification


Elle repose sur la localisation des lésions cutanées et la nature des auto-anticorps qui les provoquent, ce qui conduit à distinguer classiquement :






Les autres « dermatites auto-immunes associées à la présence d’auto-anticorps à cible cutanée spécifique » comprennent : le syndrome uvéo-cutané, l’alopecia areata et certaines for-mes de vitiligo.



Les autresmaladies non bulleuses à expression cutanée comprennent : la maladie des agglutinins froides, les cryoglobulinémies, les cryofibrinogénémies et certaines formes de vascularite.


Toutes entités regroupées, la fréquence des maladies auto-immunes à expression cutanée est de l’ordre de 1 % des dermatoses du chien. Toutefois, leur gravité potentielle, leur caractère spectaculaire et leur intérêt en pathologie comparée leur confèrent une place particulière en dermatologie canine.



Dermatites auto-immunes bulleuses




image Pemphigus foliacé


Cette dermatite croûteuse, érosive et pustuleuse est la maladie auto-immune à expression cutanée la plus fréquemment rencontrée chez le chien et le chat. Au plan histopathologique, elle est caractérisée par la formation de pustules superficielles, sous cornées, résultant d’un processus d’acantholyse.




• CHEZ LE CHAT










Maladies non bulleuses


En pratique, il convient de distinguer :





image Lupus systémique (voir Lupus érythémateux disséminé)


Modèle des maladies auto-immunes, le lupus systémique correspond à une immunisation de l’organisme contre certains constituants des noyaux cellulaires, d’où il résulte une grande diversité clinique.





image Lupus cutané (anciennement appelé « lupus discoïde »)




Il existe une prédisposition raciale nette pour le Colley et le Shetland, le Berger allemand et le Sibérian husky.


Suivant les formes épidémiologies ou cliniques, et la nature plus précise des lésions microscopiques, diverses terminologies sont également usitées : « dermatite lichénoïde idiopathique », « dermatite lichénoïde photoaggravée », « dermatite solaire nasale », « nez de Colley ».


La région nasale est la principale localisation.


Les lésions sont de gravité très variable et généralement photosensibles : depuis un érythème qui laisse généralement place à une simple dépigmentation, jusqu’à des ulcers d’autant plus graves qu’ils peuvent générer des épisodes d’épistaxis spectaculaires. Dans les cas les plus classiques, la truffe est initialement touchée, puis les lésions s’étendent éventuellement au chanfrein.


Plus rarement, d’autres lésions peuvent évoluer sur les pavillons auriculaires, les canthi internes des paupières, les marges anales, le prépuce ou la vulve.










Thérapeutique générale des MAI à expression cutanée


Le traitement de ces diverses entités a pour trait commun de briser la formation des auto-anticorps par une immunomodulation, c’est-à-dire un changement ou un ajustement de la réponse immunitaire.


Ce traitement doit être adapté à chaque cas particulier, ce qui implique une démarche diagnostique rigoureuse et l’évaluation de l’état general du malade au début et au cours du traitement.


Une fois le diagnostic établi, le propriétaire de l’animal doit être averti qu’il aura à collaborer étroitement avec le praticien pour qu’ensemble, ils puissent espérer un résultat positif.



image Corticothérapie


Dans la plupart des cas, les corticoïdes sont la base du traitement, utilisés à dose immunosuppressive et parfois pendant longtemps.








MALADIES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L’INTESTIN (MICI)











Jun 18, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on M

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