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Les signes cliniques
COMPRENDRE
Les hémopathies peuvent se traduire par un grand nombre de symptômes mais également des associations de symptômes caractérisés. S’agissant d’atteintes de la moelle osseuse et des cellules sanguines, l’examen clinique est toujours associé à des examens biologiques complémentaires (abordés dans le chapitre 13).
EXAMEN CLINIQUE DU PATIENT
Les hémopathies60 offrent un tableau clinique diversifié et représentatif de la grande variété de la prolifération maligne développée à partir des cellules du tissu hématopoïétique. Cette variété provient de la nature des cellules en prolifération présentes dans la moelle et disséminées dans tout l’organisme et le système lymphatique, mais aussi du stade de différenciation de la prolifération maligne.
Les aspects spécifiques de l’examen d’un patient en hématologie comprennent les éléments suivants.
Entretien avec le patient
Certains signes sont négligés par le patient : il est important d’identifier s’ils sont d’apparition récente et d’évaluer l’impact qu’ils ont sur sa qualité de vie.
Observation du patient
Le système cutanéomuqueux peut révéler des indications diagnostiques précieuses.
Exemples : 
Examen des aires ganglionnaires
Examen de la rate
La taille de la rate est augmentée dans de nombreuses hémopathies ; son examen reste délicat.
Examen des amygdalesMANIFESTATIONS TUMORALES
– Signes généraux : l’attention du patient est le plus souvent attirée par une manifestation tumorale caractérisée par différents signes non spécifiques s’ils ne sont pas mis en relation entre eux :
– troubles visuels et auditifs (acouphènes) ;
– prurit voire prurit aquagénique (s’accentuant au contact de l’eau chaude) ;
– douleurs des extrémités (érythromélalgies) ;
– Troubles digestifs : diarrhée.
– Autres signes : la clinique est singulière selon les hémopathies et d’autres signes peuvent ainsi être mis en évidence :
Adénopathies
Le ganglion hypertrophié (= adénopathie) est de consistance « caoutchouteuse » (ce qui contraste avec une consistance habituellement ferme), peu douloureux voire indolore (alors qu’une adénopathie consécutive à une infection rend les ganglions plus sensibles à la palpation).
