L
LACTATION
LARYNGECTOMIES (techniques et surveillance)
Laryngectomie totale
LARYNGITES
Définition
Obstruction inflammatoire et œdémateuse du larynx réalisant une dyspnée obstructive haute.
Causes et mécanismes
Infection virale dans la laryngite sous-glottique (siégeant en dessous des cordes vocales).
Évolution et complications
Décompensation lente mais possible dans la laryngite; ++ en cas de laryngo-trachéite bactérienne.
LARYNGITES AIGUËS
Laryngite aiguë de l’enfant
Pour la pratique, on retiendra :
Deux situations très différentes :
Lorsque l’intubation n’est pas réalisable, il peut être nécessaire d’effectuer une trachéotomie.
LARYNGOCÈLES
La laryngocèle est une hernie développée à partir de la cavité ventriculaire du larynx.
On distingue deux types de laryngocèles :
Les laryngocèles congénitales, apparaissant chez le sujet jeune, de traitement chirurgical.
Les laryngocèles acquises, habituellement liées à l’existence d’un cancer du larynx, et qui partagent son traitement et son pronostic.
LAXATIFS
MUCILAGES NE PAS PRENDRE LES MUCILAGES SECS : TOUJOURS BOIRE | |
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Transilane, Parapsyllium, Psyllium poudre | 2 à 4 c à c par jour |
Spagulax, Ispaghule granulé | 3 à 9 c à c par jour |
Mulkine, Mucipulgite, gomme guar granulé | 2 à 3 c à s par jour |
Polykaraya, gomme Karaya sachets | 3 sachets par jour |
FIBRES ALIMENTAIRES (SON DE BLÉ OU D’ORGE) POSOLOGIE À ATTEINDRE DE FAÇON TRÈS PROGRESSIVE | |
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Actison, Celluson, Fibroson galettes | 2 à 4 ou 6 par jour |
All–bran, Infibran granulé | 2 à 4 c à s par jour |
Céréfibre : sablés | 2 à 4 par jour |
LAXATIFS OSMOTIQUES | |
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Duphalac (fructose-galactose), Lactulose sachets à 10 grammes suspension buvable à 10 g/c à s | 10 à 30 g par jour en une prise le soir |
Importal (sorbitol-galactose) sachets à 10 grammes | 30 à 90 g par jour en 3 prises, quand prescrits dans le cadre d’une encéphalopathie hépatique (effet hypoammoniémiant par réduction de l’absorption intestinale de l’ammoniac impliqué dans le développement de l’encéphalopathie hépatique) |
Forlax, Movicaol, Transipeg (macrogol) | 1 à 3 sachets par jour en une prise le matin |
LAXATIFS LUBRIFIANTS (HUILE DE PARAFFINE OU DE VASELINE) | |
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Lubentyl, Lansoyl, Laxamalt pot de 150 à 300 grammes | 1 à 4 c à s par jour |
LAXATIFS PAR VOIE RECTALE | |
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Dyschelax (mannitol) Microlax (sorbitol) microlavements | 1 à 2 tubes par jour |
Eductyl suppositoires | 1 sup. par jour |
LAXATIFS STIMULANTS Ces laxatifs sont toxiques (risque de troubles hydro-électrolytiques, maladie des laxatifs) et ne doivent être prescrits que pendant une courte période. | |
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Jamylène (docusate de sodium) cp à 50 mg | 1 à 4 cp/j en 1 à 2 prises (max 6/j) |
Contalax (bisacodyl), Dulcolax cp à 5 mg | 1 à 2 cp/j le soir (max 4/j) |
Chlorumagène (magnésie hydratée) poudre à diluer | 1 à 2 c à c/j le soir |
Purganol (phénolphtaléïne) comp. à 250 mg à sucer | 1/4 à 1 cp/j le soir |
Modane (anthraquinonique) dragées Fuca, Rex… | 1 à 2 cp/j |
Actions : Mucilages et fibres : hydratent le bol fécal dont le volume augmenté stimule le péristaltisme intestinal (délai d’action quelques jours). Osmotiques : sucres non résorbés dans le tube digestif à effet osmotique : gardent l’eau (délai d’action 24 à 48 h). Les macogols sont de longs polymères linéaires sur lesquels sont retenues les molécules d’eau. Ils entraînent une augmentation du volume des liquides intestinaux. Lubrifiants : effet mécanique en lubrifiant le contenu colique et en ramollissant les selles (délai d’action 8 à 72 h). Indications : Contre-indications : Effets secondaires : Hypokaliémie parfois sévère +++ et irritation colique en cas d’usage prolongé des stimulants (maladie des laxatifs). Interactions médicamenteuses :Pour les laxatifs stimulants : médicaments responsables de torsade de pointe interdits (Cordarone, certains antiarythmiques…); surveiller la kaliémie en cas d’association hypokaliémiante (diurétiques, corticoïdes, digitaliques…). |
LÉGIONELLOSE
Examens complémentaires
Radiographie thoracique : objective des opacités alvéolaires, avec parfois une pleurésie associée.
Biologie : neutropénie, lymphopénie, et perturbation du bilan hépatique.
Évolution et pronostic
L’évolution est souvent favorable sous traitement, chez les patients immunocompétents, alors que le pronostic est moins bon, avec une mortalité non négligeable chez les malades immunodéprimés.
LEISHMANIOSES
Signes essentiels
Leishmanioses cutanées
Traitement
Leishmaniose viscérale : les médicaments utilisés sont :
LENTILLES CORNÉENNES
Il existe deux types de lentilles de contact :
Pour les lentilles souples hydrophiles, il existe :
La prescription des lentilles doit être réalisée par l’ophtalmologiste, après plusieurs essais et une période d’adaptation d’environ 1 mois, de façon à déterminer la lentille la mieux adaptée à chaque patient. Le maniement des lentilles exige un apprentissage et une hygiène stricte sous peine de voir apparaître les accidents les plus dramatiques conduisant à la perte fonctionnelle de l’œil :
LÈPRE
Signes essentiels
Traitement
Il repose sur l’utilisation de plusieurs antibiotiques (évite la sélection de mutants résistants) dont la rifampicine (Rifadine), de la dapsone (Disulone), la clofamizine (Lamprène), l’éthionamide (Trecator) et le prothionamide (Trevintix). En cas d’intolérance ou résistance les fluoroquinolones, les cyclines, et la clarythromycine peuvent être utilisés.
LEPTOSPIROSES
LERICHE (syndrome de)
LÉSIONS ÉLÉMENTAIRES EN DERMATOLOGIE
Définition
Les lésions élémentaires sont à la dermatologie ce que les lettres sont à l’alphabet : leur association permet de reconnaître une dermatose. Une terminologie précise doit être connue et reconnue cliniquement.
Signes cliniques
Macules achromiques : disparition du pigment, par exemple : le vitiligo.
Érythème : rougeur de la peau s’effaçant à la vitropression.
Kératoses : lésions sèches, rugueuses, en relief, correspondant à un épaississement de la couche cornée, exemples : cor, durillon, ichtyoses.
LÉSIONS ET TUMEURS BÉNIGNES DE LA MUQUEUSE BUCCALE
La muqueuse qui tapisse la cavité buccale est le siège d’affections nombreuses et variées.
Lésions de la muqueuse buccale ou stomatites
Les lésions buccales des fièvres éruptives
Les lésions buccales des maladies de sang
Tumeurs bénignes de la muqueuse buccale
On distingue des tumeurs épithéliales et des tumeurs conjonctives.
Les tumeurs conjonctives
Ces tumeurs conjonctives nécessitent une exérèse chirurgicale et un examen histologique.
LEUCÉMIE À TRICHOLEUCOCYTES
LEUCÉMIE LYMPHOÏDE CHRONIQUE
Signes cliniques et paracliniques
Évolution et complications
La survenue d’un cancer viscéral est fréquente.
Le syndrome de Richter est l’évolution de la LLC vers un lymphome.