28. Examen anatomopathologique
Il s’agit de l’étude directe des tissus et des cellules qui les composent. C’est un examen fondamental pour la prise en charge des cancers.
Rôles de l’examen anatomopathologique
Confirmer le diagnostic de cancer
Dans la plupart des cas, l’examen anatomopathologique est indispensable au diagnostic positif du cancer.
Évaluer le pronostic
• En précisant le degré de différenciation de la tumeur, la proportion de cellules en division (index mitotique) ou la présence d’emboles tumoraux dans les vaisseaux.
• Dans certains cancers, un grade histopronostique est établi en prenant en compte ces différents critères. Les tumeurs sont alors généralement classées du grade 1 (tumeur de bas grade, peu agressive, de meilleur pronostic) au grade 3 (tumeur de haut grade, très agressive, de plus mauvais pronostic).
• L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire permet également de préciser l’extension de la tumeur aux organes voisins et aux ganglions.
Contrôler la qualité de l’exérèse chirurgicale
Consiste à évaluer si la totalité des cellules cancéreuses a été enlevée en vérifiant que les limites de l’exérèse sont à distance des limites de la tumeur.
Si ce n’est pas le cas, il existe un risque très élevé de rechute.
Guider le choix des traitements
Par exemple en recherchant la présence de récepteurs hormonaux sur les cellules tumorales.
Les différents types de prélèvements
L’examen cytologique
• Il consiste à examiner au microscope des cellules isolées ou groupées en amas dont l’aspect peut être évocateur de malignité.
• L’examen cytologique peut être réalisé à partir de liquides d’épanchement (ascite, épanchement pleural…), par une ponction à l’aiguille fine (ganglion) ou par un frottis (exemple : frottis cervico-vaginal utilisé pour le dépistage du cancer du col).

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