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LACTATION












LARYNGECTOMIES (techniques et surveillance)


Les diverses techniques de laryngectomie s’adressent au cancer du larynx. Suivant la situation et l’extension du cancer laryngé et de ses métastases ganglionnaires cervicales, différentes techniques peuvent être utilisées.




Laryngectomie totale


La laryngectomie totale classique comporte l’exérèse de la totalité du larynx. Ceci a pour conséquence :





À l’exérèse laryngée s’ajoute, dans la grande majorité des cas, un curage ganglionnaire uni- ou bilatéral.


La fermeture de la voie d’abord comporte habituellement un drainage aspiratif et un pansement cervical compressif.


En dehors de la surveillance commune à tout opéré, certains points sont particuliers à la chirurgie pharyngo-laryngée :




La reprise de l’alimentation orale peut s’effectuer vers le 8e, 10e jour après vérification de l’étanchéité des sutures pharyngées.





LARYNGITES AIGUËS


Les laryngites aiguës se définissent par une atteinte infectieuse et inflammatoire de la muqueuse laryngée. Le tableau clinique réalisé est très différent suivant qu’il s’agit de l’adulte ou de l’enfant.





Laryngite aiguë de l’enfant


Chez l’enfant, les laryngites aiguës ont une gravité toute particulière : en effet, l’étroitesse du larynx est à l’origine, dans les formes graves, d’une dyspnée qui peut être fatale.


La forme clinique habituelle est la localisation sousglottique (en dessous des cordes vocales). Au décours d’une rhino-pharyngite apparaissent brutalement une dysphonie mais surtout une dyspnée dont l’intensité est variable.



Dans les cas où la dyspnée reste de gravité modérée, le traitement peut être effectué à domicile : antibiotiques, anti-inflammatoires et humidification de l’air inspiré. En l’absence d’amélioration, il est nécessaire d’hospitaliser l’enfant, l’aggravation pouvant survenir brutalement.


Dans les formes graves, l’enfant doit être hospitalisé rapidement en service d’oRL ou de réanimation pédiatrique, la ventilation étant assurée par intubation naso-trachéale pendant 24 à 48 heures.


La laryngite aiguë sus-glottique ou épiglottite aiguë est plus rare, la dyspnée est souvent menaçante.


Lorsque l’intubation n’est pas réalisable, il peut être nécessaire d’effectuer une trachéotomie.


La laryngite striduleuse se définit par des épisodes de laryngite aiguë spontanément régressifs, mais récidivants.





LAXATIFS



















MUCILAGES
NE PAS PRENDRE LES MUCILAGES SECS : TOUJOURS BOIRE
Transilane, Parapsyllium, Psyllium poudre 2 à 4 c à c par jour
Spagulax, Ispaghule granulé 3 à 9 c à c par jour
Mulkine, Mucipulgite, gomme guar granulé 2 à 3 c à s par jour
Polykaraya, gomme Karaya sachets 3 sachets par jour













FIBRES ALIMENTAIRES (SON DE BLÉ OU D’ORGE)
POSOLOGIE À ATTEINDRE DE FAÇON TRÈS PROGRESSIVE
Actison, Celluson, Fibroson galettes 2 à 4 ou 6 par jour
Allbran, Infibran granulé 2 à 4 c à s par jour
Céréfibre : sablés 2 à 4 par jour













LAXATIFS OSMOTIQUES
Duphalac (fructose-galactose), Lactulose sachets à 10 grammes suspension buvable à 10 g/c à s 10 à 30 g par jour en une prise le soir
Importal (sorbitol-galactose) sachets à 10 grammes 30 à 90 g par jour en 3 prises, quand prescrits dans le cadre d’une encéphalopathie hépatique (effet hypoammoniémiant par réduction de l’absorption intestinale de l’ammoniac impliqué dans le développement de l’encéphalopathie hépatique)
Forlax, Movicaol, Transipeg (macrogol) 1 à 3 sachets par jour en une prise le matin







LAXATIFS LUBRIFIANTS (HUILE DE PARAFFINE OU DE VASELINE)
Lubentyl, Lansoyl, Laxamalt pot de 150 à 300 grammes 1 à 4 c à s par jour










LAXATIFS PAR VOIE RECTALE
Dyschelax (mannitol) Microlax (sorbitol) microlavements 1 à 2 tubes par jour
Eductyl suppositoires 1 sup. par jour






















LAXATIFS STIMULANTS
Ces laxatifs sont toxiques (risque de troubles hydro-électrolytiques, maladie des laxatifs) et ne doivent être prescrits que pendant une courte période.
Jamylène (docusate de sodium) cp à 50 mg 1 à 4 cp/j en 1 à 2 prises (max 6/j)
Contalax (bisacodyl), Dulcolax cp à 5 mg 1 à 2 cp/j le soir (max 4/j)
Chlorumagène (magnésie hydratée) poudre à diluer 1 à 2 c à c/j le soir
Purganol (phénolphtaléïne) comp. à 250 mg à sucer 1/4 à 1 cp/j le soir
Modane (anthraquinonique) dragées Fuca, Rex 1 à 2 cp/j
Actions :




Indications :


Contre-indications :


Effets secondaires :




Interactions médicamenteuses :
Pour les laxatifs stimulants : médicaments responsables de torsade de pointe interdits (Cordarone, certains antiarythmiques…); surveiller la kaliémie en cas d’association hypokaliémiante (diurétiques, corticoïdes, digitaliques…).



LÉGIONELLOSE












LEISHMANIOSES








LÈPRE






Signes essentiels


Cliniques :





Examens complémentaires :








LEPTOSPIROSES











LÉSIONS ÉLÉMENTAIRES EN DERMATOLOGIE





Signes cliniques


Macules : taches sans relief ni infiltration, elles sont de simples modifications de la couleur de la peau.


Macules par érythème actif : taches roses ou rouges, s’effaçant à la vitropression, elles sont secondaires à une dilatation active des vaisseaux dermiques, d’origine inflammatoire; il existe trois grands types d’érythèmes actifs diffus :





Macules par érythème passif : taches rouges ou rouge violet, s’effaçant à la vitropression, elles sont secondaires à une dilatation passive des vaisseaux du derme, exemples : syndrome de Raynaud, engelures.


Macules vasculaires : par accumulation de sang dans les vaisseaux, elles s’effacent à la vitropression, exemples : télangiectasies, angiomes plans.


Un érythème peut se recouvrir de squames, on parle alors de lésions érythémato-squameuses, exemples : le psoriasis, les parapsoriasis et les pityriasis.


Un érythème généralisé sans intervalle de peau saine s’appelle une érythrodermie; les principales causes en sont : le psoriasis, les médicaments, l’eczéma et les lymphomes cutanés.


Macules purpuriques : ou purpura, taches rouge sombre, ne s’effaçant pas à la vitropression, elles sont secondaires à une extravasation de sang dans le derme; elles peuvent être en relief, prenant alors un aspect papuleux infiltré, orientant vers une vascularite; un purpura peut prendre l’aspect de :





Macules pigmentées : elles sont dues à une accumulation de pigment dans l’épiderme ou dans le derme (→ Lumière de Wood).


Macules achromiques : disparition du pigment, par exemple : le vitiligo.


Érythème : rougeur de la peau s’effaçant à la vitropression.


Papules : élevures saillantes et solides, palpables, inférieures à 1 cm de diamètre, superficielles; elles sont d’origine :





Nodules : lésions saillantes, palpables, fermes et profondes, elles correspondent le plus souvent à une prolifération cellulaire bénigne ou maligne ou à un processus inflammatoire, exemples : histiocytofibrome, mélanome malin nodulaire, vascularites.


Les nodules hypodermiques appelés nouures, correspondent soit à une atteinte des septa, avec ou sans vascularite, exemple : l’érythème noueux, soit à une atteinte des lobules graisseux.


Tubercules : lésions saillantes palpables, dermiques pures ayant tendance à se nécroser, exemples : syphilis tertiaire, lèpre, sarcoïdose.


En fait, la distinction, en pratique, entre nodule et tubercule peut être difficile; une même maladie peut donner plusieurs aspects différents selon la localisation histologique et surtout selon la taille; exemple : les lésions de la sarcoïdose peuvent être des papules, des nodules, des tubercules, en sachant que tous les intermédiaires entre ces lésions élémentaires peuvent exister.


Vésicules : élevures circonscrites de petite taille remplies d’un liquide transparent, exemples : herpès, varicelle, zona, eczéma.


Bulles : élevures circonscrites liquidiennes de grande taille, facilement rompues, exemples : pemphigoïde bulleuse, pemphigus, phlyctènes.


Pustules : élevures circonscrites contenant un liquide purulent; les pustules sont folliculaires, centrées par un poil, exemples : folliculite à staphylocoque, furoncle, acné, ou non folliculaires, exemples : psoriasis pustuleux, maladie de Behçet, le contenu de ces dernières est aseptique.


Végétations : excroissances papillaires réalisant des élevures, exemple : condylomes acuminés génitaux.


Kératoses : lésions sèches, rugueuses, en relief, correspondant à un épaississement de la couche cornée, exemples : cor, durillon, ichtyoses.


Verrucosités : ou lésions verruqueuses, lésions en relief, irrégulières, dont la surface est hyperkératosique, exemples : verrues vulgaires, verrues séborrhéiques.


Érosions : pertes de substance intéressant l’épiderme, ne laissant pas de cicatrice, exemples : chancre syphilitique, lésions de grattage.


Ulcérations : pertes de substance, profondes, intéressant le derme, laissant une cicatrice indélébile, exemples : ulcères de jambes, escarres, mal perforant plantaire, ulcérations muqueuses.


Atrophie : amincissement de la peau par raréfaction de ses constituants, exemples : lichen scléroatrophique, corticothérapie, vieillesse.


Sclérose : condensation des éléments constitutifs de la peau rendant celle-ci impossible à plisser, exemples : sclérodermie, radiodermite, cicatrices.


Squames : les squames correspondent à l’élimination de la couche cornée. Elles peuvent être très fines comme dans les pityriasis, elles peuvent être épaisses, nacrées et brillantes comme dans le psoriasis.



LÉSIONS ET TUMEURS BÉNIGNES DE LA MUQUEUSE BUCCALE


La muqueuse qui tapisse la cavité buccale est le siège d’affections nombreuses et variées.




Lésions de la muqueuse buccale ou stomatites









LEUCÉMIE LYMPHOÏDE CHRONIQUE






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Jun 17, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on L

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