hanche

La hanche




Introduction locale : la hanche


L’articulation coxofémorale, qui est l’articulation proximale du membre inférieur, porte en charge les segments susjacents. Nous pouvons considérer qu’il existe deux situations dominantes : lorsque les deux pieds sont en appui au sol – appui bipodal –, et lorsqu’il n’existe plus qu’un seul appui au sol – appui monopodal.



Appui bipodal


Lorsque les deux pieds sont en appui au sol, le mouvement sus-jacent dominant est un mouvement dans le plan sagittal : mouvement d’antépulsion du bassin, ou de rétropulsion.




L’oscillation avant-arrière sollicite alternativement chacun de ces groupes musculaires. Les mouvements connexes en appui bipodal concernent la latéropulsion dans le plan frontal et l’inclinaison du tronc controlatéralement. Si la ligne de charge reste bien équilibrée entre les deux pieds, l’équilibre est assuré par les muscles des deux articulations coxofémorales droite et gauche – il s’agit des muscles adducteurs du côté de l’inclinaison du tronc, et des muscles abducteurs du côté opposé. Lorsque l’appui n’est pas symétrique mais devient dominant sur un côté, les muscles qui maintiennent l’équilibre sont ceux du membre inférieur portant dominant : soit les adducteurs si le membre inférieur portant dominant est celui de l’inclinaison du tronc, soit les abducteurs si le membre inférieur portant dominant est du côté opposé à l’inclinaison du tronc.




Les actions musculaires en situation de fonction



L’antépulsion du bassin, le sujet étant debout


Nous distinguons plusieurs groupes de muscles avec des fonctions spécifiques et complémentaires.







Les muscles accessoires





Tous les muscles ci-dessus, à l’exception du droit fémoral, sont en course externe lorsque le sujet est debout jambe tendue, et d’autant plus que celui-ci est en antépulsion du bassin.


Le point O correspond à la projection de l’axe de l’articulation coxofémorale (bord supérieur du grand trochanter).



Les indications 1 à 10 de la Fig. 2 correspondent aux centres de masse respectifs de chaque segment en charge (en pourcentage du poids du corps).












image. Poids des segments en charge sur la coxofémorale appliqués au centre de masse.


image. Force du muscle équivalent représentant l’ensemble des fléchisseurs. L’intensité de cette force est d’autant plus importante que la ligne de charge sur la coxofémorale (représentée par la direction image) est éloignée du point O (axe articulaire).


Remarque : le barycentre est obtenu par l’équation d’équilibre de la somme de deux centres de masse.



La rétropulsion du bassin, le sujet étant debout


Le « pencher » en avant du sujet entraîne un recul du bassin ou rétropulsion. La ligne de charge passe en avant de la coxofémorale ; ce sont les muscles extenseurs qui assurent l’équilibre. Les muscles extenseurs se décomposent en deux groupes : les muscles ischiojambiers (ischiadicum) et les deux chefs du grand fessier (gluteus maximus).



Les muscles ischio-jambiers, lorsque le genou est tendu, sont d’autant plus en course externe que le sujet est penché en avant. En flexion optimale du tronc le groupe de muscles étiré assure le maintien grâce à la rigidité de ses composantes élastiques.


Le grand fessier (monoarticulaire) est en course moyenne lors de la flexion optimale antérieure du tronc.


Le point O correspond à la projection de l’axe de l’articulation coxofémorale (bord supérieur du grand trochanter).



Les indications 1 à 10 de la Fig. 4 correspondent aux centres de masse respectifs de chaque segment en charge (en pourcentage du poids du corps).


1. Masse de la main. 2. Masse de l’avant-bras. 3. Masse du bras. 4. Masse « tête et cou ». 5. Masse du tronc. 6. Barycentre « avant-bras et main ». 7. Barycentre du membre supérieur. 8. Barycentre des deux membres supérieurs. 9. Barycentre « tête, cou et tronc ». 10. Centre de masse en charge sur l’articulation coxofémorale. image. Poids des segments en charge sur la coxofémorale appliqués au centre de masse. image. Force du muscle équivalent représentant l’ensemble des extenseurs. L’intensité de cette force est d’autant plus importante que la ligne de charge sur la coxofémorale (représentée par la direction image) est éloignée du point O (axe articulaire).


Remarque : le barycentre est obtenu par l’équation d’équilibre de la somme de deux centres de masse.





L’adduction en charge de l’articulation coxofémorale en appui monopodal au cours de la marche


La version latérale (ou latéroversion) à droite de « l’hémibasssin » droit en appui monopodal sur le membre inférieur gauche amène « l’hémibassin » gauche du sujet en adduction, c’est-à-dire en direction du membre inférieur droit (qui est le membre oscillant). Si, en revanche, on considère la position de « l’hémibassin » droit, il est en abduction par rapport au membre inférieur non portant, c’est-à-dire le droit.






Les mouvements de rotation du bassin, le sujet étant debout


La rotation du bassin du sujet à droite s’accompagne d’une rétropulsion de « l’hémibassin » droit et d’une antépulsion de l’hémibassin gauche.



C’est une rotation tête sur cou, puis cou sur thorax puis thorax sur bassin et bassin sur fémur. Le point fixe est en bas, le point mobile est en haut ; il s’agit pour la coxofémorale d’une rotation latérale d’un côté et d’une rotation médiale de l’autre côté.


Muscles extenseurs latéraux de hanche :





Muscles fléchisseurs rotateurs médiaux de hanche :





Apr 23, 2017 | Posted by in MÉDECINE COMPLÉMENTAIRE ET PROFESSIONNELLE | Comments Off on hanche

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