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HALLUX VALGUS










HÉMATOME SOUS-DURAL CHRONIQUE





Signes cliniques


Ils peuvent être évocateurs surtout si le traumatisme crânien est retrouvé à l’interrogatoire et/ou s’il existe un terrain prédisposant.


Le tableau classique se constitue et s’aggrave progressivement, souvent chez une personne âgée. Ce tableau associe des céphalées qui s’aggravent progressivement et vont s’accompagner secondairement d’une altération elle aussi progressive des fonctions supérieures et/ou de la conscience. Enfin, il peut apparaître des signes de localisation et en particulier une hémiplégie d’aggravation progressive du côté opposé à l’hématome. Dans les formes négligées, l’évolution peut se faire vers une hypertension intracrânienne (→) avec engagement cérébral et risque vital.


Le tableau clinique est en réalité souvent atypique et parmi les formes trompeuses, il faut citer :






En pratique, il faut savoir que l’hématome sousdural chronique réalise souvent un tableau trompeur; il faut savoir y penser devant toute pathologie neurologique et/ou psychiatrique récente, a fortiori si on a la notion d’un traumatisme crânien antérieur, car son traitement chirurgical est simple et efficace (cf. illustration).





HÉMATOME SOUS-DURAL DU NOURRISSON












HÉMIPLÉGIE DE L’ADULTE





Signes cliniques


Le diagnostic est en général facile dans les formes typiques et sévères.


L’interrogatoire du malade, s’il peut s’exprimer, ou de son entourage, est fondamental :





Antécédents : recherche d’un traumatisme crânien récent ou non, recherche d’une cardiopathie, d’une HTA, d’un traitement anticoagulant, d’accidents vasculaires transitoires antérieurs (AIT), d’un contexte infectieux, d’un diabète et des autres facteurs de risque vasculaire avec en premier lieu l’HTA, d’antécédents carcinologiques…



Chez un sujet conscient : la force est diminuée, le tonus également (hémiplégie flasque), le réflexe cutané plantaire est en extension (signe de Babinski), les réflexes ostéo-tendineux (ROT) sont augmentés. L’hémiplégie peut être partielle (force diminuée mais mouvements possibles) ou complete (aucun mouvement), elle touche tout l’hémicorps y compris la face (hémiplégie proportionnelle) ou prédomine sur tel ou tel territoire (hémiplégie brachiofaciale en cas d’atteinte sylvienne). À la face, elle concerne surtout le facial inférieur.


Les atteintes du tronc cérébral associent à l’hémiplégie controlatérale une atteinte variable des nerfs crâniens (syndrome alterne) et/ou un syndrome cérébelleux. En cas d’atteinte de l’hémisphère majeur, il existe une aphasie. On recherchera enfin une atteinte du champ visuel, un déficit de la sensibilité, des signes méningés ou d’hypertension intracrânienne, l’atteinte de la déglutition, des autres nerfs crâniens, à la fois pour préciser le diagnostic et mettre en œuvre les mesures de soins et de surveillance.


L’analyse de l’hémiplégie et des signes sensitifs, visuels, etc. qui l’accompagnent permettent au médecin de suspecter avant la TDM la topographie de la lésion recherchée.


Malade dans le coma : le déficit hémiplégique est retrouvé par l’étude comparative du tonus, des réflexes, de la réaction à un stimulus douloureux, par la recherche d’un signe de Babinski, d’une asymétrie faciale, d’une déviation conjuguée de la tête et des yeux (vers le côté de la lésion en cas d’atteinte hémisphérique).


À l’opposé, l’hémiplégie peut être fruste (= hémiparésie) et ne sera retrouvée qu’après un examen soigneux : ROT asymétriques, Babinski unilatéral, petit déficit moteur, démarche évocatrice du malade « en fauchant » avec sa jambe atteinte.




Principales causes d’hémiplégie











Causes vasculaires





Autres





Les examens usuels seront systématiques (NFS, hémostase, iono, glycémie, ECG, etc.), de même la radiographie thoracique (cardiomégalie hypertensive, cancer pulmonaire primitif, pneumopathie d’inhalation précoce d’un malade encombré, etc.).


Des examens cardiologiques sont indiqués en cas d’embolie cérébrale présumée d’origine cardiaque, soit chez un sujet jeune avec bilan artériel négatif, soit chez un sujet plus âgé porteur de facteurs de risque d’embolies cérébrales (valvulopathies, infarctus, etc.), et l’on peut être amené à demander selon les cas des enzymes cardiaques (CPK, LDH, transaminases) ou une échographie cardiaque, transthoracique, puis éventuellement transœsophagienne, rarement un Holter (sa rentabilité diagnostique est faible pour les troubles du rythme).


Chacun de ces examens doit être prescrit par les médecins dans un ordre logique, selon l’histoire et les signes cliniques et l’état du malade : il n’est pas question de réaliser de principe toute la panoplie des examens possibles.




image Surveillance infirmière


Elle portera sur l’état de conscience, l’importance du déficit moteur, la possibilité de vomissements, ou de fausses-routes responsables d’aggravations, ou encore de crises comitiales lorsque la lésion est encéphalique (touchant les hémisphères cérébraux).


Également : diurèse et TA, respiration, température, tests de coagulation si les malades sont mis sous anticoagulants, etc.


Au stade de récupération, ce sont les progrès du malade qu’il faudra aider, tout en sachant dépister au plus tôt les fréquents états dépressifs que l’on peut observer à cette période, et qu’il faut traiter pour aider le malade à progresser.


Si le malade est grabataire, les soins de nursing sont capitaux : prévention d’escarres, de phlébites, de fécalomes, soins de sonde d’alimentation ou urinaire, aspiration endotrachéale en cas d’encombrement.


Mais la limite des soins et de la réanimation est aussi un point qu’il faut aborder avec le médecin : on ne s’acharnera bien évidemment pas de la même façon après une hémorragie méningée ou un hématome extradural chez un sujet jeune, et devant l’hémiplégie massive du grand vieillard : c’est souligner l’importance de cette double notion du pronostic vital (le malade va-t-il survivre ?) et fonctionnel (avec quelles séquelles ?).


Les premières heures et les premiers jours sont également un temps d’angoisse pour la famille, d’où la nécessité devant toute hémiplégie, surtout si elle est brutale, d’un entretien médecinentourage.



Principes du traitement


Les premiers jours qui suivent une hémiplégie aiguë sont souvent critiques, et en dehors de situations d’urgence, les soins les plus simples sont aussi les plus efficaces : hydratation avec apport en vitamines et en électrolytes, rééducation et mise au fauteuil le plus tôt possible avec mobilisation passive pour éviter les ankyloses et les rétractions, puis active quand l’état du malade le permet; antibiothérapie en cas d’infection; nutrition par sonde nasale ou par gastrostomie percutanée endoscopique (GPE), ou par la bouche afin d’éviter une dénutrition et des escarres; anticoagulants à dose isocoagulante (quand le malade ne peut être levé) : héparines de bas poids moléculaire = HBPM, ou hypocoagulante (si phlébite ou embolie pulmonaire) selon les indications.


À chaque cause correspond aussi un traitement étiologique fonction du bilan initial et des examens complémentaires, mais dans tous les cas, c’est de la qualité des soins dès le début de l’hémiplégie que dépend en grande partie le pronostic à long terme. Si les hémiplégies d’origine vasculaire régressent souvent (mais mortalité globale de près de 30–50 % le premier mois), les hémiplégies dues aux tumeurs cérébrales primitives (astrocytomes, glioblastomes) ou secondaires (métastases) peuvent s’aggraver progressivement et nécessitent un accompagnement infirmier particulièrement lourd. Les tumeurs bénignes (méningiomes) peuvent en général être opérées, avec un bon pronostic.



HÉMOCHROMATOSE GÉNÉTIQUE






Signes essentiels


Décrite comme hémochromatose idiopathique, elle atteint l’homme jeune ou bien la femme après la ménopause (avant la ménopause, la femme élimine spontanément la surcharge en fer par les cycles menstruels).










HÉMOPHILIE









HÉMOPTYSIE










HÉMORRAGIE DIGESTIVE NÉONATALE








HÉMORRAGIE DIGESTIVE D’ORIGINE BASSE





Causes









HÉMORRAGIE MÉNINGÉE NON TRAUMATIQUE






Diagnostic


Le médecin réalise un fond d’œil, puis immédiatement une TDM cérébrale qui montre souvent le siege et le côté du saignement et confirme le diagnostic. Si la TDM est négative, ponction lombaire avec 3 tubes (le liquide est uniformément rosé plutôt que franchement hémorragique, il est analysé au plan biochimique et cytologique pour exclure une méningite) puis transfert en neurochirurgie par le SAMU, le malade réanimé, dans le service de neurochirurgie.


En service spécialisé :





Ce bilan est pratiqué souvent 1 ou 2 jours après l’accident hémorragique, l’état du malade s’étant amélioré, plus rarement en urgence, chez un malade qui s’aggrave (hématome intracérébral) et chez qui le geste chirurgical doit être précipité. Si le bilan initial est négatif, il sera répété quelques jours puis quelques semaines après, le but étant de ne pas méconnaître une malformation opérable.


Les anévrismes : les progrès de la neuroradiologie interventionnelle permettent souvent de remplacer la chirurgie en embolisant par des « coïls » la lumière de l’anévrisme lui-même (cf. artériographie cérébrale). Les cas non traités en radiologie interventionnelle sont opérés.


Ce bilan serait récusé chez les malades ne pouvant être opérés :









HÉMORRAGIES DIGESTIVES D’ORIGINE HAUTE





Jun 17, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on H

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