et stratégies thérapeutiques

Diagnostic






Ressources et stratégies thérapeutiques



Traitement de la crise (tableau 1.32)





• Situations d’urgence : en cas de purpura fébrile associé à un élément nécrotique ou ecchymotique supérieur à 3 mm de diamètre : antibiothérapie précoce (ceftriaxone : Rocéphine®, Ceftriaxone® ; céfotaxime : Claforan®, Céfotaxime® ou à défaut amoxicilline : Clamoxyl®, Amoxicilline®) en IV ou IM : 1 g chez l’adulte et 50 mg/kg chez l’enfant et le nourrisson, sans dépasser 1 g).


• Méningite virale : traitement uniquement symptomatique (antalgiques voire antipyrétiques).


• Méningite bactérienne communautaire : antibiothérapie IV instaurée le plus rapidement possible :



• Doses maximales chez l’enfant : 12 g/j de céfotaxime ou 4 g/j de ceftriaxone.


• Association d’une corticothérapie à l’antibiothérapie (dexaméthasone : Dexaméthasone Mylan® : 10 mg chez l’adulte ou 0,15 mg/kg chez l’enfant toutes les 6 heures pendant 4 jours).


• Chimioprophylaxie pour les sujets en contacts par rifampicine en cas d’infection par méningocoque.




Ménopause





Symptomatologie



Clinique


Le syndrome climatérique correspond aux conséquences de l’hypo-œstrogénie. Il est très variable d’une femme à l’autre, dans sa fréquence, intensité, moment d’apparition et durée.


Il associe :



• bouffées de chaleur : elles sont constatées dans plus de 65 % des cas vers 50–55 ans. Leur intensité est variable depuis la simple rougeur de la face jusqu’à la grande bouffée de chaleur vasomotrice ;


• trouble de l’humeur (irritabilité, état dépressif, anxiété, tristesse) chez 40 % des femmes ;


• insomnie ;


• pertes de mémoire ;


• sécheresse vaginale, atrophie de la vulve, sensibilité accrue aux infections vaginales…


• modifications de la libido ;


• modifications de la voix ;


• troubles urinaires : dysurie, incontinence urinaire, impériosité mictionnelle ;


• modification des phanères : ils tendent à se clairsemer dans les zones dépendantes des œstrogènes et augmenter en nombre sur les lèvres supérieures et les joues ;


• amincissement de la peau ;


• augmentation du poids.


Les complications de la ménopause sont



Avant la ménopause, les maladies coronariennes sont beaucoup plus fréquentes chez l’homme que chez la femme. Après la ménopause, progressivement la fréquence des coronaropathies féminines va rejoindre celles des hommes.




Ressources et stratégies thérapeutiques




Traitement hormonal de la ménopause


Le traitement hormonal de la ménopause (THM) doit être proposé à toutes les femmes présentant un syndrome climatérique après une information précise et adaptée sur les avantages, les inconvénients et les risques éventuels. Le THM associe un œstrogène naturel à un traitement progestatif.


Les principales contre-indications sont réparties en :



Le schéma thérapeutique peut être séquentiel (avec hémorragies de privation) ou combiné (sans règles).


La voie d’administration doit privilégier les formes non orales pour diminuer les risques thrombotiques.



Principales molécules




La durée d’administration du THM doit être ajustée aux objectifs du traitement. Il est cependant recommandé de le limiter à 5 ans et d’évaluer tous les ans la balance bénéfices/risques.








Migraine





Symptomatologie



Étiologie


Génétique : 50 à 70 % des migraineux ont un parent ou un des grands-parents qui souffre lui-même de migraines.


Les facteurs déclenchant sont très variables d’un patient à l’autre. Mais néanmoins certains facteurs sont souvent mentionnés comme déclencheurs de migraine :




Clinique


Signes positifs :



• migraine sans aura : c’est la plus fréquente des migraines (environ 80 % des cas). Elle s’exprime sous forme de céphalées, souvent unilatérales, la plupart du temps pulsatiles. Cette céphalée est souvent associée à des nausées ou vomissements, une photophobie et une phonophobie. Dans la majorité des cas, il s’agit de crises qui durent de 4 à 72 heures entrecoupées d’épisodes sans crise ;


• migraine avec aura : les signes cliniques sont similaires à ceux de la migraine sans aura, associés aux signes de l’aura se traduisant par des manifestations neurologiques focales, déficitaires, transitoires et réversibles. Plusieurs types d’aura (visuelle, sensitive, phasique, motrice) peuvent survenir mais l’aura visuelle reste prédominante chez les migraineux.



Diagnostic


Le diagnostic de la migraine est posé à partir de l’interrogatoire et de l’examen clinique du patient. Aucun examen biologique ou d’imagerie n’est généralement nécessaire.



• Migraine sans aura : au moins cinq crises de céphalées durant de 4 à 72 heures sans traitement, ayant au moins deux des caractéristiques suivantes (unilatérale, pulsatile, modérée ou sévère, aggravée par les activités physiques de routine, nausées et/ou vomissements).


• Migraine avec aura : au moins deux crises comprenant au moins trois des quatre caractéristiques suivantes : un ou plusieurs symptômes de l’aura, totalement réversibles, le symptôme de l’aura se développe progressivement pendant plus de 4 minutes et si plusieurs symptômes sont associés, ils surviennent successivement, la durée de chaque symptôme n’excède pas 60 minutes, la céphalée fait suite à l’aura après un intervalle libre maximal de 60 minutes, mais parfois commence avant ou pendant l’aura.



Ressources et stratégies thérapeutiques




Traitement de crise




Compte tenu de leurs effets secondaires, les dérivés de l’ergot de seigle (dihydroergotamine : Diergospray® ou ergotamine : Gynergène caféiné®) ne seront utilisés que dans les migraines rebelles aux traitements précédents.


Molécules adjuvantes : antiémétiques (métoclopramide : Primpéran®, Métoclopramide®).



Traitement de fond (tableau 1.33)


Un traitement prophylactique est discuté lorsque le patient souffre de crises fréquentes (plus de trois crises par mois), sévères, imposant la prise de médicaments 6 à 8 fois par mois pendant 3 mois consécutifs.




• Objectifs :



• Durée : le traitement est instauré pour une durée de 6 mois à 1 an suivi d’une diminution progressive des posologies jusqu’à arrêt total.


• Première intention :



• Autres classes en deuxième intention, en cas d’échec :






Myasthénie





Symptomatologie




Clinique




• Signes positifs :



– la principale caractéristique de la myasthénie est la faiblesse et la fatigabilité musculaires (plus marquées en fin de journée, s’aggravant au cours d’un effort physique et améliorées par le repos) ;


– la maladie débute souvent par une atteinte des muscles oculaires se traduisant par une diplopie binoculaire et un ptosis asymétrique. Cette myasthénie oculaire peut se généraliser aux autres muscles striés, à l’origine notamment des symptômes bulbaires (paralysie faciale avec visage inexpressif, difficultés à fermer la paupière, mâchoire tombante, troubles de la phonation, voix nasillarde, syndrome de la « tête tombante »). Le déficit musculaire peut également toucher les muscles des membres proximaux et les muscles respiratoires ;


– la pathologie peut être entrecoupée de manifestations paroxystiques qui constituent le risque majeur de la maladie car elle peut générer détresse respiratoire, faiblesse généralisée pouvant mettre en jeu le pronostic vital.


• Signes négatifs : les sujets myasthéniques ne présentent pas de troubles sensitifs et sensoriels et leurs réflexes ostéotendineux sont conservés.




Ressources et stratégies thérapeutiques





Traitement de fond (tableau 1.34)




• Les anticholinestérasiques : trois anticholinestérasiques sont indiqués dans le traitement de la myasthénie : la néostigmine (Prostigmine®), la pyridostigmine (Mestinon®) et l’ambénonium (Mytélase®).


• Les corticoïdes : le principal glucocorticoïde indiqué dans la myasthénie est la prednisone (Cortancyl®) ou son métabolite actif, la prednisolone (Solupred®) à la posologie initiale de 1 mg/kg/j suivie d’une diminution progressive pour atteindre la concentration minimale efficace.


• Les immunosuppresseurs : en cas de réponse insuffisante aux glucocorticoïdes ou s’ils entraînent des effets indésirables trop importants, seront associés des immunosuppresseurs tels que l’azathioprine (Imurel®) le plus souvent, mais aussi le cyclophosphamide (Endoxan®) ou la ciclosporine (Néoral®) afin de diminuer la posologie des corticoïdes voire les arrêter.





Mycose vaginale





Symptomatologie






Ressources et stratégies thérapeutiques






Myélome multiple ou maladie de Kahler





Symptomatologie





Ressources et stratégies thérapeutiques


Le traitement est adapté à la gravité de la maladie. Il repose sur l’association de différents médicaments utilisés lors de plusieurs cycles de traitement :




Suivi pharmaceutique




• Les patients doivent être informés d’une plus grande vulnérabilité aux infections et les effets indésirables hématotoxiques de la plupart des médicaments utilisés :



– risques de cytopénies profondes avec le melphalan (Alkéran®). Consulter dans les 24 heures en cas de :



– risques de neuropathies secondaires à l’utilisation des « imides » (thalidomide, lénalidomide : Revlimid®) et du bortézomib (Velcade®) : consulter en cas de paresthésies dans les membres inférieurs ou plus rarement dans les membres supérieures ;


– risques de phlébite avec lénalidomide (Revlimid®) : consulter en cas de douleur du mollet, ou de douleur thoracique brutale (embolie pulmonaire ? ). Ces patients reçoivent souvent soit des antiagrégants plaquettaires, soit des héparines de bas poids moléculaire en prévention de ces risques thrombotiques.


• Il est conseillé d’avoir une bonne hydratation.


• Inciter le patient à une bonne compliance, à un suivi biologique (hémogramme, recherche d’une réapparition de l’immunoglobuline monoclonale circulante, taux des chaînes légères, calcémie, fonction rénale).



Obésité





Symptomatologie






Ressources et stratégies thérapeutiques





Chirurgie bariatrique


La chirurgie (avec pose d’un anneau gastrique ajustable, recours à la gastrectomie longitudinale ou à la déviation biliopancréatique ou réalisation du court-circuit ou by-pass gastrique), sera proposée :





Œdème aigu du poumon





Symptomatologie





Examens complémentaires




• Radiologie pulmonaire : dans le cas de l’œdème interstitiel, une redistribution vasculaire aboutit à une visualisation anormale des vaisseaux pulmonaires de la partie supérieure du poumon, avec une dilatation des veines pulmonaires inférieures fréquente. Dans le cas de l’œdème alvéolaire (suivant le stade d’œdème interstitiel), des opacités alvéolaires à contours irréguliers sont dispersées au hasard à travers les poumons.


• Électrocardiogramme : confirmant la tachycardie, il permet la recherche éventuelle des signes de surcharges électriques auriculaires ou ventriculaires gauches.


• Les gaz du sang : les formes simples montrent une hypoxémie accompagnée d’une hypocapnie et d’une alcalose respiratoire due à l’hyperventilation. Cependant, ce n’est pas un examen spécifique car ce tableau se voit également dans l’embolie pulmonaire et dans toute pneumopathie infectieuse.




Ressources et stratégies thérapeutiques




Traitement de crise (tableau 1.36)



Œdème aigu cardiogénique





• En cas d’OAP important : diurétiques de l’anse de Henlé par voie IV (furosémide 40 mg IV renouvelable : Lasilix®, Furosémide® ou bumétamide 1 à 2 mg en IV : Burinex®).


• Dans le cas où il y a peu ou pas d’œdème et que la pression artérielle systolique est supérieure à 100 mmHg : dérivés nitrés par voie sublinguale (Natispray®).


• La prise en charge hospitalière comprend :



May 19, 2017 | Posted by in Uncategorized | Comments Off on et stratégies thérapeutiques

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