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LANGUE (Affections de la)





image Glossites profondes


Affections des muscles linguaux. Elles peuvent provoquer une importante hypertrophie de la langue qui peut entraîner des troubles asphyxiques nécessitant parfois la mise en place d’une sonde trachéale ou la trachéotomie ; et qui entraîne toujours une dysphagie plus ou moins grave nécessitant des restrictions alimentaires (nourriture exclusivement liquide ou en bouillie), parfois des perfusions et une alimentation par sonde naso-gastrique.


Un examen radiologique est souvent nécessaire compte tenu de la fréquence des corps étrangers (prendre 2 clichés perpendiculaires pour les localiser). Dans certains cas un examen tomodensitométrique sera nécessaire.


Les principales causes sont :










LARYNGITE



L’inflammation aiguë du larynx peut être associée à une maladie générale, spécifique ou non : Adénoviroses (voir Toux de chenil), Maladie de Carré, virus du coryza contagieux félin, sans jamais oublier l’éventualité de la Rage. Elle peut également être la conséquence d’une intubation trachéale difficile, et la complication d’une toux quinteuse ou d’un excès d’aboiements.










LEISHMANIOSE






image Diagnostic






image Traitement






LEPTOSPIROSES DU CHIEN





image Symptômes


• À côté des trois grandes formes classiques de leptospiroses canines « gastro-entérite hémorragique leptospirosique », « ictère leptospirosique » et « néphrite leptospirosique », des formes moins caractéristiques, dont l’identification est directement liée aux nouvelles possibilités du diagnostic sérologique ont été mises en évidence. Elles sont incontestablement devenues prépondérantes.


• L’incubation est variable suivant les formes.


Elle dure en moyenne 5-6 jours, mais peut être plus courte lors de « gastro-entérite hémorragique leptospirosique » et d’« ictère leptospirosique ».








image Diagnostic


• La recherche du germe est peu employée en pratique, compte tenu de sa grande fragilité qui oblige à mettre en œuvre les examens de laboratoire dans les heures qui suivent le prélèvement et avant toute antibiothérapie (avant le 8e jour suivant le début de la maladie : dans le sang ; après le 8e jour suivant le début de la maladie : dans les urines). Les techniques utilisées sont la bactérioscopie, la mise en culture sur milieux spécifiques, et l’inoculation à l’animal sensible (cobaye, hamster).


• Le sérodiagnostic est pratiqué par « le laboratoire de référence des leptospiroses », désormais localisé à ENVL. Il repose sur diverses techniques (microaglutination, Elisa) en continuelle évolution. Comme la positivation s’effectue en moyenne à partir du 7e jour de la maladie, le sérodiagnostic ne peut donc être utilisé que dans les formes d’évolution subaiguë et il est préférable d’effectuer une cinétique des anticorps. Toutefois, en pratique, une orientation peut être formulée en confrontant le titre sérologique à l’anamnèse vaccinale.


• La PCR, désormais disponible, doit être considérée comme complémentaire de la sérologie plutôt qu’elle ne s’y substitue. Elle permet de détecter des souches pathogènes dans le sang, puis les urines, avec la même contrainte que pour mise en évidence des bactéries : elle n’a d’intérêt que sur un animal qui n’a pas été traité à l’aide d’antibiotiques.









LEVUROSES



Candidoses




image Étude clinique





Des taches blanchâtres, d’aspect crémeux luisant, qui mesurent quelques millimètres jusqu’à plusieurs centimètres de diamètre, peuvent parfois être confluentes pour recouvrir sur une grande surface la langue ou les joues. La muqueuse rouge, ulcérée, est très enflammée.









Jun 18, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on L

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