I
ICHTYOSE
Le terme d’ichtyose issu d’un mot grec signifiant poisson, traduit bien l’impression « d’écaille » qu’évoque la peau ichtyosique; l’épaississement de la couche cornée, responsable de cet aspect, est le plus souvent héréditaire, parfois acquis.
ICHTYOSES HÉRÉDITAIRES
Ichtyose vulgaire
Un terrain atopique est souvent associé.
Les follicules pileux sont soulignés par un cône corné : c’est la kératose pilaire souvent associée.
Traitement : il doit être indéfiniment maintenu.
Général : les rétinoïdes, per os, sont utiles chez l’adulte, dans les formes sévères.
ICTÈRE
Ictères
ÉTIOLOGIES | COMMENTAIRES |
---|---|
Ictères à bilirubine non conjuguée ou libre ou indirecte | |
Ictères à bilirubine conjuguée ou libre ou directe | |
Troubles de l’excrétion hépatique Obstacles sur la voie biliaire | Ictères dits « médicaux » Ictères dits « chirurgicaux » En cas d’obstacle, l’échotomographie montre, en principe, des voies biliaires dilatées. |
Signes essentiels
Examens complémentaires dans l’ictère à bilirubine conjuguée
ICTÈRE DU NOUVEAU-NÉ
ICTÈRE À BILIRUBINE LIBRE
Causes et mécanismes des ictères pathologiques
Signes essentiels
Les examens biologiques ont pour but :
Traitement et pronostic
Dans la 1re semaine
ICTÈRE CHOLESTATIQUE
Examens paracliniques
ILÉUS BILIAIRE
Définition, causes et mécanismes
Signes essentiels, éléments de surveillance et évolution
ILÉUS PARALYTIQUE
Causes et mécanismes
L’inhibition réflexe peut être secondaire :
Les principales étiologies sont indiquées dans le tableau ci-après.
CAUSES CHIRURGICALES | CAUSES MÉDICALES |
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Péritonites : | Troubles hydroélectrolytiques : Intoxications : Divers : |
Signes essentiels et surveillance
Le tableau occlusif est moins marqué qu’en cas d’obstacle mécanique (vomissements minimes, arrêt incomplet du transit); les niveaux liquides intéressent souvent à la fois le grêle et le côlon. Les signes locaux et parfois radiologiques (pneumopéritoine) orientent vers l’affection causale.
IMMUNISATION SANGUINE FŒTO-MATERNELLE
Signes essentiels
L’échotomographie permet un diagnostic précoce et fiable de la maladie hémolytique sévère.
Examens complémentaires
Recherche d’agglutinines irrégulières, par deux méthodes :
Évolution et pronostic
Traitement
La transfusion est indiquée dans les anémies isolées.
Indications de cette prévention par gammaglobulines
Lors d’un accouchement, après recherche :
Conduite à tenir suivant le résultat :
IMPERFORATION ANALE
Définition
On distingue deux formes de malformation anorectale :
IMPÉTIGO
Causes et mécanismes
Il s’agit d’une affection contagieuse :
L’enfant est en effet électivement atteint par l’impétigo.
L’atteinte de l’adulte est rare; elle doit faire rechercher un facteur :
Signes cliniques
L’ecthyma est une forme particulière :
Évolution
Sous traitement : elle est favorable (cf. illustration).
En l’absence de traitement : les lésions d’impétigo se multiplient et peuvent être responsables de :
Traitement
Traitement local à faire matin et soir :
Pour la pratique, on retiendra :
Une cure de 10 jours est habituellement suffisante.
IMPUISSANCE
Causes
Les causes médicamenteuses : antihypertenseurs, neuroleptiques, tranquillisants, etc.
Traitements non spécifiques
Traitement par voie intracaverneuse :
Traitements chirurgicaux
L’indication est posée après échec des traitements médicaux.
Implants péniens : flexibles, gonflables, hydrauliques. Efficaces mais souvent mal acceptés.
MUQUEUSE | MUSCULAIRE | NEUROLOGIQUE |
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Amputation rectale et abaissement colique transanal. Rectites sévères (Crohn, RCH). Après certaines hémorroïdectomies. | Certaines cures de fistules avec section du sphincter. Certaines dilatations anales. Déchirures périnéales. Vieillard (fécalome). | Lésions médullaires. Atteintes des fonctions supérieures. |
INCONTINENCE ANALE
INFARCTUS MÉSENTÉRIQUE
Traitement et pronostic
Le pronostic est très sévère (sujet âgé, athéromateux, retard du diagnostic, etc.).
Signes essentiels, surveillance, évolution, complications
INFARCTUS DU MYOCARDE
Définition
L’infarctus du myocarde est la nécrose ischémique d’une partie du muscle cardiaque; le mécanisme le plus fréquent est l’occlusion d’une artère coronaire par un thrombus.
Signes cliniques
Le signe clinique essentiel est la douleur thoracique.
L’interrogatoire précise le mode de début :
Signes paracliniques
Admission en unité de soins intensifs
Il recherche également des signes de gravité comme une insuffisance cardiaque ou un état de choc.
À ce stade, trois attitudes sont possibles
En cas de contre-indication à la thrombolyse ou d’infarctus grave ou pour tout infarctus dans certains centres : coronarographie en urgence pour tenter une désobstruction de l’artère par angioplastie.
Traitement à la phase aiguë
Angioplastie coronaire en urgence (→) :
Évolution et complications à la phase aiguë
À la sortie des soins intensifs
En l’absence de complications, le séjour en soins intensifs dure de 2 à 4 jours; en cas d’infarctus plus grave, la durée du séjour s’allonge.
Prise en charge thérapeutique après l’infarctus
(DCI) NOM DU THROMBOLYTIQUE | PRÉSENTATION | POSOLOGIE |
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Activateur tissulaire du plasminogène : Actilyse | fl. de 50 mg | Dose totale : 1 mg/kg sans dépasser 100 mg |
Action : | ||
Les thrombolytiques ont pour effet de dissoudre les caillots intravasculaires. Ils activent le plasminogène, ce qui aboutit à la formation de plasmine. | ||
La plasmine est une protéine qui dissout les molécules de fibrine, constituant principal du caillot. | ||
Un trombolytique entraîne ainsi la dissolution de tous les caillots frais dans l’organisme et le risque majeur est l’hémorragie cérébrale. | ||
Indications : | ||
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