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IMAGERIE EN ORL

Examens radiographiques standard

Oreille moyenne : les radiographies standard ont perdu l’essentiel de leurs indications classiques. Seule l’incidence de Schuller est encore parfois demandée.

L’examen radiographique des sinus comporte quatre clichés : profil, Hirtz, front nez plaque, nez menton plaque ou incidence de Blondeau.

Certaines incidences peuvent être indiquées dans des cas particuliers : fracture du nez : incidence des os propres du nez, incidence de Gosserez.

En réalité, les radiographies standard des sinus sont souvent d’interprétation difficile et en dehors des situations simples, telle qu’une sinusite maxillaire aiguë, on leur substitue l’examen tomodensitométrique qui explore avec précision certaines cavités sinusiennes, comme l’ethmoïde, peu visibles sur les radiographies sans préparation.

En présence d’une pathologie tumorale, on lui préfère l’IRM dont l’intérêt est d’apprécier l’extension aux méninges et de distinguer le tissu tumoral de l’infection associée.

IMAGERIE PAR RÉSONANCE MAGNÉTIQUE EN NEUROLOGIE

Définition

Une IRM (imagerie par résonance magnétique) est un procédé d’imagerie datant du début des années 1980, fondé sur la réaction des atomes d’hydrogène excités par un champ magnétique intense. Cette technique est particulièrement utile pour les tissus riches en hydrogène, par exemple ceux contenant de l’eau ou de la graisse comme le système nerveux central.

Technique

L’examen est indolore, sans danger; les contreindications sont les stimulateurs cardiaques, les éclats métalliques mobiles, par exemple intra-oculaires, certaines prothèses valvulaires cardiaques mécaniques. L’examen nécessite une immobilité totale pendant 15 à 45 min selon les cas et, pour les claustrophobes, une prémédication.

Le radiologue réalise selon l’indication un certain nombre de séquences (T1, T2, T2*, FLAIR, diffusion…) dans différentes orientations anatomiques (coupes transversales, frontales, sagittales).

L’IRM est un examen beaucoup plus sensible que le scanner, qu’elle tend désormais à remplacer, le produit de contraste utilisé n’est pas dérivé de l’iode, mais du gadolinium. Le coût de cet examen est d’environ 300 euros (cf. illustration).

Principales indications

• Étude de la moelle, des racines nerveuses; en pathologie rachidienne (par exemple : hernies discales).

• Étude de l’encéphale lui-même, car il est possible de faire des coupes dans les trois plans de l’espace (coupe frontale, sagittale, coronale) ou obliques permettant un repérage anatomique extrêmement précis des lésions, par exemple tumorales, vasculaires et aussi d’étudier par la technique de diffusion l’existence de lésions ischémiques récentes.

La recherche de signes de sclérose en plaques (zone dite de haut signal dans la substance blanche, en particulier autour des ventricules cérébraux) est un apport important de cette technique; elle permet de quantifier le nombre et l’évolutivité des lésions spécifiques (cf. illustration).

• L’angio-IRM (ARM) permet l’étude des vaisseaux cervicaux et crâniens, à terme, cette technique remplace de plus en plus l’artériographie diagnostique (cf. illustration).

IRM cérébrale (coupe sagittale) normale.

IRM cervicale (T1) normale.

IRM cervicale (T2) normale.

Surveillance infirmière pour une IRM cérébrale

Contre-indications :

– agitation, absence de coopération;

– claustrophobie (prémédication 1 heure avant);

– pacemaker ou autre appareillage métallique (ex. : valve cardiaque mécanique, clips chirurgicaux ou agrafes datant d’avant 1990) +++. Mais les prothèses orthopédiques ou le stérilet, les implants dentaires ne sont pas une contreindication;

– corps étrangers intra-oculaires;

– trois premiers mois de grossesse.

Il faut décrire au malade la procédure, au besoin avec l’aide d’une fiche et de schémas; l’examen dure 15 à 45 min, nécessite une station allongée dans une sorte de tunnel ventilé et éclairé, une immobilité stricte pour laquelle on doit parfois sangler le patient; la machine fait un bruit de marteau-piqueur qui est un peu désagréable et impressionnant. Il n’y a pas de risque particulier, pas de douleur, aucune irradiation, c’est l’excitation magnétique des atomes d’hydrogène qui permet de réaliser une image, fonction du contenu en eau des différents tissus. Le malade doit quitter tout bijou et mettre de côté ses cartes bancaires.

Il est parfois utile de faire une injection intraveineuse (gadolinium, produit peu allergisant en fait, mais précautions si antécédents d’allergie).

Après l’examen, surveillance s’il y a eu une prémédication (risque de chute).

IMMUNO-ÉLECTROPHORÈSE

Définition

C’est une technique de séparation des différents constituants antigéniques du sérum par combinaison de la séparation électrophorétique et la double diffusion en gel d’Agar. L’immunofixation permet de mettre en évidence de faibles quantités d’immunoglobulines monoclonales (cf. illustration).

Technique

Prélèvement sanguin sur tube sec.

Résultats à l’état normal

On trouve une ligne de précipitation correspondant à chacune des protéines du sérum.

Immuno-électrophorèse des immunoglobulines.

Une évaluation semi-quantitative de l’albumine, des globulines, des différentes immunoglobulines est possible.

Variations

Diminution ou absence d’un trait de précipitation : déficit immunitaire de type B.

Augmentation ou anomalie d’un trait de précipitation : hypergammaglobulinémie, cirrhose, myélome.

Chaque immunoglobuline peut être recherchée séparément, en utilisant un sérum spécifique de cette immunoglobuline (exemple : étude du type de chaîne légère d’un myélome avec un sérum anti-λ ou anti-K).

Tags: Dictionnaire médical de linfirmière

Jun 17, 2017 | Posted by admin in GÉNÉRAL | Comments Off

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