G
GAMMA-GLUTAMYLTRANSPEPTIDASE SÉRIQUE (γ-GT ou γGT)
GASTRINÉMIE
GASTROSCOPIE
Définition et possibilités diagnostiques et thérapeutiques
L’endoscopie haute permet donc de :
• intuber la papille duodénale et injecter un produit opaque permettant wirsungographie et biligraphie rétrograde (en cas d’ictère ou d’insuffisance hépatique entraînant l’échec des méthodes radiologiques usuelles);
• pratiquer certains actes thérapeutiques dont les plus courants sont :
– la dilatation de sténoses (oesophagienne par exemple), suivie éventuellement de la pose d’une prothèse (Célestin, Atkinson, Wilson–Cook, etc.),
– l’hémostase qui comporte différentes techniques : photocoagulation (laser), électrocoagulation (mono ou bipolaire), injection de liquide in situ (adrénaline, polidocanol, alcool absolu), etc.,
Préparation du malade
Un bilan d’hémostase peut être nécessaire (TP, TCA) si des biopsies doivent être pratiquées.
GAZ DU SANG
Technique
Après la ponction, le tube doit être purgé de toute bulle d’air et porté rapidement au laboratoire.
L’étude des gaz du sang peut se faire au repos ou après effort.
Causes d’erreur et précautions
La présence d’une bulle d’air peut artificiellement augmenter la valeur de la PaO2.
Lorsque la compression a été insuffisante, un hématome est possible au niveau du point de ponction.
La répétition des ponctions artérielles peut provoquer des anévrismes artério-veineux.
Résultats en pathologie
On décrit également des syndromes :
• acidose respiratoire secondaire à l’élévation de la PaCO2 : si les bicarbonates sont assez élevés, le pH reste normal, l’acidose est compensée, sinon le pH baisse, l’acidose est décompensée;
• alcalose respiratoire secondaire à la baisse de la PaCO2 : si le rein élimine des bicarbonates (RA diminuée) le pH reste normal, elle est compensée, sinon le pH s’élève, l’alcalose est décompensée;
• l’association hypoxémie-hypercapnie signe l’hypoventilation alvéolaire (insuffisance respiratoire terminale, paralysie diaphragmatique);
GAZ DU SANG (chez le nouveau-né)
Techniques
Mesures sanglantes
• Sur sang artériel : PaO2, pH, PaCO2, réserve alcaline (0,2 à 0,5 mL sur héparine). Celui-ci peut être prélevé dans une artère périphérique, radiale ou temporale, à l’aiguille ou après pose d’un petit cathéter souple (cathlon); dans l’aorte (cathéter artériel ombilical) ou dans l’oreillette gauche (cathéter veineux ombilical, en position intracardiaque).