I
ICHTYOSE
Définition
La transmission autosomale récessive est fortement suspectée.
Symptômes
Un examen histopathologique permet de mieux cerner la nature du processus en cause.
Traitement
• TRAITEMENT LOCAL
• TRAITEMENT SYSTÉMIQUE
ICTÈRES HÉPATIQUES
Définition
Les causes sont nombreuses, mais aboutissent toutes :
Conduite à tenir – Examens complémentaires
Voir algorithme 24 en annexe p. XLVIII.
• EXPLORATION HÉPATIQUE
Traitement
ICTÈRES POST-HÉPATIQUES
Étiologie
IMMUNOTHÉRAPIE
Définition
En pratique vétérinaire, seule est utilisée l’immunothérapie active.
Immunostimulants
Utilisation de l’immunothérapie
INCONTINENCE FÉCALE
Étiologie
On distingue en fonction de leur mécanisme physiopathologique 3 types d’incontinence :
L’incontinence fécale du sujet âgé est due à une hypotonie ou à une atonie sphinctérienne.
Le premier but de l’examen clinique est d’apprécier la responsabilité de chacune de ces causes.
Examen clinique
Si une incontinence urinaire est associée, la cause neurologique est vraisemblable.
INCONTINENCE URINAIRE
Définition
Perte du contrôle volontaire des mictions. L’incontinence peut être intermittente ou permanente.
Étiologie
Démarche clinique
NB : Rechercher dans l’anamnèse :
Traitement
Incontinence par défaut de stockage.
• INCOMPÉTENCE SPHINCTÉRIENNE
Incontinence par défaut de vidange
Radiographie sans préparation | |
Radiographie avec préparation | |
Échographie abdominale | |
IRM ou scanner |
INFECTION DU CHAT PAR LE VIRUS LEUCÉMOGÈNE
Définition
Comme pour l’infection par le virus de l’immunodéficience féline (voir Syndrome d’immunodéficience acquise du chat), le clinicien est constamment confronté au problème du dépistage, que ce soit dans le cadre d’une suspicion clinique ou d’une détermination de statut. L’infection par le FeLV est inscrite sur la liste de vices rédhibitoires (voir Rétroviroses félines).
Symptômes
• MALADIES TUMORALES
• MALADIES NON TUMORALES
Évolution
Diagnostic
Différents examens complémentaires sont désormais utilisables, avec des indications spécifiques.
• DIAGNOSTIC LORS DE SUSPICION CLINIQUE DE MALADIES DUES AU FELV
• DÉTERMINATION DU STATUT D’UN CHAT EN BONNE SANTÉ
Le contexte conditionne le choix de la technique à laquelle recourir.
Données épidémiologiques
Traitement
Prophylaxie
Élimination ou séquestration des animaux infectés qu’ils soient ou non cliniquement malades.
INFECTION DU TRACTUS URINAIRE (ITU)
Les ITU sont nettement moins fréquentes chez le chat, hormis chez le chat âgé.
Généralement, l’infection prédomine en un point de l’arbre urinaire, le plus souvent sur le « bas appareil ». L’évolution des idées sur le « concept d’ITU » privilégie le rôle de causes favorisantes (tableau I) qui provoquent une stase urinaire et une perturbation des nombreux mécanismes physiologiques s’opposant naturellement à l’infection.
Diagnostic
Les manifestations cliniques dominantes observées dans les principaux sites d’infection urinaire sont présentés dans les tableaux II a, tableaux II b et tableaux II c.
CYSTITE | |
Peu ou pas de symptômes généraux | |
SYMPTÔMES URINAIRES DOMINANTS | Symptômes fonctionnels dominants Dysurie Pollakiurie Strangurie |
Symptômes physiques frequents Hématurie Pyurie Douleur à la palpation vésicale Épaississement de la paroi |
Pyélonéphrite expression symptomatique d’intensité très variable |
SYMPTÔMES GÉNÉRAUX Syndrome febrile Mauvais état general Position anormale « voussée » |
INSUFFISANCE RÉNALEÉ VENTUELLE |
SYMPTÔ MES URINAIRES Pyurie Hématurie |
La réalité de l’infection urinaire mérite d’être prouvée par un examen cytobactériologique des urines (ECBU). Selon la méthode utilisée pour le recueil des urines, le seuil de positivité diffère notablement (tableau III).
L’échographie est indiquée dans tous les cas d’infection du tractus urinaire ainsi que dans la recherche d’une cause favorisante (voir Pyélonéphrite, Lithiases urinaires, Prostate [affections de la], Prostatite, Cystite, Hydronéphrose).
Traitement
Il convient d’insister sur le choix d’un antibiotique en première intention (choix « empirique »).
• CONSIDÉRATIONS BACTÉRIOLOGIQUES
Les principaux germes rencontrés lors d’infections urinaires sont présentés dans le tableau IV. De grandes différences peuvent être notées en collectivité ou en hôpital du fait d’un microbisme local spécifique.
CHIEN | CHAT | |
---|---|---|
Escherichia coli | ++++ | Staphylococus aureus Streptocoque |
Staphylococus aureus | ++ | Escherichia coli |
Proteus mirabilis | ++ | Proteus |
Streptocoque hémolytique | ++ | |
Klebsiella pneumoniæ | + | |
Pseudomonas æruginosa | + | |
Mycoplasma canis ? |