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ICHTYOSE







ICTÈRES HÉPATIQUES










ICTÈRES POST-HÉPATIQUES









IMMUNOTHÉRAPIE









INCONTINENCE FÉCALE







INCONTINENCE URINAIRE





image Étiologie





















Incontinence par défaut de stockage des urines
L’animal est capable de vidanger sa vessie et présente des mictions normales dans la plupart des cas.




– « Vessie shuntée » : ectopie urétérale, (persistence du canal de l’ouraque, fistule : plus rares) : perte d’urine « au goutte à goutte ». Lors d’ectopie urétérale unilatérale, l’animal peut avoir des mictions normales.
Incontinence par défaut de vidange vesicale
L’animal ne peut vidanger complètement sa vessie : il existe un volume résiduel après la miction (voire globe vésical).








image Démarche clinique








NB : Rechercher dans l’anamnèse :










image Traitement


Incontinence par défaut de stockage.



• INCOMPÉTENCE SPHINCTÉRIENNE








Incontinence par défaut de vidange




NB : L’Urécholine* peut être associée au Valium* en cas d’atonie accompagnée de spasme urétral fonctionnel.




Indications des examens d’imagerie lors de troubles de la miction















Radiographie sans préparation
Radiographie avec préparation


Échographie abdominale




IRM ou scanner



INFECTION DU CHAT PAR LE VIRUS LEUCÉMOGÈNE





image Symptômes


La grande variabilité des symptômes est due au tropisme du FeLV pour les cellules en mitoses actives (les cellules épithéliales et les tissus hématopoïétiques constituent les cibles majeures), ainsi qu’à son pouvoir oncogène.






image Diagnostic


Différents examens complémentaires sont désormais utilisables, avec des indications spécifiques.



Pour les premières, il convient de distinguer les « tests rapides » sur support solide, utilisables auprès des animaux, et les techniques liquids (« ELISA classique »), plus sensibles et reserves aux laboratoires.


Les tests rapides ont des performances reconnues, avec toutefois des résultats faussement négatifs, dus à la pathogénie de l’infection et aux limites de leur sensibilité. En pratique, comme la protéine P27 est sécrétée lors de multiplication virale intense, un animal peut être infecté et le test demeurer négatif au début de l’infection avant la virémie. Il en va de meme lors de certaines tumeurs viro-induites (lymphosarcomes). Il demeure essentiel de rappeler que les indications des fabricants relatives aux conditions et limite d’utilisation des « kits rapides » doivent être impérativement respectées.




Compte tenu de ces informations, le diagnostic des différentes formes cliniques ou la determination du statut infectieux d’un animal peut s’envisager comme suit.



• DIAGNOSTIC LORS DE SUSPICION CLINIQUE DE MALADIES DUES AU FELV











INFECTION DU TRACTUS URINAIRE (ITU)


Le terme « infection du tractus urinaire » (ITU) regroupe diverses entités qui peuvent évoluer isolément ou être associées : infection rénale (pyélonéphrite), infection vésicale (cystite), infection prostatique (prostatite — abcès prostatique) et urétrale (urétrite).


Les ITU sont nettement moins fréquentes chez le chat, hormis chez le chat âgé.


Généralement, l’infection prédomine en un point de l’arbre urinaire, le plus souvent sur le « bas appareil ». L’évolution des idées sur le « concept d’ITU » privilégie le rôle de causes favorisantes (tableau I) qui provoquent une stase urinaire et une perturbation des nombreux mécanismes physiologiques s’opposant naturellement à l’infection.


Tableau I Causes favorisantes des ITU

































image Diagnostic


Les manifestations cliniques dominantes observées dans les principaux sites d’infection urinaire sont présentés dans les tableaux II a, tableaux II b et tableaux II c.


Tableau II a Symptomatologie des cystitis













CYSTITE
  Peu ou pas de symptômes généraux
SYMPTÔMES URINAIRES DOMINANTS Symptômes fonctionnels dominants
Dysurie
Pollakiurie
Strangurie
Symptômes physiques frequents
Hématurie
Pyurie
Douleur à la palpation vésicale
Épaississement de la paroi

Tableau II b Symptomatologie des pyélonéphrites











Pyélonéphrite expression symptomatique d’intensité très variable
SYMPTÔMES GÉNÉRAUX
Syndrome febrile
Mauvais état general
Position anormale « voussée »
INSUFFISANCE RÉNALEÉ VENTUELLE
SYMPTÔ MES URINAIRES
Pyurie
Hématurie


L’analyse des urines révèle une leucocyturie et une bactériurie (souvent associée à une protéinurie et une hématurie).


La réalité de l’infection urinaire mérite d’être prouvée par un examen cytobactériologique des urines (ECBU). Selon la méthode utilisée pour le recueil des urines, le seuil de positivité diffère notablement (tableau III).



L’échographie est indiquée dans tous les cas d’infection du tractus urinaire ainsi que dans la recherche d’une cause favorisante (voir Pyélonéphrite, Lithiases urinaires, Prostate [affections de la], Prostatite, Cystite, Hydronéphrose).



image Traitement


La conduite à tenir diffère notablement selon qu’il s’agit du premier accès infectieux ou que l’infection est récidivante. Dans le premier cas, le diagnostic est essentiellement clinique et le choix de l’antibiotique se fonde sur des considerations empiriques (antibiothérapie prédictive).


Dans le second cas, l’infection urinaire doit être prouvée, le germe responsable isolé et sa sensibilité vis-à-vis des divers antibiotiques testée ; enfin il devient essentiel d’identifier la ou les causes favorisantes.


Il convient d’insister sur le choix d’un antibiotique en première intention (choix « empirique »).




• CONSIDÉRATIONS PHARMACOCINÉTIQUES




Beaucoup d’antibiotiques s’accumulent dans les urines au point d’aboutir à des concentrations intra-vésicales très importantes et bien supérieures aux concentrations plasmatiques habituelles à partir desquelles l’activité des principales familles d’antibiotiques est le plus souvent déterminée.


À la limite, il est plus utile d’obtenir que l’animal n’urine pas trop souvent (en luttant contre la pollakiurie par un anti-inflammatoire non stéroïdien) afin de permettre une accumulation réelle de l’anti-infectieux que de se préoccuper d’emblée des notions de spectre in vitro qui n’ont ici qu’un lointain rapport avec la réalité.


À titre d’exemple, les pénicillines, en raison d’une sécrétion tubulaire active, se retrouvent dans la vessie à des concentrations telles que l’amoxicilline a une activité sur Proteus spp dans près de 80 % des cas !



Cependant, ce type d’approche n’est valuable que si le foyer infectieux est au contact de l’urine (cystite, urétrite, pyélonéphrite dans la plupart des cas).


En revanche, il convient de revenir à des notions plus traditionnelles lors d’infections prostatiques puisque l’anti-infectieux parvient par voie sanguine essentiellement.


Ceci illustre l’intérêt de bien localiser le siege de l’infection. Les modalités évolutives (infection aiguë, infection chronique) sont également très importantes à considérer car plus le processus est ancien, plus le risque d’enkystement est élevé et la diffusion des antibiotiques limitée.


Jun 18, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on I

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