M MAMMOGRAPHIE Buts Contribuer à éclairer le diagnostic lorsque l’examen clinique des seins montre : • un nodule palpable; • une modification de consistance du sein; • un état douloureux insolite du sein; • un écoulement mamelonnaire; • une inquiétude chez une personne à haut risque. Mais aussi : essayer de détecter des tumeurs à un stade non palpable. Prévention active permettant un diagnostic précis du cancer du sein. À partir de 40 ans, tous les 2 à 3 ans (cf. illustration). Cancer du sein. Image stellaire avec infiltration diffuse. Technique La mammographie est une technique exigeante qui ne souffre pas la médiocrité : on radiographie toujours les deux seins. On complète la mammographie par l’échotomographie de haute fréquence dans les seins denses ou pour conforter le diagnostic. Résultats On étudie : • la peau, dont on apprécie l’épaisseur et la régularité, ainsi que les adhérences; • la glande : opaque et marmoréenne chez les femmes jeunes, atrophiée et transparente dans les seins optiquement vides. On recherche des anomalies : essentiellement des opacités et des foyers de microcalcifications. Un cancer se traduit par une densification à contours irréguliers avec des prolongements rameux en spicules. L’aspect étoilé s’accompagne de l’épaississement de la peau adjacente. Un kyste est traduit par une opacité ronde, à bords réguliers. Les microcalcifications malignes ponctuent l’opacité tumorale ou son pourtour immédiat. Elles sont groupées en amas irréguliers, denses. MANOMÉTRIE DE L’ŒSOPHAGE Cette technique permet d’étudier la motricité de l’oesophage en enregistrant les pressions des sphincters de l’oesophage (supérieur, inférieur) ainsi que la fréquence et la qualité de la propagation des contractions au niveau du corps de l’oesophage. Technique Une sonde de manométrie constituée de cathéters perfusés avec de l’eau et reliés à des capteurs de pression et à un ordinateur permet d’enregistrer les pressions. Le patient doit être à jeun et avoir arrêté tout traitement antisécrétoire ou modificateur de la motricité digestive (y compris les dérivés nitrés et inhibiteurs calciques) depuis au moins 48 heures. La sonde de manométrie est introduite par voie buccale ou nasale dans l’oesophage et l’estomac. Pendant 30 minutes, on étudie la réponse motrice de l’oesophage à des déglutitions de salive ou d’eau. Résultats Examen normal : la baisse de la pression des sphincters lors de la déglutition, puis l’hyperpression et enfin le retour à la normale provoquent la propagation dans le corps de l’œsophage d’une onde de pression. Examen anormal : l’hypotonie (reflux) ou l’hypertonie des sphincters (achalasie), l’absence de relaxation à la déglutition (achalasie) provoquent une propagation anormale des ondes de contractions au niveau du corps de l’œsophage. MARQUEURS GÉNÉTIQUES Les progrès récents dans le domaine de la génétique ont permis l’identification d’un nombre croissant de mutations géniques responsables de maladies génétiques et, pour un certain nombre d’entre elles, la standardisation du diagnostic génétique : mutation sur le chromosome X responsable du syndrome de l’X fragile; mutation sur le chromosome 5 responsable de la maladie de Werdnig- Hofmann; microdélétion du chromosome 22 responsable d’un syndrome malformatif (Di George) touchant le coeur, le massif facial, le thymus et les parathyro¨des; mutations du gène CFTR responsable de la mucoviscidose (→), etc. La principale technique utilisée est la PCR (→) qui permet l’amplification d’une séquence ciblée du génome. Le recueil d’ADN s’effectue soit sur les villosités choriales (diagnostic anténatal précoce), soit sur le sang du sujet atteint (quelques gouttes de sang sur papier buvard type Guthrie ou 1 tube de sang total). MARQUEURS LYMPHOCYTAIRES (CD4, CD8) Voir aussi Phénotypage lymphocytaire. Définition L’examen a pour but de mesurer les sous-populations lymphocytaires et d’apprécier, en cas d’infection VIH, l’importance du déficit immunitaire. MÉDIASTINOSCOPIE Définition C’est l’exploration endoscopique du médiastin, qui permet, sous contrôle de la vue, la biopsie de tumeurs ou d’adénopathies médiastinales. Résultats Normaux : CD4 500 à 1 200/mm3, CD8 300 à 1 000/mm3, rapport CD4/CD8 1. Les infections opportunistes apparaissent essentiellement en dessous de 200 CD4/mm3, en particulier la pneumocystose et la toxoplasmose imposant une prophylaxie en dessous de ce taux. Le risque de mycobactéries atypiques et d’infections à CMV est accru en dessous de 100 CD4/m3. MASSE GLOBULAIRE Technique On injecte les globules rouges marqués par le technétium radioactif. Les globules rouges vont se répartir de façon homogène dans le sang circulant. On prélève alors un échantillon dont on mesure la radioactivité (a). Connaissant la radioactivité totale (At) injectée on peut calculer le volume sanguin total : V = At/a. L’hématocrite mesuré sur sang capillaire dans un microtube donne le pourcentage du volume sanguin occupé par les globules rouges et permet le calcul de la masse globulaire et du volume plasmatique. Le volume plasmatique peut être mesuré directement selon le même principe en utilisant l’albumine marquée à l’iode 131. Les valeurs sont rendues en pourcentage par rapport au volume théorique calculé en fonction du poids et de la taille. Only gold members can continue reading. Log In or Register to continue Related Related posts: O U I-J G B E Stay updated, free articles. Join our Telegram channel Join Tags: Dictionnaire médical de linfirmière Jun 17, 2017 | Posted by admin in GÉNÉRAL | Comments Off on M Full access? Get Clinical Tree
M MAMMOGRAPHIE Buts Contribuer à éclairer le diagnostic lorsque l’examen clinique des seins montre : • un nodule palpable; • une modification de consistance du sein; • un état douloureux insolite du sein; • un écoulement mamelonnaire; • une inquiétude chez une personne à haut risque. Mais aussi : essayer de détecter des tumeurs à un stade non palpable. Prévention active permettant un diagnostic précis du cancer du sein. À partir de 40 ans, tous les 2 à 3 ans (cf. illustration). Cancer du sein. Image stellaire avec infiltration diffuse. Technique La mammographie est une technique exigeante qui ne souffre pas la médiocrité : on radiographie toujours les deux seins. On complète la mammographie par l’échotomographie de haute fréquence dans les seins denses ou pour conforter le diagnostic. Résultats On étudie : • la peau, dont on apprécie l’épaisseur et la régularité, ainsi que les adhérences; • la glande : opaque et marmoréenne chez les femmes jeunes, atrophiée et transparente dans les seins optiquement vides. On recherche des anomalies : essentiellement des opacités et des foyers de microcalcifications. Un cancer se traduit par une densification à contours irréguliers avec des prolongements rameux en spicules. L’aspect étoilé s’accompagne de l’épaississement de la peau adjacente. Un kyste est traduit par une opacité ronde, à bords réguliers. Les microcalcifications malignes ponctuent l’opacité tumorale ou son pourtour immédiat. Elles sont groupées en amas irréguliers, denses. MANOMÉTRIE DE L’ŒSOPHAGE Cette technique permet d’étudier la motricité de l’oesophage en enregistrant les pressions des sphincters de l’oesophage (supérieur, inférieur) ainsi que la fréquence et la qualité de la propagation des contractions au niveau du corps de l’oesophage. Technique Une sonde de manométrie constituée de cathéters perfusés avec de l’eau et reliés à des capteurs de pression et à un ordinateur permet d’enregistrer les pressions. Le patient doit être à jeun et avoir arrêté tout traitement antisécrétoire ou modificateur de la motricité digestive (y compris les dérivés nitrés et inhibiteurs calciques) depuis au moins 48 heures. La sonde de manométrie est introduite par voie buccale ou nasale dans l’oesophage et l’estomac. Pendant 30 minutes, on étudie la réponse motrice de l’oesophage à des déglutitions de salive ou d’eau. Résultats Examen normal : la baisse de la pression des sphincters lors de la déglutition, puis l’hyperpression et enfin le retour à la normale provoquent la propagation dans le corps de l’œsophage d’une onde de pression. Examen anormal : l’hypotonie (reflux) ou l’hypertonie des sphincters (achalasie), l’absence de relaxation à la déglutition (achalasie) provoquent une propagation anormale des ondes de contractions au niveau du corps de l’œsophage. MARQUEURS GÉNÉTIQUES Les progrès récents dans le domaine de la génétique ont permis l’identification d’un nombre croissant de mutations géniques responsables de maladies génétiques et, pour un certain nombre d’entre elles, la standardisation du diagnostic génétique : mutation sur le chromosome X responsable du syndrome de l’X fragile; mutation sur le chromosome 5 responsable de la maladie de Werdnig- Hofmann; microdélétion du chromosome 22 responsable d’un syndrome malformatif (Di George) touchant le coeur, le massif facial, le thymus et les parathyro¨des; mutations du gène CFTR responsable de la mucoviscidose (→), etc. La principale technique utilisée est la PCR (→) qui permet l’amplification d’une séquence ciblée du génome. Le recueil d’ADN s’effectue soit sur les villosités choriales (diagnostic anténatal précoce), soit sur le sang du sujet atteint (quelques gouttes de sang sur papier buvard type Guthrie ou 1 tube de sang total). MARQUEURS LYMPHOCYTAIRES (CD4, CD8) Voir aussi Phénotypage lymphocytaire. Définition L’examen a pour but de mesurer les sous-populations lymphocytaires et d’apprécier, en cas d’infection VIH, l’importance du déficit immunitaire. MÉDIASTINOSCOPIE Définition C’est l’exploration endoscopique du médiastin, qui permet, sous contrôle de la vue, la biopsie de tumeurs ou d’adénopathies médiastinales. Résultats Normaux : CD4 500 à 1 200/mm3, CD8 300 à 1 000/mm3, rapport CD4/CD8 1. Les infections opportunistes apparaissent essentiellement en dessous de 200 CD4/mm3, en particulier la pneumocystose et la toxoplasmose imposant une prophylaxie en dessous de ce taux. Le risque de mycobactéries atypiques et d’infections à CMV est accru en dessous de 100 CD4/m3. MASSE GLOBULAIRE Technique On injecte les globules rouges marqués par le technétium radioactif. Les globules rouges vont se répartir de façon homogène dans le sang circulant. On prélève alors un échantillon dont on mesure la radioactivité (a). Connaissant la radioactivité totale (At) injectée on peut calculer le volume sanguin total : V = At/a. L’hématocrite mesuré sur sang capillaire dans un microtube donne le pourcentage du volume sanguin occupé par les globules rouges et permet le calcul de la masse globulaire et du volume plasmatique. Le volume plasmatique peut être mesuré directement selon le même principe en utilisant l’albumine marquée à l’iode 131. Les valeurs sont rendues en pourcentage par rapport au volume théorique calculé en fonction du poids et de la taille. Only gold members can continue reading. Log In or Register to continue Related Related posts: O U I-J G B E Stay updated, free articles. 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