E
EAGLE (SYNDROME D’) (angl. Eagle’s syndrome). Irritation des filets sympathiques péricarotidiens par un processus styloïde anormalement long. SYN. SYNDROME STYLOCAROTIDIEN.
EALES (SYNDROME D’) (angl. Eales’ disease). Hémorragies répétées de la rétine et du corps vitré.
EATON (AGENT ET MALADIE DE) (angl. Eaton’s agent and Eaton’s pneumonia). MYCOPLASMA.
EAU s. f. (angl. water). Liquide incolore, inodore, composé d’hydrogène et d’oxygène (H2O). C’est un élément essentiel de tous les tissus et liquides organiques. L’eau se solidifie à 0 °C et bout à 100 °C. ALBUMINEUSE (angl. albuminous —). Solution aqueuse d’ovalbumine, utilisée comme contrepoison dans les intoxications par les métaux lourds. BLANCHE (angl. Goulard’s —). Solution aqueuse d’acétate basique de plomb, à laquelle on ajoute 5 % d’alcool camphré. Elle est utilisée en applications sur les contusions. SYN. EAU DE GOULARD. BORIQUÉE (angl. boric acid solution). Solution aqueuse d’acide borique. Antiseptique. CHLOROFORMÉE (angl. chloroform solution). Solution aqueuse de chloroforme. Analgésique. DE CHAUX (angl. lime —). Solution aqueuse d’hydroxyde de calcium. Absorbante et antiacide. DE CHLORE (angl. chlorine —). Solution de chlore dans l’eau. Antiseptique et désinfectante. DE COMBUSTION (angl. metabolic —). Eau formée dans l’organisme lors de la combustion des substances ingérées. SYN. EAU MÉTABOLIQUE. DE FLEUR D’ORANGER (angl. orange flower —). Solution obtenue par distillation de fleurs fraîches de bigaradier dans de l’eau. Tranquillisant. DE JAVEL (angl. chlorinated —). Solution aqueuse d’hypochlorite et de chlorure de sodium. Elle est utilisée comme détersif, décolorant et antiseptique. DE LAURIER-CERISE (angl. cherry-laurel —). Solution aromatique obtenue par distillation des feuilles du laurier-cerise ; elle contient 1 % d’acide cyanhydrique. Antitussif et antispasmodique. DÉMINÉRALISÉE (angl. demineralized —). Eau pure, mais non stérile. DOUCE (angl. soft —). Eau contenant une faible quantité de sels minéraux. DURE (angl. hard —). Eau contenant une proportion notable de sels de calcium et de magnésium. FERRUGINEUSE (angl. ferruginous —). Eau minérale riche en fer, dissous sous forme de bicarbonate. GAZEUSE (angl. sparkling —). Eau contenant en solution du gaz carbonique. IODÉE (angl. iodine solution). Solution aqueuse d’iode. Désinfectant et antiseptique. LIBRE (angl. free —). Partie de l’eau totale de l’organisme non liée aux substances hydrophiles. LIÉE (angl. bound —). Eau retenue par des particules hydrophiles. MINÉRALE (angl. mineral —). Eau naturelle contenant en solution des sels minéraux, dont elle s’est chargée par filtration à travers les sols. Les eaux minérales sont utilisées comme eaux de table ou comme eaux médicamenteuses. OXYGÉNÉE (angl. hydrogen peroxide). H2O2. Liquide incolore et inodore. Oxydant, décolorant et antiseptique énergique. L’eau oxygénée est utilisée, diluée en solution aqueuse, comme désinfectant. SYN. PEROXYDE D’HYDROGÈNE. PHÉNIQUÉE (angl. phenol solution). Solution aqueuse de phénol à 2 %. Antiseptique. POTABLE (angl. drinking —). Eau destinée à l’alimentation humaine, ne portant pas préjudice à la santé. THERMALE (angl. thermal —). Eau minérale naturelle dont la température à la source est comprise entre 35 °C et 50 °C.
EAU-DE-VIE ALLEMANDE s. f. Teinture de jalap avec du turbith et de la scamonée d’Alep, purgatif puissant.
EAUX s. f. (angl. amniotic fluid). Nom communément donné au liquide amniotique.
EBERTH (BACILLE D’) (angl. Salmonella typhi). Bacille responsable de la fièvre typhoïde. SYN. SALMONELLA TYPHI.
ÉBERTHIEN adj. (angl. eberthian). Qui se rapporte au bacille d’Eberth (Salmonella typhi).
ÉBLOUISSEMENT s. m. (angl. glare). Aveuglement provoqué par une source lumineuse trop intense, en particulier lorsque les yeux se sont habitués à l’obscurité.
EBOLA (MALADIE À VIRUS) (angl. Ebola virus disease). Fièvre hémorragique, mortelle dans au moins 50 % des cas, due au virus Ebola et survenant essentiellement en Afrique. Sa contagiosité est extrême.
ÉBRIÉTÉ s. f. (angl. drunkenness). État d’ivresse, en particulier dû à l’alcool.
EBSTEIN (ANGLE D’) (angl. Ebstein’s angle). ANGLE CARDIO-HÉPATIQUE. (MALADIE D’) (angl. Ebstein’s anomaly). Malformation cardiaque exceptionnelle de très mauvais pronostic caractérisée par une anomalie des valves tricuspides qui restent accolées aux parois du ventricule droit sur les deux tiers de leur longueur. L’orifice tricuspide forme ainsi un barrage d’où hypertrophie de l’atrium droit et hypoplasie du ventricule droit. (SIGNE D’) (angl. Ebstein’s angle). Élargissement de l’angle cardio-hépatique à l’examen radiologique en cas d’épanchement péricardique important.
ÉBURNATION s. f. (angl. eburnation). Augmentation de la densité et de la dureté du tissu osseux (ou cartilagineux), qui devient aussi compact que l’ivoire.
EBV (angl. EBV). Abréviation de Epstein-Barr virus.
ÉCAILLE s. f. (NA. squama). (angl. squama). Partie d’un os en forme d’écaille. DE L’OCCIPITAL (NA. — occipitalis). (angl. occipital —). Portion de l’occipital située en arrière et au-dessus du foramen magnum. DU TEMPORAL (NA. pars squamosa ossis temporalis). (angl. temporal —). Partie de l’os temporal située au-dessus et en dehors du rocher. La partie postérieure de l’écaille du temporal entre dans la constitution de la mastoïde.
ÉCARTEUR s. m. (angl. retractor). Instrument servant à maintenir écartées les lèvres d’une plaie, les parois d’une cavité naturelle, les muscles au cours d’une amputation, les viscères lors d’une laparotomie ou d’une cœlioscopie, etc.
ECBOLIQUE adj. (angl. ecbolic). Qui accélère ou provoque les contractions utérines déterminant l’expulsion du fœtus. SYN. OCYTOCIQUE.
ECBU (angl. urine culture). Abréviation pour examen cytobactériologique urinaire.
ECCENTROCHONDRODYSPLASIE s. f. (angl. eccentrochondrodysplasia). Dystrophie osseuse familiale de Morquio.
ECCHONDROME s. m. (angl. ecchondroma). Tumeur cartilagineuse bénigne à la surface d’un os ou au niveau d’une articulation. OSTÉOCHONDROME.
ECCHYMOSE s. f. (angl. ecchymosis). Coloration noirâtre ou bleutée de la peau produite par une infiltration de sang dans le tissu cellulaire sous-cutané ou par la rupture des vaisseaux capillaires sous-cutanés.
ECCHYMOSES CADAVÉRIQUES (angl. cadaveric ecchymosis). Taches qui apparaissent sur le cadavre quelque temps après la mort dans les zones déclives.
ECCRINE adj. (angl. eccrine). Qualifie une glande exocrine dont le canal excréteur débouche à la peau. Ex. les glandes sudoripares.
ECDÉMIQUE adj. (angl. ecdemic). Se dit des maladies infectieuses qui sont dues à une cause extérieure à la région où elles surviennent et qui ne frappent pas beaucoup de personnes à la fois.
ECG (angl. ECG). Abréviation d’électrocardiogramme.
ECGONINE s. f. (angl. ecgonine). Alcaloïde cristallisable dérivé de la cocaïne.
ÉCHANCRURE s. f. INCISURE.
ÉCHANGEUR D’IONS (angl. ion exchange resin). RÉSINE.
ÉCHANTILLON s. m. (angl. sample). 1. Fraction d’un produit quelconque, servant à étudier sa nature, sa composition, sa structure, etc. 2. Fraction d’une population étudiée par sondage.
ÉCHANTILLONNAGE s. m. (angl. sampling). Ensemble des opérations ayant trait à la détermination de l’échantillon.
ÉCHAPPEMENT s. m. (angl. escape). NODAL (angl. nodal —). Contraction ventriculaire déclenchée par le nœud atrioventriculaire. THÉRAPEUTIQUE s. m. (angl. therapeutical —). Diminution avec le temps de l’effet d’un traitement chez un malade considéré. VENTRICULAIRE (angl. ventricular —). Contraction née dans une des branches du faisceau de His ou dans la paroi ventriculaire en cas de défaillance momentanée du nœud sinusal.
ÉCHARPE s. f. (angl. sling). Bandage large prenant appui sur le cou et servant à soutenir la main ou le bras blessés.
ÉCHELLE s. f. (angl. scale). 1. Série de valeurs fixées par convention permettant d’évaluer l’intensité d’un phénomène. 2. Série de divisions gravées sur un instrument.
ÉCHINOCOCCOSE s. f. (angl. echinococcosis). Affection due au développement d’échinocoques dans l’organisme.
ECHINOCOCCUS Genre de vers cestodes. L’espèce E. granulosus (ou Taenia echinococcus) est un ténia de petite taille, parasite du chien, dont la larve, l’hydatide, se développe chez tous les mammifères, déterminant le kyste hydatique. L’Echinoccus multiloculanis parasite le renard. La localisation hépatique de la larve est responsable de l’échinococcose alvéolaire fréquente en Franche Comté. ÉCHINOCOQUE.
ÉCHINOCOQUE s. m. (angl. Echinococcus). Forme larvaire des ténias du genre Echinococcus. L’œuf, lorsqu’il est ingéré par l’homme ou d’autres animaux, donne naissance dans l’estomac à l’embryon hexacanthe ou larve qui, émigrant vers d’autres organes (foie, rein, cerveau, etc.), donne à son tour naissance au kyste hydatique.
ÉCHINOCYTE s. m. (angl. crenated erythrocyte). Hématie déformée, d’aspect régulièrement épineux observée en particulier au cours de l’insuffisance rénale. SYN. ACANTHOCYTE.
ECHINOSTOMA Genre de vers trématodes parasites. Aux Philippines, on a isolé les espèces E. echinatum et E. ilocanum des intestins des canards et de l’homme.
ÉCHO s. m. (angl. echo). Phénomène acoustique dû à la réflexion des ondes sonores par un obstacle, et consistant en la perception d’un deuxième son analogue au premier, mais plus faible que lui. DE LA PENSÉE (angl. thought echoing). Hallucination auditive qui répète sous forme verbale les propres pensées du patient.
ÉCHOACOUSIE s. f. (angl. echoacousia). Perception subjective qu’un son unique est perçu deux fois, comme deux sons successifs, par l’une ou les deux oreilles.
ÉCHOCARDIOGRAPHIE s. m. (angl. echocardiography). Exploration du cœur par des ultrasons. Elle permet l’étude des différentes structures de l’organe, de leurs dimensions, de leurs mouvements, ainsi que celle de l’hémodynamique cardiaque. Elle révèle les malformations, tumeurs, végétations et caillots intracavitaires ou encore les épanchements péricardiques. L’échocardiographie en mode TM et l’échocardiographie bidimensionnelle sont les plus pratiquées. L’échocardiographie transœsophagique au moyen d’une sonde positionnée dans l’œsophage explore atria et valves. L’échocardiographie Doppler permet l’étude du flux sanguin en un point précis repéré par écho.
ÉCHOENCÉPHALOGRAPHIE s. f. (angl. echoencephalography). Technique d’exploration cérébrale permettant l’étude des structures intracrâniennes par un faisceau d’ultrasons afin de détecter un déplacement de l’écho des structures médianes par un processus expansif.
ÉCHOGRAPHIE s. f. 1. (angl. echographia). Forme d’aphasie dans laquelle le sujet peut copier un texte sans en comprendre le sens, mais est incapable d’écrire spontanément. 2. (angl. ultrasonoechography). Technique d’imagerie médicale fondée sur l’enregistrement des échos produits par les ultrasons lors de leur passage à travers divers milieux et structures de l’organisme. BIDIMENSIONNELLE (angl. two dimensional echography). Technique donnant une image en coupe de l’organe exploré. SYN. ÉCHOTOMOGRAPHIE, ÉCHO 2D. DE MODE A (angl. A-mode echography). Les échos sont disposés comme des traits en fonction des distances séparant les structures. (A = amplitude.) DE MODE B (angl. B-mode echography). Les échos sont plus ou moins brillants en fonction de la densité des tissus. (B = brillance.) DE MODE M OU TM (TEMPS-MOUVEMENT) (angl. M-mode echography). Technique permettant d’étudier les mouvements des structures mobiles. ENDOCAVITAIRE (angl. cavity echography). La sonde est placée dans une cavité naturelle.
ÉCHOLALIE s. f. (angl. echolalia). Répétition involontaire et automatique de certains mots. SYN. ÉCHOPHRASIE.
ÉCHOMATISME s. m. (angl. echomatism). ÉCHOPRAXIE.
ÉCHOMIMIE s. f. (angl. echomimia). ÉCHOLALIE.
ÉCHOPLANAR s. m. (angl. echo planar imaging). Paramétrage d’IRM à séquences d’impulsions courtes utilisé pour l’exploration cardiaque.
ÉCHOPRAXIE s. f. (angl. echopraxis). Imitation automatique des actes exécutés par d’autres personnes.
ECHOVIRUS (angl. Echovirus). Abréviation de Enteric Cytopathogenic Human Orphan Virus. Virus de la famille des Picornaviridae, genre des Enterovirus. Lorsqu’on l’a découvert, on pensait qu’il n’était responsable d’aucun processus pathologique particulier (d’où orphan = orphelin). Parmi les 31 sérotypes que l’on connaît aujourd’hui, certains peuvent être responsables de diverses affections : méningite lymphocytaire, processus fébriles, infections respiratoires hautes, etc.
ECK (FISTULE D’) (angl. Eck’s fistula). Communication artificielle entre le système porte et le système cave inférieur.
ECKLIN (MALADIE D’) (angl. Ecklin’s disease). Anémie érythroblastique grave du nouveau-né. Maladie hémolytique due à une incompatibilité fœto-maternelle de type rhésus.
ÉCLAMPSIE s. f. (angl. eclampsia). Accident aigu paroxystique de la toxémie gravidique, consistant en accès répétés de convulsions suivis d’un état comateux. TOXÉMIE GRAVIDIQUE.
ÉCLAMPSISME s. m. (angl. eclampsism). État précurseur de l’éclampsie, marqué par une protéinurie, une hypertension artérielle, des œdèmes, une oligurie, des vertiges, des céphalées tenaces, des vomissements, une somnolence.
ÉCLAMPTIQUE adj. (angl. eclamptic). En rapport avec ou touchée par une éclampsie.
ÉCLIPSE s. f. (angl. brief episode). Défaillance soudaine et transitoire d’une fonction cérébrale. CÉRÉBRALE (angl. brain eclipse). Au cours de l’hypertension artérielle sévère, paralysie brutale et régressive. VISUELLE (angl. amaurosis fugax). Cécité temporaire due généralement à un accident ischémique temporaire cérébral.
ECMNÉSIE s. f. (angl. ecmnesia). 1. Terme qui désigne un phénomène de réversion mentale observé chez les hystériques et les sujets sous hypnose, lesquels paraissent perdre la notion de leur personnalité présente et reprendre celle qu’ils avaient au moment précis où s’arrête leur mémoire. 2. (angl. anterograde amnesia). Trouble de la mémoire marqué par la difficulté à évoquer les faits récents avec conservation du rappel des événements lointains. SYN. AMNÉSIE ANTÉROGRADE.
ÉCONOMIE s. f. (angl. economy). Ensemble de règles visant à favoriser un développement, une organisation et un fonctionnement harmonieux d’un élément quelconque.
ÉCORCE CÉRÉBRALE CORTEX CÉRÉBRAL.
ÉCOSYSTÈME s. m. (angl. ecosystem). Communauté des êtres vivants dont les processus vitaux sont liés entre eux et qui se développent en fonction des facteurs physiques d’un même environnement.
ÉCOUVILLON s. m. (angl. swab). Brosse cylindrique montée à l’extrémité d’une tige souple permettant des prélèvements ou le nettoyage d’une canule ou d’une sonde.
ÉCRAN (angl. screen). FLUORESCENT (angl. fluorescent —). Écran recouvert d’une couche de matière fluorescente aux rayons X, telle que le tungstate de calcium ou le platinocyanure de baryum, utilisé en radioscopie. RENFORÇATEUR (angl. intensifying —). Écran recouvert d’une mince couche de matière fluorescente aux rayons X, et qui, placé au contact de l’émulsion photographique dans les radiographies, augmente l’effet photographique des rayons X.
ÉCRASEMENT (SYNDROME D’) (angl. crush syndrome). Ensemble de manifestations graves causées par un choc traumatique violent (écrasement d’un membre ou d’une partie du corps). Elles se traduisent par une nécrose musculaire ischémique avec œdème traumatique, se compliquant vers le septième jour d’une insuffisance rénale, souvent mortelle par hémoglobinurie massive. SYN. SYNDROME DE BYWATERS, SYNDROME D’ENSEVELISSEMENT, RHABDOMYOLYSE TRAUMATIQUE.
ÉCRITURE (angl. writing). AUTOMATIQUE (angl. automatic —). Écriture produite dans des états seconds. EN MIROIR (angl. mirror —). Écriture renversée dans laquelle les lettres, écrites de la droite vers la gauche, sont tracées comme si elles étaient vues dans un miroir. SYN. ÉCRITURE SPÉCULAIRE.
ÉCROUELLES s. f. (angl. scrofula, king’s evil). Adénopathies cervicales tuberculeuses que les rois de France et d’Angleterre pouvaient guérir par le toucher le jour de leur sacre.
ECSTASY s. f. (angl. ecstasy). Méthylènedioxymétamphétamine. Amphétamine proche de la mescaline, ayant une forte affinité pour les récepteurs sérotoninergiques, moindre pour les récepteurs dopaminergiques et adrénergiques, ayant été utilisée comme antiasthmatique et comme antidépresseur mais détournée comme drogue excitante et hallucinogène.
ECTASIE s. f. (angl. ectasia). Dilatation d’un vaisseau ou d’un organe creux. VASCULAIRE ANTRALE (angl. antral vascular —). Affection de la femme âgée associant anémie par saignement, dilatation et thromboses capillaires sousmuqueuses et hyperplasie muqueuse de l’estomac. SYN. ESTOMAC PASTÈQUE.
ECTHYMA s. m. (angl. ecthyma). Pyodermite streptococcique et/ou staphylococcique caractérisée par l’éruption de larges pustules, arrondies, dont la base est dure et entourée d’une zone inflammatoire, auxquelles succèdent des croûtes plus ou moins épaisses qui laissent des taches cicatricielles pigmentées. GANGRENEUX OU TÉRÉBRANT (angl. — gangrenosum). Forme de gangrène circonscrite cutanée apparaissant chez les enfants cachectiques. SYN. DERMATITE GANGRENEUSE DES ENFANTS.
ECTHYMOGÈNE adj. (angl. ecthymiform). Qui produit des pustules ressemblant à des lésions d’ecthyma.
ECTO- (angl. ecto-). Préfixe d’origine grecque signifiant en dehors de, hors de.
ECTOBLASTE s. m. (angl. ectoblast). ECTODERME.
ECTOCARDIE s. f. (angl. ectocardia). Anomalie de situation du cœur, qui peut faire hernie à travers le diaphragme ou dans la région pré-thoracique.
ECTODERME s. m. (angl. ectoderm). Feuillet externe de l’embryon, destiné à former l’épiderme et les phanères, les organes des sens et le système nerveux. SYN. ECTOBLASTE.
ECTODERMOSE ÉROSIVE PLURI-ORIFICIELLE (angl. Stevens-Johnson syndrome). Variété d’érythème polymorphe d’origine inconnue, avec des lésions érosives des muqueuses externes (buccale, anale, etc.), douloureuses et s’accompagnant de signes généraux et de lésions cutanées à type d’érythème polymorphe. SYN. STEVENS-JOHNSON (SYNDROME DE).
ECTOENZYME s. m. (angl. ectoenzyme). Enzyme sécrétée par la cellule dans le milieu environnant. SYN. EXOENZYME.
ECTOGLIE s. f. (angl. ectoglia). Couche marginale externe du tube neural à un stade très précoce du développement embryonnaire.
ECTOLYSE s. f. (angl. ectolysis). Lyse de l’ectoplasme.
ECTOMÈRE s. m. (angl. ectomere). Blastomère qui contribue à la formation de l’ectoderme.
-ECTOMIE (angl. -ectomy). Suffixe d’origine grecque indiquant une excision, une ablation.
ECTOPAGE s. m. (angl. ectopagus). Monstre fœtal double uni latéralement par le thorax.
ECTOPARASITE s. m. (angl. ectoparasite). Parasite qui vit sur la surface extérieure du corps de son hôte. SYN. PARASITE ÉPIZOÏQUE.
ECTOPHYTE s. m. (angl. ectophyte). Parasite végétal qui vit à l’extérieur de son hôte. SYN. ECTOPHYTOPARASITE.
ECTOPIE s. f. (angl. ectopia). Anomalie de situation ou de position d’un organe, en général de nature congénitale. CARDIAQUE (angl. — cordis). Anomalie congénitale rare caractérisée par le déplacement du cœur en dehors de la cavité thoracique. PUPILLAIRE CORECTOPIE. TESTICULAIRE (angl. testicular —). Position anormale du testicule, qui siège soit dans l’abdomen s’il n’est pas descendu, soit dans la cuisse ou dans le périnée. VÉSICALE (angl. bladder —). SYN. EXSTROPHIE VÉSICALE. EXSTROPHIE.
ECTOPLACENTA s. m. (angl. ectoplacenta). Zone épaissie du trophoblaste de l’œuf, qui se fixe à la muqueuse utérine et participe avec elle à la formation du placenta.
ECTOPLASME s. m. (angl. ectoplasm). Partie superficielle du cytoplasme, plus compacte et hyaline, notamment chez les organismes unicellulaires.
ECTOPLASMIQUE adj. (angl. ectoplasmic). Qui se rapporte à l’ectoplasme.
ECTOSQUELETTE s. m. (angl. ectoskeleton). EXOSQUELETTE.
ECTOTHRIX s. m. (angl. ectothrix). Champignon dermatophyte dont les spores se localisent sur la gaine externe des poils et des cheveux.
ECTOTOXINE s. f. (angl. ectotoxin). EXOTOXINE.
ECTOZOAIRE s. m. (angl. ectozoon). Ectoparasite animal. SYN. ÉPIZOAIRE.
ECTROCHEIRIE s. f. (angl. acheiria). Absence congénitale de la main par arrêt du développement.
ECTRODACTYLIE s. f. (angl. adactylia). Absence congénitale d’un ou de plusieurs doigts ou orteils.
ECTRODACTYLIE s. f. (angl. ectrodactylia). Absence congénitale d’un ou de plusieurs doigts ou orteils.
ECTROGÉNIE s. f. (angl. ectrogeny). Malformation liée à l’absence d’un organe ou d’une partie du corps.
ECTROMÈLE s. m. (angl. ectromelus). Monstre caractérisé par l’absence ou le développement imparfait d’un ou de plusieurs membres.
ECTROMÉLIE s. f. (angl. ectromelia). Monstruosité caractérisée par l’absence ou le développement imparfait d’un ou de plusieurs membres.
ECTROPIE s. f. EXSTROPHIE.
ECTROPION s. m. (angl. ectropion). 1. Éversion du bord libre de la paupière, le plus souvent inférieure, exposant la conjonctive bulbaire. 2. En gynécologie, terme employé pour désigner une éversion de la muqueuse du col utérin. CICATRICIEL (angl. cicatricial —). Éversion de la paupière inférieure consécutive à des cicatrices rétractiles (cicatrices de brûlures ou de plaies). DE L’UVÉE (angl. — uveae). Extension de la couche pigmentaire de l’iris sur sa face antérieure. Elle peut être congénitale ou acquise. PARALYTIQUE (angl. paralytic —). Éversion de la paupière inférieure secondaire à une paralysie faciale. SÉNILE (angl. senile —). Ectropion secondaire au relâchement des tissus palpébraux, conséquence de la sénescence.
ECTROSYNDACTYLIE s. f. (angl. ectrosyndactyly). Absence congénitale d’un ou de plusieurs doigts, associée à une syndactylie des doigts restants.
ECZÉMA s. m. (angl. eczema). Affection cutanée inflammatoire aiguë ou chronique, qui présente une grande diversité de causes et de types lésionnels, parmi lesquels les plus constants sont : l’érythème, la formation de vésicules, l’exsudation, la formation de croûtes ou la lichénification et les squames. Les lésions sont prurigineuses. AIGU ÉRYTHÉMATEUX (angl. allergic —). Forme d’eczéma caractérisée par des lésions vésiculeuses et érythémateuses, accompagnées de prurit, et provoquée par une substance allergénique. ATOPIQUE (angl. atopic dermatitis). ECZÉMA INFANTILE. CONSTITUTIONNEL (angl. atopic dermatitis). ECZÉMA INFANTILE. CRAQUELÉ (angl. xerotic —). Variété d’eczéma sec de cause externe. CROÛTEUX (angl. — crusta). Variété d’eczéma où l’on observe des croûtes minces de couleur jaunâtre. INFANTILE (angl. infantile —). Eczéma du nourrisson, prurigineux, suintant, avec formation de croûtes et desquamation. L’eczéma est localisé essentiellement au visage et aux plis cutanés. Il débute pendant l’enfance chez des individus présentant une prédisposition héréditaire avec anomalies de l’immunité humorale et cellulaire. SYN. DERMATITE ATOPIQUE INFANTILE. INTERTRIGO (angl. — intertrigo). Eczéma des grands plis, avec irritation et suintement accentués. MARGINÉ (DE HÉBRA) (angl. tinea cruris). Mycose cutanée due à Epidermophyton inguinale caractérisée par des taches rouges aux bords eczémateux, localisées à la face interne et à la racine des cuisses. NUMMULAIRE (angl. nummular —). Lésions papulovésiculeuses prurigineuses, groupées en petits placards arrondis ayant parfois un aspect herpétoïde ou tricophytoïde. PAPULEUX (angl. papulous —). Forme d’eczéma dans laquelle prédominent de petites papules dures et rouges, très prurigineuses. SÉBORRHÉIQUE (angl. pityriasis steatoides). ECZÉMATIDE. VARIQUEUX (angl. varicose —). Eczéma associé à une angiodermite purpurique et pigmentaire. VERRUQUEUX Eczéma caractérisé par la présence de lésions d’aspect verruqueux. VÉSICULEUX (angl. vesiculous —). Variété très fréquente d’eczéma, caractérisée par la prédominance de petites vésicules.
ECZÉMATEUX adj. (angl. eczematous). Qui se rapporte à l’eczéma.
ECZÉMATIDE s. f. (angl. eczematid). Éruption cutanée proche de l’eczéma mais ne comportant pas de vésicules, elle siège sur le tronc et les membres. SYN. ECZÉMA SÉBORRHÉIQUE.
ECZÉMATISATION s. f. (angl. eczematization). Transformation eczémateuse de lésions cutanées correspondant à d’autres dermatoses, se produisant à la suite de traumatismes, de grattage continu ou d’un traitement inadéquat.
ECZÉMATOGÈNE adj. (angl. eczemeatogenic). Qui produit des lésions eczémateuses.
ECZÉMATOÏDE adj. (angl. eczematoid). Qui ressemble à l’eczéma. SYN. ECZÉMATIFORME.
EDDOWES (SYNDROME D’) (angl. Eddowes’ syndrome). Syndrome familial caractérisé par une fragilité osseuse et une coloration bleue des sclérotiques. SYN. OSTÉOPSATHYROSE.
EDEBOHLS (OPÉRATION D’) (angl. Edebohls’ operation). Décapsulation rénale suivie de néphropexie. (POSITION D’) (angl. Edebohls’ position). Position en décubitus dorsal, avec les jambes et les cuisses en flexion et écartées. SYN. POSITION DORSO-SACRÉE.
ÉDENTÉ adj. (angl. toothless). Qui n’a pas de dents ou qui a perdu ses dents.
ÉDÉTIQUE (ACIDE) (angl. edetic acid). EDTA.
EDINGER-WESTPHALL (NOYAU D’) (angl. Edinger-Westphall nucleus). Noyau appartenant au système nucléaire du nerf moteur oculaire. C’est le noyau moteur de la musculature intrinsèque de l’œil. SYN. NOYAU OCULOMOTEUR ACCESSOIRE.
ÉDOCÉPHALE s. m. (angl. edeocephalus). Monstre fœtal sans bouche, avec une seule cavité orbitaire et un nez ressemblant à un pénis.
ÉDROPHONIUM (CHLORURE D’) (angl. edrophonium chloride). Inhibiteur réversible de l’acétylcholinestérase, utilisé dans le diagnostic de la myasthénie.
EDTA (angl. EDTA). Abréviation désignant l’acide éthylène-diamino-tétraacétique (acide édétique). Agent chélateur de métaux divalents et trivalents, il est utilisé sous forme de sel calcique (EDTA calcique) dans le traitement de l’intoxication par le plomb. Le sel sodique (EDTA sodique) est utilisé pour son action hypocalcémiante, dans le diagnostic et le traitement de certaines anomalies du métabolisme du calcium.
ÉDULCORANT adj. (angl. sweetener). Qui donne une saveur douce (s’emploie aussi comme substantif). Le sucre, le sirop sont des édulcorants naturels ; la saccharine est un édulcorant de synthèse.
EDWARDS (SYNDROME D’) (angl. Edwards’ syndrome). Aberration chromosomique avec présence d’un 3e chromosome sur la 18e paire donnant un grave syndrome polymalformatif, létal. SYN. TRISOMIE 18.
EEG (angl. EEG). Abréviation d’électroencéphalogramme ou d’électroencéphalographie.
ÉFALIZUMAB s. m. (angl. efalizumab). Anticorps monoclonal recombinant utilisé dans le traitement de certaines formes de psoriasis.
EFFECTEUR s. m. (angl. effector). 1. Tout organe qui répond à un stimulus. 2. Terminaison nerveuse qui transmet un influx nerveux provoquant une contraction musculaire ou une sécrétion glandulaire.
EFFÉRENT adj. (angl. efferent). Qui conduit ou transporte du sang, une substance quelconque ou des impulsions, hors d’un organe, ou du centre vers la périphérie. Se dit d’un vaisseau, d’un nerf, d’un canal. S’oppose à afférent.
EFFERVESCENCE s. f. (angl. effervescence). Dégagement rapide de petites bulles gazeuses à l’intérieur d’un liquide.
EFFET s. m. (angl. effect). Résultat d’une action. DOPPLER (angl. Doppler —). DOPPLER (EFFET). PHOTOÉLECTRIQUE (angl. photoelectric —). Émission d’électrons par certains métaux sous l’effet de radiations lumineuses dont la fréquence est supérieure à un seuil (seuil photoélectrique) caractéristique du métal. PLACEBO (angl. placebo —). Effet psychophysiologique obtenu par l’administration d’un placebo. PLACEBO. SECONDAIRE (angl. side —). Propriété annexe d’un médicament, qui peut être à l’origine de réactions indésirables ou bénéfiques selon les cas.
EFFLEURAGE s. m. (angl. effleurage). Forme de massage qui consiste à passer légèrement la paume de la main sur la surface d’un membre dans le sens du courant veineux, pour favoriser la circulation de retour et éviter la stase.
EFFLORESCENCE s. f. (angl. efflorescence). Éruption cutanée profuse et apparente.
EFFLUVIUM s. m. (angl. effluvium). Perte excessive de cheveux.
EFFORT (ÉPREUVE D’) (angl. exercise test). ÉPREUVE D’EFFORT.
EFFRACTIF adj. (angl. invasive). Se dit d’un acte médical comportant l’effraction du revêtement cutané ou muqueux.
EFFUSION s. f. (angl. effusion). ÉPANCHEMENT.
EFR (angl. RFT). Abréviation d’épreuve fonctionnelle respiratoire.
EGESTA s. m. (angl. egesta). Matière excrétée. S’oppose à ingesta.
EGO s. m. MOI.
ÉGOCENTRISME s. m. (angl. egocentricity). Tendance à concentrer sur soi son activité et sa pensée.
ÉGOPHONIE s. f. (angl. egophony). Signe perçu à l’auscultation de la voix haute, qui devient chevrotante dans les épanchements de la plèvre. SYN. TRAGOPHONIE, VOIX DE POLICHINELLE.
ÉGYPTE (HÉMATURIE D’) (angl. urinary schistosomiasis). Schistosomiase urinaire.
EHLERS–DANLOS (SYNDROME D’) (angl. Ehlers-Danlos syndrome). Dystrophie héréditaire transmise selon des modes variables, autosomiques. Elle se caractérise par une hyperlaxité articulaire, une hyperélasticité et une fragilité cutanées qui entraînent l’apparition de multiples cicatrices atrophiques, d’hématomes et d’ecchymoses. Différents viscères, en particulier le cœur et les artères, peuvent être touchés. SYN. DANLOS (SYNDROME DE).
EHRLICH (DIAZORÉACTION D’) (angl. Ehrlich’s diazo reaction). Mise en évidence de certaines substances aromatiques dans l’urine par le réactif d’Ehrlich au cours de différentes affections dont l’hépatite virale, la fièvre typhoïde, etc. (RÉACTIF D’) (angl. Ehrlich’s reagent). Solution qui contient 10 g de paradiméthylaminobenzaldéhyde, 75 mL d’acide chlorhydrique et 75 mL d’eau, utilisée pour mettre en évidence l’urobilinogène de l’urine.
EHRLICH–HEINZ (CORPS D’) (angl. Ehrlich-Heinz granules). Petits corpuscules arrondis acidophiles, visibles dans les hématies au cours d’une hémolyse grave secondaire à une intoxication par l’aniline, le nitrate et le chlorate de sodium, l’hydroxylamine, la naphtaline. On les observe également dans les hémoglobinopathies.
EHRLICHIA s. f. (angl. Ehrlichia). Bactérie à Gram négatif de la famille des Rickettsiae, parasite intracellulaire strict des cellules du sang. Atteint surtout le bétail mais transmissible à l’homme par morsure de tiques.
EHRLICHIOSE s. f. (angl. Ehrlichiosis). Maladie infectieuse due à Ehrlichia (de la famille des Rickettsies) transmise par des tiques.
EICHHORST (MYOPATHIE D’) (angl. Eichhorst’s atrophy). Myopathie primitive débutant par les membres inférieurs puis se généralisant.
EICHSTEDT (MALADIE D’) (angl. Eichstedt’s disease). PITYRIASIS VERSICOLOR.
EICONOMÈTRE s. m. (angl. eikonometer). Appareil utilisé dans l’exploration d’une aniséiconie. SYN. ANISÉICOMÈTRE.
EICOSANOÏQUE (ACIDE) (angl. eicosanoic acid). Acide gras saturé à vingt atomes de carbone. Acide arachidique.
EICOSATÉTRAÈNEOÏQUE (ACIDE) (angl. eicosatetraeneoic acid). Acide gras insaturé à vingt atomes de carbone, présent dans les lécithines (phosphatidylcholine). Acide arachidonique.
EIDÉTISME s. m. (angl. eidetic imagery). Capacité surtout chez l’enfant d’évoquer l’image visuelle d’un objet, non seulement comme une représentation, mais aussi comme une perception.
EIDOPTOMÉTRIE s. f. (angl. eidoptometry). Évaluation de l’aptitude à percevoir les formes.
EIMERIA Genre de sporozoaires dont certaines espèces sont parasites d’animaux vertébrés et invertébrés.
EINSTEINIUM s. m. (angl. einstenium). Élément radioactif de la série des actinides. Numéro atomique : 99. Masse atomique de l’isotope le plus stable : 254. Symbole : Es.
EINTHOVEN (TRIANGLE D’) (angl. Einthoven’s triangle). En électrocardiographie, triangle équilatéral situé dans le plan frontal et dont les sommets représentent la position des électrodes dans les dérivations périphériques DI, DII, DIII.
EISENMENGER (COMPLEXE D’) (angl. Eisenmenger’s complex). Malformation cardiaque congénitale rare, caractérisée par un déplacement de l’aorte à droite, une communication interventriculaire, une hypertrophie du ventricule droit et une augmentation de taille de l’infundibulum et de l’artère pulmonaire. L’évolution est grave, marquée par l’hypertension pulmonaire. (SYNDROME D’) (angl. Eisenmenger’s syndrome). Stade évolutif terminal de certaines cardiopathies congénitales marqué par une hypertension pulmonaire considérable et irréversible.
ÉJACULATEUR adj. (angl. ejaculatory). Qui sert à l’éjaculation. Ex. canal éjaculateur.
ÉJACULATION s. f. (angl. ejaculation). Acte physiologique réflexe par lequel le sperme, parvenu dans l’urètre, est expulsé hors du pénis.
EKIRI s. m. (angl. ekiri). Espèce de dysenterie endémique au Japon, très aiguë et de caractère infectieux, qui atteint les enfants et qui semble due à un micro-organisme voisin du colibacille.
ÉLABORATION s. f. (angl. elaboration). Formation d’un produit de sécrétion par une glande ou d’un produit d’excrétion. PSYCHIQUE (angl. psychical working out). Terme utilisé par Freud pour désigner le travail effectué par l’appareil psychique visant à neutraliser les excitations qu’il reçoit et qui pourraient arriver à être nocives. Il s’utilise aussi pour se référer au processus par lequel un sujet, de façon spontanée ou pendant une psychothérapie, réussit à dépasser les souffrances provoquées par l’angoisse générée par des situations traumatiques ou conflictuelles.
ÉLAÏDIQUE (ACIDE) (angl. elaidic acid). Acide gras non saturé, isomère trans de l’acide oléique.
ÉLAÏOCONIOSE s. f. (angl. eleoconiosis). Dermatose professionnelle à type de folliculite acnéiforme chez les ouvriers métallurgistes causée par le contact avec l’huile. SYN. BOUTON D’HUILE.
ÉLANCEMENT s. m. (angl. shooting pain). Douleur vive aiguë.
ELAPIDÉS (angl. Elapidae). Famille de serpents venimeux. Ses principaux représentants sont les genres Naja (cobras), Dendroaspis (mambas) et Micrurus (élaps).
ÉLASTANCE s. f. (angl. elastance). Variation de la pression intrapulmonaire, induite par la variation correspondante du volume pulmonaire. C’est l’inverse de la compliance.
ÉLASTASE s. f. (angl. elastase). Enzyme catalysant l’hydrolyse de l’élastine.
ÉLASTÉIDOSE CUTANÉE NODULAIRE (angl. nodular cutaneous elastidosis). FAVRE ET RACOUCHOT (MALADIE DE).
ÉLASTINE s. f. (angl. elastin). Scléroprotéine présente dans le tissu élastique, insoluble dans l’eau, et pouvant être digérée par la pepsine et la trypsine.
ÉLASTOME s. m. (angl. elastoma). Tumeur cutanée formée par une hyperplasie du tissu élastique. JUVÉNILE (angl. juvenile —). Naevus du tissu conjonctif. PERFORANT VERRUCIFORME (angl. perforating elastosis). Présence d’élastomes dans le derme et de bouchons cornés qui perforent le derme.
ÉLASTOMÈTRE s. m. (angl. elastometer). Appareil permettant de mesurer l’élasticité des tissus.
ÉLASTOMUCINE s. f. (angl. elastomucin). Composant du tissu élastique, riche en mucopolysaccharides.
ÉLASTOPATHIE s. f. (angl. elastopathy). Déficience congénitale ou acquise du tissu élastique.
ÉLASTORRHEXIE s. f. (angl. elastorrhexis). Dégénérescence du réseau élastique des couches profondes du chorion, dont les fibres se gonflent et se fragmentent. SYSTÉMATISÉE (angl. pseudoxanthoma elasticum). Affection héréditaire du tissu élastique touchant particulièrement la peau, la paroi artérielle et le vitré.
ÉLASTOSE s. f. (angl. elastosis). Transformation élastique du tissu collagène ou métaplasie élastique des fibres conjonctives.
ÉLECTIVITÉ s. f. (angl. affinity). Qualité que possèdent certaines substances de se fixer sur un type déterminé de cellules ou de tissus.
ÉLECTRE (COMPLEXE D’) (angl. Electra’s complex). Expression introduite par Jung, et synonyme de complexe d’Œdipe féminin.
ÉLECTRICITÉ s. f. (angl. electricity). L’une des formes fondamentales d’énergie, se présentant soit comme électricité négative, soit comme électricité positive, selon qu’il existe un surplus ou un déficit en électrons. ANIMALE (angl. muscular —). Électricité produite lors de certaines activités physiologiques. DYNAMIQUE (angl. electric current). Électricité qui se propage le long d’un circuit électrique et qui constitue le courant électrique. FARADIQUE (angl. induced current). Électricité produite par induction.SYN. ÉLECTRICITÉ INDUITE. GALVANIQUE (angl. galvanic current). Électricité dynamique produite par des piles. SYN. ÉLECTRICITÉ VOLTAÏQUE.
ÉLECTRO- (angl. electro-). Préfixe d’origine grecque signifiant ambre, et, par extension, électricité.
ÉLECTROANALGÉSIE s. f. (angl. electric anesthesia). Anesthésie locale produite par l’application de courants électriques.
ÉLECTROBIOLOGIE s. f. (angl. electrobiology). Étude des phénomènes électriques qui se produisent dans les tissus vivants.
ÉLECTROCARDIOGRAMME s. m. (angl. electrocardiogram). Tracé représentant l’enregistrement des courants électriques produits par l’activité du muscle cardiaque, en fonction du temps. Il est constitué par une courbe, présentant des mouvements ascendants et descendants, correspondant aux activités atriale et ventriculaire. L’onde P (complexe atrial) est due à l’activation de l’atrium, les autres variations sont dues à l’activité des ventricules : complexe QRS (ou complexe ventriculaire) lié à leur activation, onde T liée à leur repolarisation. Abréviation : ECG. HISSIEN (angl. His bundle —). Électrocardiogramme endocavitaire enregistré au niveau de la partie basse de l’atrium droit. Utilisé dans la caractérisation de certains troubles de conduction. ŒSOPHAGIEN (angl. esophageal —).Enregistrement par une électrode œsophagienne pour étudier plus particulièrement l’onde P et certaines arythmies.
ÉLECTROCARDIOGRAPHE s. m. (angl. electrocardiograph). Appareil permettant l’enregistrement des courants d’action engendrés par l’activité cardiaque.
ÉLECTROCARDIOGRAPHIE s. f. (angl. electrocardiography). Enregistrement graphique des courants électriques produits par l’activité cardiaque, utilisé comme méthode d’exploration de la fonction cardiaque.
ÉLECTROCARDIOSCOPIE s. f. (angl. electrocardioscopy). Projection de l’électrocardiogramme sur un écran fluorescent, au moyen d’un oscillographe cathodique.
ÉLECTROCARDIOVECTOGRAMME s. m. (angl. electrocardiovectogram). Graphique enregistré sur un film se déroulant sur un écran et résumant les variations de direction et d’intensité de la force électromotrice apparente du cœur pendant la contraction cardiaque.
ÉLECTROCAUTÈRE s. m. (angl. electrocautery).Instrument pour la cautérisation des tissus à l’aide d’un conducteur porté à température élevée par un courant électrique.
ÉLECTROCHIRURGIE s. f. (angl. electrosurgery). Emploi des courants électriques dans les traitements chirurgicaux (diathermie, électrocoagulation, etc.).
ÉLECTROCHOC s. m. (angl. electroshock). Application au niveau du crâne d’un courant électrique producteur de convulsions dans le traitement de certaines psychoses, en particulier la mélancolie. SYN. ÉLECTROCONVULSIVOTHÉRAPIE, SISMOTHÉRAPIE.
ÉLECTROCOAGULATION s. f. (angl. electrocoagulation). Coagulation d’un tissu par le passage d’un courant de haute fréquence.
ÉLECTROCOCHLÉOGRAPHIE s. f. (angl. electrocochleography). Technique audiométrique destinée à enregistrer les potentiels d’origine cochléaire qui apparaissent après une stimulation acoustique au moyen de sons répétitifs de très courte durée.
ÉLECTROCONTRACTILITÉ s. f. (angl. electrocontractility). Aptitude du tissu musculaire à se contracter en réponse à un stimulus électrique.
ÉLECTROCORTICOGRAPHIE s. f. (angl. electrocorticography). Enregistrement graphique de l’activité électrique cérébrale à l’aide d’électrodes placées au contact direct du cortex cérébral.
ÉLECTROCUTION s. f. (angl. electrocution). Effet du passage dans l’organisme d’un courant électrique. L’électrocution peut entraîner la mort instantanée, une perte de connaissance plus ou moins prolongée, ou des brûlures au point de contact.
ÉLECTRODE s. f. (angl. electrode). 1. Pièce conductrice en contact avec un électrolyte. 2. En physique médicale, pièce métallique de forme très variable appliquée sur une partie du corps pour recueillir le courant qui y est produit ou pour un traitement électrique. ACTIVE (angl. active —). Électrode de section relativement faible, dans laquelle la densité de courant est élevée ; elle est appliquée sur un tissu pour le stimuler. SYN. ÉLECTRODE EXPLORATRICE. DE RÉFÉRENCE (angl. reference —). Électrode de section relativement grande, dans laquelle les effets du courant sont nuls ou très faibles ; elle complète le circuit avec l’électrode active. SYN. ÉLECTRODE INDIFFÉRENTE.
ÉLECTRODERMOGRAMME s. m. (angl. electrodermogram). Enregistrement des variations de la résistance électrique de la peau lors du passage d’un courant continu.
ÉLECTRODESSICCATION s. f. (angl. electrodesiccation). Électrocoagulation superficielle d’un tissu par un courant à haute fréquence.
ÉLECTRODIAGNOSTIC s. m. (angl. electrodiagnosis). Méthode de diagnostic comportant l’utilisation de divers courants électriques ou l’étude des phénomènes électriques tissulaires, en particulier la réponse musculaire à l’excitation électrique.
ÉLECTROENCÉPHALOGRAMME s. m. (angl. electroencephalogram). Tracé graphique des rythmes électriques cérébraux, consistant en des oscillations de potentiel, de rythme uniforme et constant, se modifiant au cours de nombreuses affections cérébrales. L’électroencéphalogramme est l’investigation fondamentale dans l’épilepsie. On distingue selon leur fréquence les ondes δ < 3,5 Hz, θ de 4 à 7 Hz, α de 8 à 13 Hz, β > 13 Hz. Abréviation : EEG.
ÉLECTROENCÉPHALOGRAPHIE s. f. (angl. electroencephalography). Technique d’enregistrement graphique de l’activité électrique du cerveau.
ÉLECTROGENÈSE s. f. (angl. electrogenesis). Production d’électricité dans un corps ou dans un tissu vivant.
ÉLECTROGRAMME s. m. (angl. electrogram). Tout enregistrement des variations du potentiel électrique produit par une cellule ou un organe.
ÉLECTROGUSTOMÉTRIE s. f. (angl. electrogustometry). Technique d’exploration quantitative du goût, au moyen d’un courant électrique de faible intensité appliqué sur la langue.
ÉLECTROHÉMOSTASE s. f. (angl. electrohemostasis). Hémostase réalisée à l’aide d’un courant électrique.
ÉLECTROHYSTÉROGRAPHIE s. f. (angl. electrohysterography). Enregistrement graphique des potentiels d’action produits par les contractions utérines.
ÉLECTROLOGIE s. f. (angl. electrology). Partie de la physique qui traite de l’électricité. L’électrologie médicale traite des applications médicales de l’électricité.
ÉLECTROLYSE s. f. (angl. electrolysis). Décomposition chimique de certaines substances en solution, produite par le passage d’un courant électrique.
ÉLECTROLYTE s. m. (angl. electrolyte). Substance qui, en solution, se dissocie plus ou moins en ions (anions et cations).
ÉLECTROMYOGRAMME s. m. (angl. electromyogram). Tracé enregistrant les variations des courants qui se produisent au niveau des muscles au repos ou lors de la contraction musculaire. Abréviation : EMG.
ÉLECTROMYOGRAPHIE s. f. (angl. electromyography). Enregistrement graphique de l’activité électrique musculaire au repos, au cours de contractions volontaires ou par stimulation électrique. L’électromyogramme est particulièrement indiqué dans le diagnostic des lésions nerveuses périphériques.
ÉLECTRON s. m. (angl. electron). Particule fondamentale ayant la plus petite charge d’électricité négative (1,602 × 10−19 coulomb), et dont la masse est égale à 1/1 835 de celle du noyau de l’atome d’hydrogène, soit 9,1091 × 10−31 kg. Les électrons gravitent autour du noyau de l’atome sur diverses orbites. Le nombre des électrons d’un atome neutre est égal à celui des protons du noyau et représente le numéro atomique de l’élément. Symbole : e.
ÉLECTRONARCOSE s. f. (angl. electronarcosis). Insensibilité transitoire produite par l’application de courants électriques sur les tempes.
ÉLECTRONIQUE s. f. (angl. electronics). Science qui étudie les phénomènes de conduction des électrons dans le vide, dans les gaz ou dans les semi-conducteurs, et les techniques utilisant les dispositifs fondés sur ces phénomènes (tubes électroniques, transistors).
ÉLECTRONVOLT s. m. (angl. electronvolt). Unité d’énergie utilisée en physique atomique et nucléaire. C’est l’énergie acquise par un électron accéléré sous l’effet d’une différence de potentiel de 1 volt. Elle est égale à 1,602 × 10−19 joules.Symbole : eV.
ÉLECTRONYSTAGMOGRAPHIE s. f. (angl. electronystagmography). Enregistrement graphique des mouvements oculaires lors du nystagmus.
ÉLECTRO-OCULOGRAPHIE s. f. (angl. electro-oculography). Enregistrement graphique de la réponse électrique produite au cours des mouvements oculaires volontaires ou réflexes.
ÉLECTROPATHOLOGIE s. f. (angl. electropathology). Étude des effets pathologiques de l’électricité.
ÉLECTROPHORÈSE s. f. (angl. electrophoresis). Méthode permettant de séparer les différents constituants d’une solution en les soumettant à l’action d’un champ électrique. Les particules se déplacent sous l’effet du courant à des vitesses différentes, en fonction de leur taille et de leur charge électrique. Elle est surtout employée pour séparer les différentes fractions protéiques du sérum sanguin.
ÉLECTROPHYSIOLOGIE s. f. (angl. electrophysiology). Étude des phénomènes électriques chez des êtres vivants.
ÉLECTROPUNCTURE s. f. (angl. electropuncture). Acupuncture réalisée avec une aiguille qui fonctionne comme une électrode. SYN. GALVANOPUNCTURE.
ÉLECTRORADIOLOGIE s. f. (angl. electroradiology). Partie de la radiologie traitant des applications de l’électricité et des rayons X au diagnostic et à la thérapeutique. SYN. RADIOLOGIE.
ÉLECTRORÉTINOGRAMME s. m. (angl. electroretinogram). Tracé obtenu par électrorétinographie.
ÉLECTRORÉTINOGRAPHIE s. f. (angl. electroretinography). Enregistrement graphique des variations du potentiel électrique cornéo-rétinien à la suite d’une stimulation lumineuse. Examen surtout utilisé en pathologie rétinienne (dégénerescence, etc.).
ÉLECTROSYNÉRÈSE s. f. (angl. electrosyneresis). Technique d’immunoélectrophorèse avec migration inverse de l’antigène et de l’anticorps.
ÉLECTROSYSTOLIE s. f. (angl. cardiac pacing). Déclenchement des contractions cardiaques au moyen d’impulsions électriques produites par un stimulateur, utilisé dans le cas de bloc atrioventriculaire.
ÉLECTROTHÉRAPEUTE s. m. (angl. electrotherapeutist). Médecin spécialiste en électrothérapie.
ÉLECTROTHÉRAPIE s. f. (angl. electrotherapy). Emploi de courants continus ou de courants alternatifs à des fins thérapeutiques.
ÉLECTROTHERMIE s. f. (angl. electrothermia). Étude des transformations de l’énergie électrique en chaleur.
ÉLECTROTONUS s. m. (angl. electrotonus). État particulier d’un nerf moteur soumis à un courant constant, qui se traduit par une modification de l’action électromotrice du nerf (électrotonus physique) et une altération de l’excitabilité et de la conductibilité de ce nerf (électrotonus physiologique). L’excitabilité est diminuée à l’anode (anélectrotonus) et augmentée à la cathode (catélectrotonus).
ÉLECTROTROPISME s. m. (angl. electrotropism). Réaction d’orientation d’un végétal ou d’un animal fixé, s’effectuant soit dans la direction d’un courant électrique continu, soit dans la direction opposée.
ÉLECTUAIRE s. m. (angl. electuary). Préparation pharmaceutique de consistance molle composée de poudres médicamenteuses mêlées à du sirop, du miel, etc.
ÉLÉDOÏSINE s. f. (angl. eledoisin). Substance tirée des glandes salivaires du poulpe, dotée d’une puissante et persistante activité hypotensive.
ÉLÉIDINE s. f. (angl. eleidin). Substance huileuse semblable à la kératine, que l’on trouve dans les cellules du stratum lucidum de l’épiderme.
ÉLÉIDOME s. m. (angl. oleoma). Tumeur réactionnelle consécutive à l’injection sous-cutanée d’hydrocarbures (paraffinomes, vaselinomes) ou d’huile végétale non résorbée.
ÉLÉMENT s. m. (angl. element). 1. Partie constitutive d’une chose. 2. Principe chimique constituant les corps simples. 3. Pour les anciens, la terre, l’eau, l’air et le feu, considérés comme principes constitutifs de tous les corps. ANATOMIQUE (angl. anatomic —). Chacune des structures élémentaires (cellules, noyaux, fibres, etc.) dont sont composés les tissus et organes. D’INSERTION TRANSPOSON. FIGURÉ (angl. blood cell). Toute cellule présente normalement dans le sang.
ÉLÉOPTÈNE s. m. (angl. eleopten). Partie liquide et volatile d’une essence végétale, par opposition à sa partie solide ou stéaroptène.
ÉLÉPHANTIASIS s. m. (angl. elephantiasis). Hypertrophie cutanée régionale due à une obstruction lymphatique. Elle peut être secondaire à une infection parasitaire (filariose), à un cancer, ou être idiopathique. Les régions touchées peuvent parfois atteindre des proportions énormes. Par ordre de fréquence, cette maladie affecte les membres inférieurs, le scrotum, les bras, les seins, la face, etc. On l’observe plus communément dans les régions tropicales. CONGÉNITAL (angl. congenital —). MILROY (MALADIE DE). NOSTRAS (angl. — nostras). Éléphantiasis dû à une obstruction lymphatique secondaire à des infections streptococciques répétées, une adénopathie, une cure ganglionnaire chirurgicale.
ÉLÉVATEUR s. m. (angl. elevator). 1. Instrument utilisé en chirurgie dentaire pour provoquer la luxation d’une dent en vue de son extraction. 2. Nom de divers muscles dont l’action est d’élever les structures sur lesquelles ils s’insèrent.
ÉLÉVATION s. f. (angl. elevation). 1. Action d’élever ou de s’élever ; son résultat. 2. Protubérance, éminence. CONGÉNITALE DE LA SCAPULA (angl. congenital — of the scapula). Déformation de Sprengel, scapula elevata : déplacement en haut et en dedans d’une ou des deux scapulas.
ÉLEVEURS D’OISEAUX (MALADIE DES) (angl. bird-breeders’ disease). Pneumopathie observée chez les éleveurs d’oiseaux, d’origine immunologique, en rapport avec l’inhalation d’un antigène contenu dans les déjections.
ELISA (méthode) (angl. ELISA assay). Méthode immuno-enzymatique (Enzyme Linked Immunosorbent Assay). On fait réagir le sérum étudié avec des antigènes spécifiques adsorbés dans un support. S’il existait dans le sérum des anticorps spécifiques pour l’antigène, il se forme des complexes antigène-anticorps. Dans une deuxième étape, ces complexes sont mis en contact avec une combinaison d’anti-immunoglobuline unie à une enzyme. L’anti-immunoglobuline réagira avec l’immunoglobuline des complexes antigène-anticorps formés lors de la première étape. L’anti-immunoglobuline non fixée est lavée. Enfin, on fait agir l’enzyme de la combinaison sur un substrat adéquat, qu’on évalue qualitativement et quantitativement. Si dans la première étape, aucune formation de complexes antigène-anticorps ne s’est produite, la réaction est négative. SYN.MÉTHODE IMMUNO-ENZYMATIQUE OU IMMUNO-ENZYMOLOGIQUE.
ÉLIXIR s. m. (angl. elixir). Liqueur composée de différentes substances médicinales dissoutes dans de l’alcool, de l’éther, du vin, etc. ; teinture composée, édulcorée et légèrement aromatisée. DE LONGUE VIE Macération d’agaric blanc, de rhubarbe, de gentiane, de safran, de thériaque et d’aloès dans l’alcool, qui était utilisée comme stomachique et purgatif doux. PARÉGORIQUE (angl. paregoric —). Médicament antidiarrhéique composé d’opium (0,05 g pour 10 g), d’acide benzoïque, d’anis étoilé et de camphre.
ELLIOT (OPÉRATION D’) (angl. Elliot’s operation). Incision de la cornée et de la sclérotique dans le but d’abaisser la pression intra-oculaire, lors du glaucome et de l’hydrophtalmie. (POSITION D’) (angl. Elliot’s position). Décubitus dorsal avec appui placé sous les dernières côtes, préconisé dans les interventions portant sur la vésicule biliaire.
ELLIPTOCYTE s. m. (angl. elliptocyte). Érythrocyte de forme elliptique ou ovalaire. SYN. OVALOCYTE.
ELLIPTOCYTOSE s. f. (angl. elliptocytosis). Anémie hémolytique héréditaire caractérisée par la présence d’elliptocytes dans le sang. SYN. OVALOCYTOSE.
ELLIS (SIGNE D’) (angl. Ellis’ sign).DAMOISEAU (COURBE DE).
ELLIS–VAN CREVELD (MALADIE D’) (angl. Ellis-Van Creveld syndrome). Dysplasie héréditaire, transmise sur le mode autosomique récessif, consistant en un nanisme rhizomélique accompagné de dystrophies osseuses diverses et d’anomalies cardiovasculaires. Elle est due à une anomalie des mucopolysaccharides. DYSPLASIE CHONDROECTODERMIQUE.
ÉLONGATION s. f. (angl. elongation). Traction excessive à laquelle est soumis un organe : muscle, tendon, nerf, etc.
ELPÉNOR (SYNDROME D’) Syndrome confusionnel apparaissant au réveil après intoxication alcoolique ou par hypnotiques (Elpénor,marin d’Ulysse tombé d’un toit au réveil d’une ivresse).
ÉLUAT s. m. (angl. eluate). Produit obtenu par élution.
ÉLUTION s. f. (angl. elution). Extraction ou libération d’une substance, d’une enzyme généralement, du milieu solide qui l’a adsorbée.
ELY (OPÉRATION D’) (angl. Ely’s operation). Greffe cutanée pour corriger une destruction de l’oreille moyenne lors d’une otite moyenne suppurée chronique. (SIGNE D’) (angl. Ely’s sign). Chez un patient en décubitus ventral, la flexion de la jambe sur la cuisse provoque un soulèvement du bassin en cas de contracture de l’aponévrose latérale de la cuisse ou d’affection sacro-iliaque.
ÉLYTRO- (angl. elytro-). Préfixe d’origine grecque indiquant une relation avec le vagin.
ÉLYTROCÈLE s. f. (angl. elytrocele). Hernie d’une portion de l’intestin descendue dans l’excavation recto-utérine (cul-de-sac de Douglas) et faisant saillie dans la cavité du vagin, puis à la vulve, en étant revêtue de la paroi postérieure du vagin. SYN. COLPOCÈLE.
ÉLYTROPLASTIE s. f. COLPOPLASTIE.
ÉLYTRORRAPHIE s. f. COLPORRAPHIE.
ÉLYTROSTÉNOSE s. f. COLPOSTÉNOSE.
ÉLYTROTOMIE s. f. COLPOTOMIE.
ÉMACIATION s. f. (angl. emaciation). Amaigrissement extrême dû à une cause morbide.
ÉMAIL s. m. (NA. enamelum). (angl. enamel). Substance blanche, dure, compacte, qui recouvre la couronne des dents, formée par une série de colonnes prismatiques et qui se développe à partir de l’organe embryonnaire de l’émail.
ÉMANATION s. f. (angl. emanation). Produit gazeux de désintégration qui se dégage des substances radioactives : actinium, radium, thorium, etc.
ÉMANOTHÉRAPIE s. f. (angl. emanotherapy). Emploi thérapeutique des émanations de corps radioactifs.
ÉMASCULATION s. f. (angl. emasculation). Castration chez l’homme.
EMBARRAS s. m. (angl. difficulty, trouble). Difficulté, obstacle, gêne.
EMBARRURE s. f. (angl. dish-pan fracture). Fracture complète de la voûte crânienne par enfoncement d’un fragment totalement séparé et déplacé.
EMBAUMEMENT s. m. (angl. embalming). Conservation des cadavres ; prévention de la décomposition naturelle des cadavres réalisée autrefois grâce à des baumes et des résines et actuellement par l’injection intra-artérielle de substances hautement antiseptiques. SYN. THANATOPRAXIE.
EMBDEN–MEYERHOF (VOIE D’) (angl. Embden-Meyerhof pathway). Ensemble des réactions transformant dans la cellule le glucose en acide pyruvique.
EMBOLE s. m. (angl. embolus). Corps étranger (caillot sanguin, particules de graisse, bulles d’air, amas de bactéries, etc.) dont le déplacement et l’arrêt dans un vaisseau provoquent l’embolie.
EMBOLECTOMIE s. f. (angl. embolectomy). Extraction chirurgicale d’un embole qui provoque une obstruction vasculaire.
EMBOLIE s. f. (angl. embolism). Oblitération brusque d’un vaisseau, généralement une artère, par suite de la migration d’un corps étranger ou embole. AMNIOTIQUE (angl. amniotic fluid —). Passage dans la circulation maternelle de liquide amniotique survenant au cours d’accouchements dystociques et pouvant entraîner un collapsus mortel. BACTÉRIENNE (OU MICROBIENNE) (angl. infective —). Embolie dans laquelle l’embole est constitué par des amas de bactéries. CAPILLAIRE (angl. capillary —). Obstruction des vaisseaux capillaires par des particules graisseuses ou des micro-organismes, spécialement des bactéries, qui ont pu arriver à ce niveau en raison de leur petit volume. CÉRÉBRALE (angl. cerebral —). Embolie survenant dans une artère cérébrale, responsable du ramollissement du territoire desservi par l’artère. CROISÉE EMBOLIE PARADOXALE. DE CHOLESTÉROL (angl. cholesterol —). Embolie d’un fragment de plaque athéromateuse détachée de l’aorte ou de la carotide primitive. L’embolie intéresse en particulier le territoire cérébral, le rein et la peau. DIRECTE (angl. direct —). Embolie qui se produit dans le sens du courant sanguin normal. GAZEUSE (angl. air —). Embolie provoquée par la migration de bulles d’air ou de gaz. GRAISSEUSE (angl. fat —). Obstruction brutale d’un vaisseau par des particules graisseuses observée en cas de fractures, en particulier du fémur. LYMPHATIQUE (angl. lymph —). Embolie dans un vaisseau lymphatique. PARADOXALE (angl. paradoxical —). Embolie artérielle à point de départ veineux périphérique par passage de l’embole à travers une communication interatriale. SYN. EMBOLIE CROISÉE. PULMONAIRE (angl. pulmonary —). Obstruction brutale et soudaine de l’artère pulmonaire ou d’une de ses branches par un corps étranger circulant, le plus souvent un caillot sanguin provenant d’une phlébite du territoire cave inférieur. Elle provoque souvent un cœur pulmonaire aigu et se complique fréquemment d’infarctus pulmonaire. Le traitement doit être entrepris d’extrême urgence. RÉTINIENNE (angl. retinal —). Embolie de l’artère centrale de la rétine provoquant une perte brutale de vision du côté concerné. SEPTIQUE (angl. infective —). Embolie déterminée par un caillot de sang chargé de bactéries pyogènes. SPINALE (angl. spinal —). Embolie d’une artère spinale.
EMBOLISATION s. f. (angl. embolization). Thrombose thérapeutique d’un vaisseau. ARTÉRIELLE (angl. arterial —). Création, à la suite d’une injection de particules solides, d’une thrombose dans l’artère ou les artères vascularisant un organe siège d’une tumeur cancéreuse, d’une malformation vasculaire ou d’une hémorragie, ce qui permet d’en réduire l’apport sanguin.
EMBOLOLALIE s. f. (angl. embolalia). EMBOLO-PHASIE.
EMBOLOPHASIE s. f. (angl. embolophrasia). Interpolation dans le langage de mots ou de sons sans signification ou inutiles car n’apportant rien au sens de la phrase.
EMBOLUS s. m. EMBOLE.
EMBONPOINT s. m. (angl. stoutness). Augmentation du pannicule adipeux sous-cutané, qui indique souvent une tendance à l’obésité.
EMBROCATION s. f. (angl. embrocation). Préparation huileuse appliquée directement sur la peau.
EMBROCHAGE s. m. (angl. pinning). Technique d’ostéosynthèse d’une fracture à l’aide de broches, par exemple de Kirschner.
EMBRYECTOMIE s. f. (angl. embryectomy). Ablation chirurgicale de l’embryon en cas de grossesse extra-utérine.
EMBRYOCARDIE s. f. (angl. embryocardia). Modi-fication du rythme cardiaque caractérisée par une accélération et une égalisation des deux silences et des deux bruits, rappelant le rythme fœtal.
EMBRYOGENÈSE s. f. (angl. embryogenesis). Développement des tissus et organes embryonnai-res. SYN. EMBRYOGÉNIE.
EMBRYOGÉNIE s. f. (angl. embryogeny). EMBRYOGENÈSE.
EMBRYOÏDE adj. (angl. embryoid). Qui rappelle l’embryon par sa structure ou son mode de développement.
EMBRYOLOGIE s. f. (angl. embryology). Partie de la biologie qui étudie le développement de l’organisme à partir de la cellule primitive ou ovule, de la fécondation jusqu’à la naissance. EXPÉRIMENTALE (angl. causal —). Étude du développement des œufs et des embryons dans des conditions artificielles.
EMBRYOLOGISTE s. m. (angl. embryologist). Spécialiste en embryologie. SYN. EMBRYOLOGUE.
EMBRYOME s. m. (angl. embryoma). SYN. TÉRATOME.
EMBRYOMORPHE adj. (angl. embryomorphous). Qui ressemble à un embryon. Se dit en particulier de certains éléments anormaux des tissus, que l’on suppose être d’origine embryonnaire.
EMBRYON s. m. (angl. embryo). Produit de la conception depuis les premières modifications de l’œuf fécondé jusqu’à la fin du troisième mois de la grossesse où il est appelé fœtus.
EMBRYONIFORME adj. (angl. embryoniform). Qui ressemble à un embryon. SYN. EMBRYONOÏDE.
EMBRYONNAIRE adj. (angl. embryonal). Qui se rapporte à l’embryon ; qui ressemble aux structures de l’embryon.
EMBRYONNÉ adj. (angl. embryonate). Qui contient des embryons ; se dit en général des œufs incubés.
EMBRYOPATHIE s. f. (angl. embryopathy). Malformations survenant pendant les trois premiers mois de la vie intra-utérine en rapport avec une agression physique, chimique ou infectieuse. RUBÉOLIQUE (OU RUBÉO-LEUSE) (angl. rubella —). Malformations cardiaques congénitales, cataracte bilatérale, microcéphalie, oligophrénie, et surdi-mutité observées chez les enfants dont les mères ont été atteintes de rubéole au cours des premiers mois de la grossesse.
EMBRYOPATHOLOGIE s. f. (angl. embryopathology). Étude des embryons anormaux ou du développement embryonnaire anormal.
EMBRYOPHORE s. m. Œuf de taenia.
EMBRYOPLASTIQUE adj. (angl. embryoplastic). 1. Qui se rapporte ou contribue à la formation de l’embryon. 2. Tumeur de type embryonnaire.
EMBRYOSCOPIE s. f. (angl. embryoscopy). Examen de l’embryon au moyen d’un embryoscope introduit par le col utérin afin de déceler certaines malformations avant le 3e mois de gestation.
EMBRYOTOXON (angl. embryotoxon). ANTÉRIEUR (angl. arcus juvenilis). Opacité congénitale du bord de la cornée, appelée aussi arc juvénile. Elle ressemble au gérotoxon ou arc sénile. Anomalie héréditaire à transmission autosomique dominante. POSTÉRIEUR (angl. posterior —). Opacité congénitale de la périphérie cornéenne, saillant à la face postérieure et associée à diverses malformations. Affection à transmission autosomique dominante.
EMBRYOTROPHIE s. f. (angl. embryotrophy). Nutrition de l’embryon.
ÉMERGENCE s. f. (angl. emergency). Point par où sort un nerf des centres nerveux ou d’un tronc principal.
ÉMÉRINE s. f. (angl. emerin). Protéine du noyau cellulaire, dont le gène est porté par le chromosome X, et dont la modification est impliquée dans certaines myopathies.
EMERY–DREIFUSS (MALADIE D’) (angl. Emery-Dreifuss muscular dystrophy). Dystrophie musculaire héréditaire liée au sexe. ÉMÉRINE.
ÉMÉTINE s. f. (angl. emetine). Alcaloïde de la racine d’ipéca, émétique puissant. Elle était utilisée comme expectorant et pour son action spécifique antiamibienne dans la dysenterie et les abcès amibiens du foie.
ÉMÉTIQUE (angl. emetic). 1. adj. Se dit d’une substance, d’un médicament, qui provoque le vomissement. 2. s. m. SYN. TARTRE STIBIÉ. VOMITIF.
ÉMÉTISANT adj. (angl. emetic). Qui provoque le vomissement. Se dit d’un état pathologique, mais non d’un médicament. Ex. toux émétisante. ÉMÉTIQUE.
ÉMÉTISME s. m. (angl. emetine intoxication). Intoxication due à l’ingestion excessive d’ipéca ou d’émétine.
ÉMÉTOCATHARTIQUE adj. (angl. emetocathartic). Qui produit en même temps le vomissement et la purgation.
ÉMÉTOMORPHINE s. f. APOMORPHINE.
EMG (angl. EMG). Abréviation d’électromyogramme.
ÉMINENCE s. f. (NA. eminentia). (angl. eminence). Élévation ou protubérance sur une surface. ARQUÉE (NA. — arcuata). (angl. arcuate —). Saillie osseuse arquée située sur la face antérieure du rocher, au-dessus du canal semi-circulaire supérieur. COLLATÉRALE DU DIVENTRICULE LATÉRAL (NA. — collateralis ventriculi lateralis). (angl. collateral —). Saillie située dans la corne temporale du ventricule latéral. CRUCIFORME (NA. — cruciformis). (angl. — cruciformis). Éminence osseuse qui rayonne en forme de croix depuis la protubérance occipitale interne. DE LA FOSSE TRIANGULAIRE DE L’OREILLE (NA. — fossae triangularis). (angl. — fossae triangularis). Protubérance sur la face postérieure du pavillon de l’oreille, correspondant à la fossette triangulaire (fossette de l’anthélix). HYPOTHÉNAR (NA. — hypothenaris). (angl. hypothenar —). Éminence de la partie interne de la paume de la main. ILIOPUBIQUE (NA. — iliopubia). (angl. iliopubic —). Élévation sur la branche supérieure du pubis. INTER-CONDYLIENNE (NA. — intercondylares). (angl. intercondylar —). Massif osseux situé entre les deux condyles du tibia. PYRAMIDALE (NA.— pyramidalis). (angl. pyramid of tympanum). Petite saillie conique de la paroi postérieure (ou mastoïdienne) de la caisse du tympan. MÉDIALE DU QUATRIÈME VENTRICULE (NA. — medialis fossae rhomboidae). (angl. eminentia teres). Élévation sur le plancher du quatrième ventricule, de chaque côté du sillon médian. Elle répond au coude du nerf facial et au noyau du nerf abducens. PYRAMIDALE (NA. — pyramidalis). (angl. pyramidal —). Pyramide de la caisse du tympan. THÉNAR (NA. — thenaris). (angl. thenar —). Éminence de la partie externe de la paume de la main (à la base du pouce).
ÉMISSION s. f. (angl. emission). 1. Expulsion d’un liquide ou d’un gaz, généralement sous pression. 2. Libération d’énergie rayonnante par la matière.
EMMÉNAGOGUE adj. (angl. emmenagogue). Qui stimule ou favorise la menstruation. S’emploie aussi comme substantif.
EMMET (AIGUILLE D’) (angl. Emmet’s needle). Forte aiguille à manche courbe, dont la pointe est pourvue d’un chas, utilisée surtout pour la suture du périnée. (OPÉRATION D’) (angl. Emmet’s operation). Procédé de réparation des déchirures du col utérin.
EMMÉTROPE adj. (angl. emmetrope). Se dit de l’œil normal (ni myope, ni hypermétrope, ni presbyte, etc.).
EMMÉTROPIE s. f. (angl. emmetropia). État normal du pouvoir de réfraction de l’œil, dans lequel les rayons provenant d’un objet situé à l’infini convergent exactement sur la rétine. L’état pathologique s’appelle l’amétropie.
ÉMOLLIENT adj. (angl. emollient). Qui adoucit ou amollit les tissus, notamment la peau. S’emploie aussi comme substantif.
ÉMONCTOIRE s. m. (angl. emunctory). Organe qui élimine les déchets de l’organisme (principalement les reins et les poumons).
ÉMOTION s. f. (angl. emotion). Réaction psychique intense, agréable ou douloureuse, de durée variable, qui influe puissamment sur de nombreux organes.
ÉMOTIVITÉ s. f. (angl. emotivity). 1. Capacité de réagir affectivement aux impressions perçues. 2. Faculté d’exprimer l’émotion ou les sentiments.
EMPAN s. f. (angl. span). Longueur comprise entre l’extrémité du pouce et celle de l’auriculaire sur la main ouverte.
EMPÂTEMENT s. m. (angl. pastiness). Infiltration diffuse, non inflammatoire, du tissu souscutané.
EMPATHIE s. f. (angl. empathy). Degré de syntonie affective avec l’entourage.
EMPÉRIPOLÈSE s. f. (angl. emperipolesis). Pénétration, sans destruction, d’éléments cellulaires, surtout de lymphocytes, dans le cytoplasme de cellules, notamment épithéliales.
EMPHYSÈME s. m. (angl. emphysema). 1. Infiltration diffuse d’air ou de gaz dans un tissu. 2. Spécifiquement, emphysème pulmonaire. ALVÉOLAIRE (angl. alveolar —). EMPHYSÈME PULMONAIRE. CENTRO-LOBULAIRE (angl. centrolobular —). Emphysème dont les lésions siègent au centre de l’acinus. SYN. EMPHYSÈME CENTRO-ACINAIRE. COMPENSATEUR OU COMPLÉMENTAIRE (angl. compensating —). Distension des alvéoles pulmonaires à proximité de zones de rétraction ou après résection pulmonaire. INTERLOBULAIRE (angl. interlobular —). SYN. EMPHYSÈME PULMONAIRE INTERSTITIEL. MÉDIASTINAL (angl. mediastinal —). Présence d’air dans le médiastin, soit accidentelle, soit provoquée artificiellement à des fins diagnostiques. SYN. PNEUMOMÉDIASTIN. PULMONAIRE (angl. pulmonary —). Dilatation excessive et permanente des alvéoles pulmonaires, avec atrophie et rupture de leurs parois et destruction des bronchioles. PULMONAIRE INTERSTITIEL (angl. pulmonary interstitial —). Présence d’air dans le tissu interstitiel du poumon à la suite de la rupture d’alvéoles due à une augmentation brusque de la pression intra-alvéolaire. SYN. EMPHYSÈME INTERLOBULAIRE. SOUSCUTANÉ (angl. subcutaneous —). Emphysème traumatique lié à une infiltration d’air dans le tissu cellulaire sous-cutané. VICARIANT SYN. EMPHYSÈME COMPENSATEUR.
EMPLÂTRE s. m. (angl. plaster). Préparation médicinale à usage externe, solide mais qui se ramollit sous l’effet de la chaleur, et qui adhère à la région du corps sur laquelle elle est appliquée. SIMPLE Emplâtre à base d’oxyde de plomb additionné d’huile d’olive. VÉSICA-TOIRE (angl. vesicatory —). Emplâtre composé d’huile d’olive, de cire jaune, de térébenthine de pin, de colophane et de poudre de cantharide. N’est plus utilisé.
EMPOISONNEMENT s. m. (angl. poisoning). État morbide, aigu ou chronique, accidentel ou criminel, produit par un poison.
EMPORIATRIE s. f. (angl. emporiatrics). Science traitant les problèmes de santé des voyageurs internationaux.
EMPORTE-PIÈCE s. m. (angl. punch). Instrument en acier permettant de morceler un tissu, un os, etc.
EMPREINTE s. f. 1. En biologie, processus d’apprentissage qui se produit pendant une courte période de réceptivité chez les animaux jeunes, aboutissant à une forme stéréotypée de réaction face à un modèle, qui peut être un autre être vivant ou un jouet mécanique. 2. (angl. impression). Impression laissée par les dents ou les gencives sur une matière plastique, et qui est utilisée pour la confection de prothèses dentaires. 3. (NA. impression). (angl. impression). Dépression ou rugosité sur la surface d’un os. DELTOÏDIENNE TUBÉROSITÉ DELTOÏDIENNE. DIGITALE (angl. fingerprint). Traces laissées par les doigts sur un objet. Elles sont caractéristiques de chaque individu et sont employées en criminalistique comme moyen d’identification. GÉNÉTIQUE s. f. (angl. DNA fingerprinting). Assortiment d’allèles mis en évidence dans l’ADN génomique grâce à des sondes explorant simultanément plusieurs locus très polymorphes, caractérisant le génotype de chaque individu ou cellule. SYN. CARTE D’IDENTITÉ GÉNÉTIQUE. PARENTALE s. f. (angl. genomic imprinting). Non-équivalence d’expression de certains gènes selon qu’ils sont situés sur un chromosome d’origine maternelle ou paternelle.
EMPROSTHOTONOS s. m. (angl. emprosthotonos). Variété de contractures généralisées prédominant sur les muscles fléchisseurs, qui entraîne la tête et les pieds vers l’avant, rappelant la position du fœtus dans l’utérus. SYN. TÉTANOS EN BOULE.
EMPYÈME s. m. (angl. empyesis). Formation ou épanchement de pus dans une cavité naturelle, en particulier la plèvre. DE NÉCESSITÉ (angl. — necessitatis). Ouverture spontanée d’une pleurésie purulente à la paroi thoracique. MÉTAPNEUMONIQUE (angl. metapneumonic —). Empyème compliquant une pneumonie juxtapleurale.
EMPYÈSE s. f. (angl. empyesis). Accumulation de pus dans la chambre postérieure de l’œil.
EMPYOCÈLE s. f. (angl. empyocele). Collection de pus à l’ombilic.
EMPYREUME s. m. (angl. empyreuma). Odeur particulière qui se dégage lors de la distillation des matières organiques.
ÉMULSIFIANT adj. (angl. emulgent). Qui peut provoquer la formation d’une émulsion ou la rendre stable. S’emploie aussi comme substantif.
ÉMULSION s. f. (angl. emulsion). Dispersion d’un liquide dans un autre liquide avec lequel il n’est pas miscible. Le liquide qui est en proportion moindre (phase dispersée) se présente sous forme de particules en suspension dans l’autre liquide (phase continue).
ÉNADELPHIE s. f. (angl. enadelphia). Monstruosité double parasitaire dans laquelle le parasite, plus ou moins complet mais dont le développement a été inhibé très précocement, est incorporé partiellement ou totalement dans le sujet normal (autosite) au cours des phénomènes morphogénétiques ultérieurs.
ÉNALAPRIL s. m. (angl. enalapril). Médicament inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, employé comme hypotenseur. Il diminue la pression artérielle en provoquant une réduction des résistances périphériques.
ÉNANTHÈME s. m. (angl. enanthema). Éruption plus ou moins étendue apparaissant sur une muqueuse (notamment la muqueuse buccale et la muqueuse pharyngée) au cours de diverses maladies, et s’accompagnant en général d’un exanthème cutané.
ÉNANTIOBIOSE s. f. (angl. enantiobiosis). Commensalisme dans lequel les organismes associés exercent des actions antagonistes les uns par rapport aux autres.
ÉNANTIOMÈRE s. m. (angl. enantiomer). Chacune des deux formes (dextrogyre ou lévogyre) d’un isomère optique.
ÉNANTIOMORPHE adj. (angl. enantiomorph). Formé des mêmes parties disposées en ordre inverse (comme un objet et son image dans un miroir). Ex. la main gauche et la main droite sont énantiomorphes.
ÉNARTHRITE s. f. (angl. enarthritis). Inflammation d’une énarthrose.
ÉNARTHROSE s. f. (angl. enarthrosis). ARTICULATION SPHÉNOÏDE.
ENCANTHIS s. f. (angl. encanthis). Petite excroissance rouge de la caroncule lacrymale et du repli semi-lunaire.
ENCAPSULÉ adj. (angl. encapsulated). Qui est enfermé dans une capsule, dans une enveloppe fibreuse.
ENCEINTE adj. (angl. pregnant). Se dit de la femme dont l’utérus est gravide.
ENCÉPHALALGIE s. f. (angl. encephalalgia). Douleur intense, profonde, de la tête.
ENCÉPHALE s. m. (NA. encephalon). (angl. encephalon, brain). Partie du système nerveux central logée dans la boîte crânienne, qui comprend le cerveau (hémisphères cérébraux et diencéphale), le cervelet et le tronc cérébral (pédoncules cérébraux, pont et bulbe).
ENCÉPHALINE s. f. ENKÉPHALINES.
ENCÉPHALISATION s. f. (angl. encephalization). Formation du cerveau de l’embryon.
ENCÉPHALITE s. f. (angl. encephalitis). Inflammation sans suppuration de l’encéphale. Elle peut être d’origine virale, bactérienne ou parasitaire. À TIQUES (angl. tick borne —). Varité d’encéphalite épidémique due à des Flavivirus transmis par une tique (Ixodes persulcatus) ; elle comprend les encéphalites russes, de la taïga, de l’Europe Centrale et l’écossaise.) AIGUË POST-INFECTIEUSE INFANTILE (angl. acute postinfectious —). Encéphalite compliquant l’évolution de la plupart des maladies infectieuses de l’enfance et en particulier de la rougeole, se présentant sous la forme soit d’une encéphalite aiguë régressive, soit d’une leucoencéphalite sclérosante subaiguë. AMÉRICAINE DE SAINT-LOUIS (angl. Saint-Louis —). Encéphalite observée au États-Unis due à un Flavivirus. Elle est transmise par un moustique ; peut être fatale ou guérir sans séquelles. CENTRO-EUROPÉENNE (angl. central european —). Forme relativement bénigne des encéphalites transmise par tiques et due à un Flavivirus. DE CALIFORNIE (angl. California —). Due à un Bunyavirus, transmise par un moustique (Aedes melanimon), de bon pronostic. ÉPIDÉMIQUE (angl. epidemic —). ENCÉPHALITE LÉTHARGIQUE. ÉQUINE AMERICAINE (angl. equine —). Encéphalite due à un Alphavirus frappant les chevaux et occasionnellement transmis à l’homme. HÉMORRAGIQUE (angl. hemorrhagic —). STRÜMPELLLEICHTENSTERN (ENCÉPHALITE DE). HERPÉTIQUE (angl. herpes —). La plus fréquente des encéphalites virales, avec nécrose hémorragique des lobes frontaux et temporaux, particulièrement grave chez le nouveu-né infecté au moment de l’accouchement. JAPONAISE (angl. Japanese —). Due à un Flavivirus, affectant l’Asie du Sud-Est et transmis par un moustique (Culex triataeniorrhyncus). LÉTHARGIQUE (angl. lethargic —). Encéphalite épisodique historique dont les survivants présentent des signes extrapyramidaux divers. SYN. VON ECONOMO (MALADIE DE). PÉRIAXIALE DIFFUSE (angl. — periaxialis diffusa). Inflammation, propre à l’enfant, qui se caractérise par une démyélinisation du centre ovale, épargnant le cortex et les fibres en U. PURULENTE (angl. purulent —). Infection du tissu cérébral. VIRALE (angl. viral —). Encéphalite primitive ou secondaire due à de nombreux virus : herpès, grippe, oreillons, zona, varicelle, rougeole, rubéole, rage, des Arbovirus, etc.
ENCÉPHALO- (angl. encephalo-). Préfixe indiquant une relation avec le cerveau.
ENCÉPHALOCÈLE s. f. (angl. encephalocele). Hernie de l’encéphale à travers un orifice du crâne, d’origine congénitale ou traumatique.
ENCÉPHALOCYSTOCÈLE s. f. (angl. encephalocystocele). Hernie formée par une collection de liquide encéphalique qui communique avec un ventricule cérébral.
ENCÉPHALOGRAPHIE s. f. (angl. encephalography). Examen radiologique des espaces subarachnoïdiens et des ventricules cérébraux, après injection d’un produit de contraste gazeux (encéphalographie gazeuse ou pneumoencéphalographie) ou opaque, par voie lombaire ou sous-occipitale. Le développement de la tomodensitométrie et de l’exploration par résonance magnétique a quasiment fait disparaître les indications de cet examen traumatisant.
ENCÉPHALOÏDE adj. (angl. encephaloid). Se dit d’une tumeur qui a l’aspect et la consistance de l’encéphale.
ENCÉPHALOLITHE s. m. (angl. encephalolith). Concrétion cérébrale.
ENCÉPHALOMALACIE s. f. (angl. encephalomalacia). Ramollissement cérébral.
ENCÉPHALOME s. m. (angl. encephaloma). Encéphalocèle formée par du tissu nerveux compact.
ENCÉPHALOMÉNINGOCÈLE s. f. (angl. encephalomeningocele). Malformation constituée par une protrusion herniaire de substance cérébrale et des méninges à travers une fissure du crâne.
ENCÉPHALOMÈRE s. m. (angl. encephalomere). Segment embryonnaire à partir duquel se développe le cerveau.
ENCÉPHALOMÈTRE s. m. (angl. encephalometer). Instrument servant à mesurer le crâne ; il s’emploie pour localiser certaines régions de l’encéphale.
ENCÉPHALOMYÉLITE s. f. (angl. encephalomyelitis). Association d’une encéphalite et d’une myélite survenant de façon simultanée. AIGUË DISSÉMINÉE (angl. acute disseminated —). Leucoencéphalomyélite grave caractérisée par la présence de lésions focales disséminées de démyélinisation. Affection liée à un conflit immunologique avec agression de la myéline par les lymphocytes T, déclenché par une infection virale, une vaccination, une maladie allergique ou une intoxication médicamenteuse. SUBAIGUË PARANÉOPLASIQUE (angl. subacute paraneoplasic —). Encéphalomyélite coexistant avec un cancer bronchique, ou plus rarement avec un cancer de la sphère génitale ou mammaire.
ENCÉPHALOMYÉLOPATHIE s. f. (angl. encephalomyelopathy). Toute affection touchant à la fois l’encéphale et la moelle épinière.
ENCÉPHALOMYÉLORADICULITE s. f. (angl. encephalomyeloradiculitis). Inflammation de l’encéphale, de la moelle épinière et des racines médullaires.
ENCÉPHALOMYOCARDITE s. f. (angl. encéphalomyocarditis). Association d’une encéphalomyélite à une défaillance cardiaque d’origine virale observée en Asie du sud-est.
ENCÉPHALOPATHIE s. f. (angl. encephalopathy). Toute affection encéphalique, en général d’origine toxique, infectieuse, métabolique ou dégénérative. ALCOOLIQUE (angl. alcoholic —). Atteinte cérébrale au cours de l’intoxication alcoolique chronique par carence en vitamines B (encéphalopathie de Gayet-Wernicke) ; par encéphalopathie portocave ou au cours des grandes hyponatrémies. DÉMYÉ-LINISANTE (angl. demyelinating —). Toute affection congénitale ou acquise liée à la dégénérescence de la substance blanche. DES DYALISÉS (angl. dialysis —). Démence progressive en rapport avec une intoxication à l’aluminium contenu dans l’eau du dialysat. HÉPATIQUE (angl. hepatic —). Encéphalopathie métabolique caractéristique de l’insuffisance hépatique grave, quelle qu’en soit l’origine, le plus souvent par cirrhose alcoolique. HYPERTENSIVE (angl. hypertensive —). Complication rare de l’hypertension maligne, liée à la présence d’un œdème cérébral. INFANTILE (angl. infantile —). Terme regroupant les affections neurologiques chroniques séquellaires, quelles qu’en soient les étiologies, survenant pendant la vie intra-utérine et la période périnatale. RESPIRATOIRE (angl. respiratory —). Troubles neuropsychiques en rapport avec l’hypoxie de l’insuffisance respiratoire. SPONGIFORME BOVINE ENCÉPHALOPATHIE SPONGIFORME SUBAIGUË. SPONGIFORME SUBAIGUË (angl. subacute spongiform —). Dénomination correspondant à des affections du système nerveux central caractérisées par une atteinte prédominante et dégénérative de la substance grise. La vacuolisation du cytoplasme des neurones et des cellules de la névroglie est à l’origine d’une raréfaction des neurones avec gliose (prolifération de la névroglie) et spongiose (aspect en éponge). Dans ces affections, on trouve la tremblante du mouton ou scrapie, l’encéphalopathie spongiforme bovine (la maladie de la vache folle) et, chez l’homme, la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Cette affection est imputable à un agent transmissible non conventionnel ou prion (protéine anormale autoréplicable). La transmission interespèce est possible.
ENCÉPHALOSCOPIE s. f. (angl. encephaloscopy). Examen visuel d’une cavité cérébrale à l’aide d’un encéphaloscope.
ENCÉPHALOTOMIE s. f. (angl. encephalotomy). 1. SYN. CRANIOTOMIE. 2. Dissection du cerveau.
ENCHIFRÈNEMENT s. m. (angl. blocked nose). Inflammation de la muqueuse nasale provoquant une sensation d’obstruction des narines et une gêne respiratoire. C’est le stade initial de la rhinite.
ENCHONDROMATOSE s. f. (angl. enchondromatosis). Maladie osseuse génétique caractérisée par la présence de chondromes multiples. Quand elle est unilatérale, elle est appelée maladie d’Ollier ; quand elle est associée à des malformations vasculaires (hémangiomes), c’est le syndrome de Maffucci.
ENCHONDROME s. m. (angl. enchondroma). Tumeur formée de tissu cartilagineux, qui se développe à l’intérieur d’un os. SYN. CHONDROME INTERNE.
ENCHONDROSARCOME s. m. (angl. enchondrosarcoma). SYN. CHONDROSARCOME.
ENCLAVE s. f. (angl. enclave). INCLUSION.
ENCLAVEMENT s. m. (angl. enclavement). 1. Rétention d’un corps étranger dans un tissu ou un organe. 2. En embryologie, partie détachée de sa position normale et incluse au sein d’un tissu voisin où elle provoque un kyste ou une tumeur. DE LA TÊTE FŒTALE Immobilisation de la tête fœtale dans le petit bassin au cours du travail, de telle manière qu’elle ne peut ni descendre, ni tourner, ni se fléchir, ni se défléchir. DE L’UTÉRUS (angl. incarceration of uterus). Blocage dans le petit bassin de l’utérus gravide rétroversé.
ENCLOUAGE INTRAMÉDULLAIRE s. m. (angl. radding, pinning). Traitement chirurgical des fractures au moyen de clous insérés dans le canal médullaire.
ENCLUME s. f. INCUS.
ENCOPRÉSIE s. f. (angl. encopresis). Incontinence fonctionnelle des matières fécales, en général au cours du sommeil.
ENDARTÈRE s. f. (angl. endarterium). Tunique interne d’une artère constituée d’un endothélium et d’une couche conjonctive sous-endothéliale. SYN. INTIMA.
ENDARTÉRIECTOMIE s. f. (angl. endarterectomy). Intervention consistant à enlever l’intima d’une artère, habituellement lorsque celle-ci est épaissie ou athéromateuse.
ENDARTÉRITE s. f. (angl. endarteritis). Inflammation de la tunique interne des artères, coexistant généralement avec l’inflammation des autres tuniques. La prolifération (endartérite proliférante) du tissu fibreux de l’intima conduit à l’occlusion des petits vaisseaux (endartérite oblitérante).
ENDÉMICITÉ s. f. (angl. endemicity). Caractère endémique d’une maladie.
ENDÉMIE s. f. (angl. endemia). Présence habituelle d’une maladie dans une région géographique donnée, et qui s’y manifeste d’une façon constante ou à des époques déterminées.
ENDÉMIQUE adj. (angl. endemic). Qui se rapporte à une endémie ou qui en a le caractère.
ENDÉMO-ÉPIDÉMIQUE adj. (angl. endemo-epidemic). Se dit d’une maladie endémique et, à l’occasion, épidémique.
ENDO- (angl. endo-). Préfixe d’origine grecque signifiant en dedans.
ENDOANATOXINE s. f. (angl. endotoxoid). Anatoxine préparée à partir d’une endotoxine.
ENDOANÉVRYSMORRAPHIE s. f. (angl. endoanevrysmorrhaphy). Intervention pour le traitement des anévrysmes artériels, consistant à inciser le sac, puis à suturer, par l’intérieur du sac, tous les orifices artériels. SYN. OPÉRATION DE MATAS.
ENDOAPPENDICITE s. f. (angl. endoappendicitis). Inflammation de la muqueuse appendiculaire sans réaction péritonéale.
ENDOBACILLAIRE adj. (angl. endobacillary). Qui est contenu à l’intérieur d’un bacille.
ENDOBIOSE s. f. (angl. endobiosis). Vie parasitaire à l’intérieur d’un organisme.
ENDOBIOTIQUE adj. (angl. endobiotic). Se dit d’un parasite qui vit à l’intérieur du corps de l’hôte.
ENDOBLASTE s. m. (angl. endoblast). Feuillet interne de l’embryon, donnant naissance à l’intestin primitif et à la vésicule ombilicale. SYN. ENDODERME.
ENDOBLASTIQUE adj. (angl. endoblastic). Qui se rapporte à l’endoblaste.
ENDOBRACHYŒSOPHAGE s. m. (angl. Barrett’s oesophagus). Métaplasie de la muqueuse du bas œsophage, l’épithélium malpighien étant remplacé par un épithélium glandulaire, susceptible de dégénérer.
ENDOCARDE s. m. (NA. endocardium). (angl. endocardium). Tunique endothéliale qui tapisse l’intérieur des cavités cardiaques (endocarde veineux et artériel) et les valvules (endocarde valvulaire).
ENDOCARDITE s. f. (angl. endocarditis). Inflammation aiguë ou chronique de l’endocarde. Elle peut être localisée au niveau des différentes valvules du cœur (endocardite valvulaire) ou étendue aux parois (endocardite pariétale). BACTÉRIENNE, MYCOSIQUE OU INFECTIEUSE (angl. bacterial, mycotic or infectious —). Lésions ulcéreuses et/ou végétantes de l’endocarde, secondaires à la localisation, à ce niveau, de germes d’origine sanguine. MALIGNE LENTE (angl. subacute infectious —). OSLER (MALADIE D’). PARIÉTALE (angl. parietal —). Forme d’endocardite localisée à l’endocarde pariétal et, de ce fait, sans modifications des bruits cardiaques. SYN. ENDOCARDITE DE LÖFFLER. ULCÉROVÉGÉTANTE (angl. ulcerative vegetative —). Endocardite rapidement mortelle, caractérisée par la formation, en particulier au niveau des valvules, de lésions ulcéreuses et de végétations, amas de fibrine responsables d’embolies. SYN. ENDOCARDITE MARASTIQUE. VALVULAIRE (angl. valvular —). Endocardite localisée surtout au niveau des valvules. VÉGÉTANTE (angl. vegetative —). Endocardite caractérisée par la formation, au niveau de l’endocarde valvulaire, de végétations mamelonnées, verruqueuses, très adhérentes au tissu sous-jacent. VERRUQUEUSE (angl. verrucous —). ENDOCARDITE VÉGÉTANTE.
ENDOCAVITAIRE adj. (angl. intracavitary). Situé ou placé dans une cavité. Ex. sonde endocavitaire.
ENDOCELLULAIRE adj. (angl. endocellular). Qui est situé ou qui se produit à l’intérieur d’une cellule ; intracellulaire.
ENDOCERVICAL adj. (angl. endocervical). Qui est situé ou qui se produit à l’intérieur du col de l’utérus.
ENDOCERVICITE s. f. (angl. endocervicitis). Inflammation de la muqueuse interne du col utérin. SYN. ENDOTRACHÉLITE.
ENDOCHONDRAL adj. (angl. endochondral). Qui se trouve, se forme ou se produit à l’intérieur d’un cartilage. SYN. ENCHONDRAL.
ENDOCHORION s. m. (angl. endochorion). Couche interne du chorion.
ENDOCŒLIAQUE adj. (angl. endoceliac). Qui est situé à l’intérieur d’une cavité du corps.
ENDOCOLITE s. f. (angl. endocolitis). Inflammation de la muqueuse du côlon.
ENDOCORPUSCULAIRE adj. (angl. endocorpuscular). Qui est situé à l’intérieur d’un corpuscule.
ENDOCRÂNE s. m. (angl. endocranium). 1. Surface intérieure du crâne. 2. Dure-mère cérébrale.
ENDOCRINE adj. (angl. endocrine). Se dit d’une glande dont le produit de sécrétion se déverse directement dans le sang.
ENDOCRINIE s. f. (angl. endocrinium). Sécrétion d’hormones qui se déverse dans le sang (hémocrinie), d’où elles peuvent diffuser dans le système nerveux.
ENDOCRINOLOGIE s. f. (angl. endocrinology). Étude des glandes à sécrétion interne, en particulier des points de vue physiologique et pathologique.
ENDOCRINOLOGISTE s. m. (angl. endocrinologist). Spécialiste en endocrinologie.
ENDOCRINOPATHIE s. f. (angl. endocrinopathy). Toute affection des glandes endocrines.
ENDOCRINOTHÉRAPIE s. f. (angl. endocrinotherapy). Traitement des maladies par l’administration d’extraits de glandes endocrines.
ENDOCYME s. m. (angl. endocyma). Monstre double parasitaire chez lequel le parasite est inclus dans le corps de l’autosite.
ENDOCYSTITE s. f. (angl. endocystitis). Inflammation de la muqueuse de la vessie.
ENDOCYTE s. m. (angl. endocyte). Inclusion cellulaire.
ENDOCYTOSE s. f. (angl. endocytosis). Transport de molécules de grande taille et de particules étrangères à travers les membranes vers l’intérieur des cellules (terme peu usité).
ENDODERME s. m. (angl. endoderm). ENDOBLASTE
ENDODERMOPHYTON (angl. Trichophyton). Genre de champignons parasites qui est aujourd’hui classé dans le genre Trichophyton.
ENDODIASCOPIE s. f. (angl. endodiascopy). Examen d’une cavité de l’organisme par un tube à rayons X placé à l’intérieur de cette cavité.
ENDODONTIE s. f. (angl. endodontics). Traitement des canaux radiculaires d’une dent, afin de prolonger son maintien dans la cavité buccale à l’état dévitalisé.
ENDO-ECTOTHRIX s. m. (angl. endoectothrix). Champignon parasite qui produit des spores à l’intérieur et à la surface des cheveux et des poils.
ENDOENZYME s. f. (angl. endoenzyme). Enzyme intracellulaire.
ENDOGAMIE s. f. (angl. endogamy). 1. Fécondation par union de cellules qui proviennent soit du même individu, soit d’individus plus ou moins apparentés. 2. Mariage entre deux personnes appartenant à une même communauté.
ENDOGASTRIQUE adj. (angl. endogastric). Qui est situé ou qui se produit à l’intérieur de l’estomac.
ENDOGASTRITE s. f. (angl. endogastritis). Inflammation de la muqueuse gastrique.
ENDOGÈNE adj. (angl. endogenic, endogenous). Qui a son origine ou qui se développe à l’intérieur de l’organisme, indépendamment des facteurs externes ; s’oppose à exogène. SYN. ENTOGÈNE.
ENDOGENÈSE s. f. (angl. endogeny). Multiplication cellulaire à l’intérieur d’une cellule mère qui, par divisions successives du noyau et du cytoplasme, donne naissance à différentes cellules filles.
ENDOGNATHIE s. f. (angl. endognathon). Malformation de la mâchoire due à un trouble de développement transversal de l’arcade dentaire.
ENDO-INTOXICATION s. f. (angl. endointoxication). Intoxication endogène.
ENDOLABYRINTHITE s. f. (angl. endolabyrinthitis). Inflammation du labyrinthe membraneux.
ENDOLARYNGÉ adj. (angl. endolaryngeal). Qui est situé ou qui se produit à l’intérieur du larynx.
ENDOLIMAX Genre d’amibes non pathogènes. L’espèce E. nana est un commensal habituel de l’intestin de l’homme.
ENDOLORI adj. (angl. painful). Qui souffre ou ressent une douleur. Se dit en particulier des régions ou parties du corps douloureuses.
ENDOLORISSEMENT s. m. (angl. pain). État de ce qui est endolori.
ENDOLUMINAL adj. (angl. intraluminal). Qui se trouve à l’intérieur d’un vaisseau ou d’un conduit.
ENDOLYMPHE s. f. (NA. endolympha). (angl. endolymph). Liquide clair contenu dans les cavités du labyrinthe membraneux de l’oreille interne.
ENDOLYSINE s. f. (angl. endolysin). Substance bactéricide qui existe dans les cellules et qui agit directement sur les bactéries.
ENDOMÈTRE s. m. (NA. endometrium). (angl. endometrium). Muqueuse de la cavité utérine.
ENDOMÉTRIOÏDE adj. (angl. endometrioid). Qui ressemble à l’endomètre.
ENDOMÉTRIOME s. m. (angl. endometrioma). Tumeur bénigne constituée d’éléments qui reproduisent la structure de la muqueuse utérine et qui se trouve en divers sites de la cavité abdominale.
ENDOMÉTRIOSE s. f. (angl. endometriosis). Hétérotopie de tissu endométrial, se développant en dehors de la muqueuse utérine. L’endométriose peut être interne lorsque ce tissu se trouve au niveau du corps utérin, ou externe s’il siège en dehors de l’utérus : ovaire, vessie, péritoine, etc. Le tissu endométrial hétérotopique peut être fonctionnel, et il se produit fréquemment à son niveau des hémorragies qui peuvent aboutir à la formation de kystes.
ENDOMÉTRITE s. f. (angl. endometritis). Inflammation de la muqueuse utérine. CERVICALE (angl. endocervical —). Inflammation de la muqueuse du canal cervical et du museau de tanche. DÉCIDUIFORME (angl. decidual like —). Altération de l’endomètre due à une sécrétion excessive de lutéine, se traduisant cliniquement par des ménorragies et des métrorragies.
ENDOMITOSE s. f. (angl. endomitosis). Formation de cellules plurinucléées.
ENDOMORPHINE s. f. (angl. endogenous opioid). Substance morphinomimétique peptidique produite dans le cerveau et comportant les encéphalines et les endorphines.
ENDOMYCES Terme sous lequel on désignait autrefois un genre de champignons ascomycètes à mycélium segmenté.
ENDOMYOCARDITE s. f. (angl. endomyocarditis). Inflammation de l’endocarde et du myocarde généralement au cours de la maladie de Bouillaud.
ENDOMYOPÉRICARDITE s. f. (angl. pancarditis). Inflammation de l’endocarde, du péricarde et du myocarde. SYN. PANCARDITE.
ENDOMYSIUM s. m. (angl. endomysium). Tissu conjonctif fibrillaire entourant les fibres musculaires à l’intérieur d’un faisceau musculaire.
ENDONASAL adj. (angl. endonasal). Qui est situé ou qui se produit à l’intérieur du nez.
ENDONEURAL adj. (angl. endoneural). Qui se trouve ou se produit à l’intérieur d’un nerf.
ENDONÈVRE s. m. (angl. endoneurium). Tissu conjonctif engainant chacune des fibres d’un faisceau nerveux.
ENDONUCLÉASE s. f. (angl. endonuclease). Enzyme clivant la liaison phosphodiester à l’intérieur d’un acide nucléique.
ENDOPARASITE s. m. (angl. endoparasite). Parasite qui vit à l’intérieur de son hôte. SYN. ENTOPARASITE.
ENDOPELVIEN adj. (angl. endopelvic). Qui est situé ou qui s’effectue à l’intérieur du pelvis.
ENDOPÉRICARDITE (angl. endopericarditis). Inflammation de l’endocarde ou du péricarde.
ENDOPHLÉBITE s. f. (angl. endophlebitis). Inflammation de la tunique interne des veines.
ENDOPHORIE s. f. ÉSOPHORIE.
ENDOPHTALMIE s. f. (angl. endophthalmitis). Inflammation suppurative de tous les tissus de l’œil. Elle nécessite le plus souvent l’énucléation. SYN. PANOPHTALMIE. PHAKO-ANAPHYLACTIQUE (angl. phacoanaphylatic —). Endophtalmie secondaire à la persistance de fragments de cristallin après extraction incomplète de celuici.
ENDOPHYTE s. m. (angl. endophyte). Parasite végétal qui se développe à l’intérieur d’un animal ou d’une plante. SYN. ENTOPHYTE.
ENDOPLASME s. m. (angl. endoplasm). Portion centrale périnucléaire du protoplasme cellulaire.
ENDOPROTHÈSE s. f. (angl. vascular endoprosthesis, stent). Dispositif placé à l’intérieur d’un organe pour remplacer une structure défaillante ou pour maintenir un calibre suffisant dans un conduit.
ENDORADIOTHÉRAPIE s. f. (angl. endoradiotherapy). Radiothérapie des organes internes par introduction d’une source radioactive dans un canal situé dans leur voisinage (rectum, vagin, œsophage, etc.).
ENDORMISSEMENT s. m. (angl. falling asleep). Brève période entre l’état de veille et le sommeil. SOMMEIL.
ENDORPHINE s. f. (angl. endorphin). Polypeptide endogène, dont l’activité est comparable à celle de la morphine. Il en existe trois types (α, β, γ) qu’on appelle aussi opiacés endogènes. Ils se fixent sur des récepteurs thalamiques spécifiques entraînant une analgésie de longue durée. SYN. ENKÉPHALINE.
ENDOSALPINGIOSE s. f. (angl. endosalpingosis). Malformation acquise ou congénitale de la trompe utérine, prédisposant à la grossesse extra-utérine.
ENDOSCOPE s. m. (angl. endoscope). Appareil muni d’une source lumineuse, utilisé pour l’examen direct d’une cavité naturelle, d’un viscère creux ou d’un conduit, approprié aux différents organes : bronchoscope, cytoscope, gastroscope, etc.
ENDOSCOPIE s. f. (angl. endoscopy). Exploration visuelle d’une cavité, d’un conduit naturel ou de l’intérieur d’un organe du corps au moyen d’un endoscope. PLEURALE (angl. pleural —). THORACOSCOPIE.
ENDOSÉCRÉTOIRE adj. (angl. endosecretory). Qui se rapporte aux sécrétions internes.
ENDOSMOSE s. f. (angl. endosmosis). Courant osmotique qui va de l’extérieur vers l’intérieur, d’une cellule par exemple à travers la paroi (membrane semi-perméable).
ENDOSPERME s. m. (angl. endosperm). Partie de la graine qui contient le tissu nutritif de la plante ; partie centrale de la graine des céréales.
ENDOSPORE s. f. (angl. endospore). Spore formée à l’intérieur des cellules végétatives de certaines bactéries.
ENDOSQUELETTE s. m. (angl. endoskeleton). Squelette osseux des vertébrés supérieurs.
ENDOSTÉITE s. f. (angl. endosteitis). Inflammation du tissu conjonctif qui tapisse la cavité médullaire d’un os long.
ENDOSTOSE s. f. (angl. endostitis). Formation osseuse développée dans le canal médullaire. SYN. ÉNOSTOSE.
ENDOTHÉLIAL adj. (angl. endothelial). Qui se rapporte à un endothélium.
ENDOTHÉLINE s. f. (angl. endothelin). Puissant vaso et bronchoconstricteur peptidique produit par les cellules endothéliales, pouvant jouer un rôle dans la régulation de la pression artérielle.
ENDOTHÉLIOBLASTOME s. m. (angl. endothelioblastoma). Tumeur d’origine mésenchymateuse, comprenant les angiomes, les endothéliomes et les lymphangiomes.
ENDOTHÉLIOÏDE adj. (angl. endothelioid). Qui ressemble à l’endothélium.
ENDOTHÉLIOLYSINE s. f. (angl. endotheliolysin). Cytotoxine capable de produire la désintégration du tissu endothélial ; hémorragine.
ENDOTHÉLIOME s. m. (angl. endothelioma). Tumeur très rare formée par la prolifération et l’agrégation de cellules endothéliales, en particulier des capillaires sanguins. Elles se trouvent communément dans les séreuses, en particulier dans l’arachnoïde. OSSEUX (angl. Ewing’s sarcoma). Sarcome d’Ewing de la diaphyse des os avec tendance aux métastases.
ENDOTHÉLIOSE CAPILLAIRE s. f. (angl. capillary endotheliosis). Hyperplasie ou prolifération de l’endothélium vasculaire.
ENDOTHÉLIUM s. m. (angl. endothelium). Mince membrane se composant d’une seule strate de cellules planes, polygonales, qui constitue la surface libre des membranes séreuses et synoviales et la tunique interne des vaisseaux et du cœur. L’endothélium sécrète différents facteurs de constriction et de dilatation vasculaire don’t le monoxyde d’azote, l’endothéline, la prostacycline.
ENDOTHERMIE s. f. (angl. endothermy). Terme peu employé. DIATHERMIE.
ENDOTHERMIQUE adj. (angl. endothermal). Qui s’effectue ou qui se forme avec absorption de chaleur.
ENDOTHRIX (angl. endothrix). Champignon dermatophyte vivant à l’intérieur des poils et des cheveux.
ENDOTOXICOSE s. f. (angl. endotoxicosis). Intoxication produite par des endotoxines.
ENDOTOXINE s. f. (angl. endotoxin). Toxine étroitement liée au corps bactérien, libérée par autolyse à la mort des bactéries à Gram négatif.
ENDOVEINEUX adj. (angl. intravenous). SYN. INTRAVEINEUX.
ENDOVEINITE (angl. endovenitis). ENDOPHLÉ-BITE.
ENDUIT SÉBACÉ (angl. sebaceous coat). Matière sécrétée par les glandes sébacées.
ÉNERGÉTIQUE s. f. (angl. energetics). Science qui traite de l’énergie sous toutes ses formes, et des lois et conditions qui régissent ses manifestations.
ÉNERGIDE s. f. (angl. energid). Nom donné à l’ensemble formé par le noyau cellulaire et le cytoplasme qui est soumis à son influence. Un être unicellulaire est polynergique lorsqu’il renferme plusieurs noyaux.
ÉNERGIE s. f. (angl. energy). Faculté que possède un système de produire un travail mécanique, ou une quantité équivalente de chaleur. ANABOLIQUE (angl. anabolic —). Énergie dépensée en anabolisme ou en processus anaboliques. ATOMIQUE (angl. atomic —). ÉNERGIE NUCLÉAIRE. (CONSERVATION DE L’) Principe selon lequel, lors de la transformation d’un type d’énergie en un autre, il n’y a ni perte, ni création d’énergie. NUCLÉAIRE (angl. nuclear —). Énergie libérée par des transformations dans le noyau de l’atome.
ÉNERVATION s. f. (angl. enervation). Ablation ou section d’un ou de plusieurs nerfs.
ENFANCE s. f. (angl. childhood). Période de la vie s’étendant de la naissance jusqu’au début de l’adolescence, c’est-à-dire jusqu’à la quatorzième année environ. On a l’habitude de la diviser en première et seconde enfance, la limite divisant les deux étant la seconde dentition (vers 6 ans).
ENFANTS BATTUS (SYNDROME DES) (angl. battered child syndrome). SILVERMAN (SYNDROME DE). ÉBOUILLANTÉS (SYNDROME DES) (angl. scalded skin syndrome). Dermatite érythémateuse et exfolliante due au staphylocoque doré. SECOUÉS (SYNDROME DES) (angl. shaken baby syndrome). Lésions cérébrales et oculaires dues à des mauvais traitements avant l’âge de 2 ans, pouvant entraîner la mort ou de graves séquelles.
ENFONCEMENT CRÂNIEN (angl. cranial hollow). Fracture incomplète d’un os du crâne.
ENG Abréviation de électronystagmogramme.
ENGAGEMENT s. m. (angl. engagement). En obstétrique, franchissement du plan du détroit supérieur par les grands diamètres de la présentation fœtale. CÉRÉBELLEUX (angl. cerebellar herniation). Hernie cérébelleuse par descente des amygdales dans le trou occipital provoquée par une tumeur infratentorielle. CÉRÉBRAL (angl. cerebral herniation). Complication redoutable de l’hypertension intracrânienne, consistant en une hernie de l’encéphale à travers un orifice dure-mérien.
ENGELMANN (ATTELLE DE) (angl. Engelmann’s splint). Attelle de Thomas modifiée. (MALADIE DE) (angl. Engelmann’s disease). Dystrophie osseuse congénitale à transmission autosomique dominante des os longs et du crâne. Ostéopathie condensante.
ENGEL-RECKLINGHAUSEN (MALADIE DE) (angl. Engel-Recklinghausen disease). Ostéite fibrokystique.
ENGELURES s. f. pl. (angl. chilblains). Rougeurs violacées et douloureuses, parfois phlycténulaires et ulcérées, qui apparaissent en hiver sur le nez, les oreilles et les extrémités, surtout chez les enfants et les adolescents.
ENGORGEMENT s. m. (angl. engorgement). Augmentation du volume d’un organe en rapport avec une accumulation liquidienne.
ENGOUEMENT s. m. (angl. obstruction). Arrêt des matières et des gaz dans une hernie avant l’étranglement.
ENGOURDISSEMENT s. m. (angl. numbness). Gêne des mouvements, avec sensation de pesanteur ou de gonflement d’une partie du corps, produite par une compression nerveuse périphérique ou un trouble vasculaire.
ENGRAMME s. m. (angl. engram). Marque, provoquée dans les centres nerveux par un stimulus déterminé, et qui serait à la base des manifestations de la mémoire, de l’hérédité, etc.
ENGRÈNEMENT s. m. (angl. impaction). Impaction ou interpénétration des fragments d’un os fracturé.
ENJAMBEMENT DES CHROMOSOMES (angl. crossing-over). Phénomène par lequel les chromosomes homologues échangent des segments lors de la méiose. SYN. CROSSING-OVER.
ENKÉPHALINES s. f. pl. (angl. enkephalins). Pentapeptides endogènes dotés d’une activité analogue à celle de la morphine. Les enképhalines les plus importantes sont la met-enképhaline et la leu-enképhaline, nommées ainsi en fonction de l’acide aminé terminal carboxylique, méthionine et leucine. On les appelle aussi opiacés endogènes. SYN. ENDORPHINES.
ENKYSTEMENT s. m. (angl. encystment). Isolement d’un corps étranger ou d’une production pathologique dans un tissu par la constitution d’une couche de tissu conjonctif plus ou moins dure autour de ce corps. DU PLACENTA (angl. placenta encystement). Rétention de tout ou partie du placenta décollé par suite de la contraction spasmodique d’une zone de l’utérus, dans une corne utérine. SYN. ENCHÂ-TONNEMENT DU PLACENTA.
ÉNOLASE s. f. (angl. enolase). Enzyme du groupe des hydratases, qui intervient dans la transformation de l’acide 2-phosphoglycérique en acide phosphoénolpyruvique, étape importante dans la formation de l’acide pyruvique. L’énolase neuro-spécifique (Neuron-Specific Enolase, NSE) est un marqueur tumoral spécifique du cancer bronchique à petites cellules.
ÉNOPHTALMIE s. f. (angl. enophtalmos). Situation anormale du globe oculaire, qui est enfoncé dans l’orbite ; s’oppose à exophtalmie. Elle peut être congénitale ou acquise en particulier après un traumatisme.
ÉNOSTOSE s. f. (angl. enostosis). ENDOSTOSE.
ENROUEMENT s. m. (angl. hoarseness). Altération du timbre de la voix qui devient voilée, sourde ou rauque. Elle est due à une inflammation du larynx.
ENROULÉ adj. CONVOLUTÉ.
ENSELLURE LOMBAIRE (angl. saddle back). Exagération de la concavité lombaire de la colonne vertébrale, que l’on observe spécialement dans les cas de coxalgie, lorsque le malade est couché sur un plan horizontal membre atteint en extension, dans les tumeurs abdominales, durant la grossesse, etc.
ENSEMENCEMENT s. m. (angl. seeding). Introduction (inoculation) d’un micro-organisme dans un milieu de culture.
ENSEVELISSEMENT (SYNDROME D’) ÉCRASEMENT (SYNDROME D’).
ENSIFORME adj. (angl. ensiform). Qui a la forme d’une épée. XIPHOÏDE.
ENSOMPHALE (angl. ensomphalus). Monstre double issu de deux corps unis ayant deux ombilics distincts et deux cordons ombilicaux.
ENTAMOEBA Genre d’amibes de l’ordre des Amibiens, dont la plupart des espèces sont parasites. Elles sont, dans leur majorité, capables de produire des formes kystiques qui constituent des éléments de résistance. Certaines sont pathogènes pour l’homme. COLI Espèce non pathogène, qui peut se développer dans l’intestin de l’homme. GINGIVALIS Espèce non pathogène, qui peut se développer dans la cavité buccale de l’homme. HARTMANNI Espèce pouvant être isolée de l’intestin de l’homme, non pathogène. HISTOLYTICA Agent responsable de la dysenterie amibienne et d’abcès hépatiques. SYN. ENTAMOEBA DYSENTERIAE.
ENTÉR-, ENTÉRO- (angl. entero-). Préfixes d’origine grecque indiquant une relation avec l’intestin.
ENTÉRALGIE s. f. (angl. enteralgia). Douleur intestinale. SYN. ENTÉRODYNIE.
ENTÉRECTASIE s. f. (angl. enterectasis). Distension ou dilatation de l’intestin.
ENTÉRECTOMIE s. f. (angl. enterectomy). Résection d’une partie de l’intestin.
ENTÉRIQUE adj. (angl. enteric). Qui se rapporte à l’intestin grêle.
ENTÉRITE s. f. (angl. enteritis). Inflammation de la muqueuse de l’intestin grêle. AIGUË NÉCROSANTE (angl. — necroticans). HAMBOURG (MALADIE DE). ALLERGIQUE (angl. allergic —). Inflammation hémorragique des intestins, consécutive à l’ingestion d’un allergène. CHOLÉRIFORME (angl. choleriform —). Maladie infantile, caractérisée par des vomissements associés à une diarrhée séreuse. CHRONIQUE (angl. chronic —). Lésions intestinales durables, subsistant entre les poussées d’entérite aiguë, notamment de l’entérite amibienne. FOLLICULAIRE (angl. — cystica chronica). Entérite aiguë de l’enfant dans laquelle le processus inflammatoire siège essentiellement au niveau des follicules clos, qui sont infiltrés et font saillie à la surface de la muqueuse. PHLEGMONEUSE (angl. phlegmonous —). Forme grave d’entérite aiguë compliquant une hernie étranglée ou une obstruction intestinale et caractérisée par une infiltration œdémateuse et purulente de la paroi intestinale. RÉGIONALE (angl. terminal —). ILÉITE TERMINALE, RÉGIONALE.
ENTÉRITIQUE adj. (angl. entericoid). Relatif à l’entérite.
ENTÉRO-ANASTOMOSE s. f. (angl. enteroanastomosis). Création d’une anastomose entre deux anses intestinales ; intervention de Maisonneuve.
ENTEROBACTER Genre de bactéries de la famille des Enterobacteriaceae. Ce sont des bacilles à Gram négatif, mobiles avec cils péritriches, qui attaquent le lactose et peuvent utiliser le citrate comme source unique de carbone. Elles sont classées dans le groupe des Klebsiella et des Serratia. Saprophytes de l’intestin de l’homme, elles ont été isolées dans les fèces, les eaux d’égout, les sols et l’eau douce. Pathogènes occasionnels, ils sont les agents étiologiques de septicémies et d’infections urinaires. AEROGENES Espèce qui correspond aux formes mobiles (Flagellées) autrefois classées dans le genre Aerobacter aerogenes. CLOACAE Espèce qui correspond à l’ancien genre Aero bacter cloacae.
ENTEROBACTERIACEAE Famille de bacilles à Gram négatif aérobies et anaérobies facultatifs, qui réduisent les nitrates en nitrites, avec ou sans cils péritriches, et qui utilisent les hydrates de carbone par voie fermentative catalase-positive et oxydase-négative. Ils sont saprophytes de l’intestin de l’homme, du sol et de l’eau. Cette famille comprend des éléments pathogènes humains intrinsèques (Salmonella, Shigella, Yersinia), des saprophytes possibles pathogènes (Escherichia coli) et des saprophytes possibles pathogènes occasionnels (opportunistes) (Serratia). Les deux derniers groupes sont, numériquement, les représentants les plus importants des infections hospitalières. On les classe en cinq tribus : Escherichieae, Klebsielleae, Proteae, Yersinieae, et Erwinieae, qui comprennent chacune plusieurs genres.
ENTEROBIUS Genre de vers nématodes intestinaux de la famille des Oxyuridés. L’espèce E. vermicularis ou Oxyuris vermicularis (oxyure) est le petit ver blanc, de 3 à 5 mm de long pour le mâle et 9 à 12 mm pour la femelle, qui vit dans la partie supérieure du gros intestin, très fréquent dans le rectum des enfants, responsable de prurit.
ENTÉROCÈLE s. f. (angl. enterocele). Hernie contenant une ou des anses intestinales.
ENTÉROCENTÈSE s. f. (angl. enterocentesis). Ponction chirurgicale de l’intestin.
ENTÉROCLYSE s. f. (angl. enteroclysis). Injection d’un liquide dans l’intestin par voie rectale ; lavement intestinal.
ENTEROCOCCUS Groupe de streptocoques qui se développent dans l’intestin de l’homme et de certains animaux, et dont l’espèce type est Streptococcus faecalis. Nom vernaculaire : entérocoque.
ENTÉROCOLITE s. f. (angl. enterocolitis). Inflammation de la muqueuse de l’intestin grêle et du côlon. MUCOMEMBRANEUSE (angl. mucomembranous —). Syndrome intestinal comportant l’association d’une constipation tenace avec fausse diarrhée, d’une élimination de fausses membranes mêlées à des selles dures et peu abondantes, de douleurs et de lourdeurs abdominales. L’entérocolite compliquant certains traitements antibiotiques est due à une infection par Clostridium difficile. NÉCROSANTE DU NOUVEAU-NÉ (angl. acute necrotizing —). Affection gravissime, peut être d’origine virale (Coronarovirus), atteignant surtout les prématurés, entraînant fièvre élevée, vomissements et hémorragies digestives.
ENTÉROCOLOSTOMIE s. f. (angl. enterocolostomy). Anastomose chirurgicale entre l’intestin grêle et le côlon. SYN. ANASTOMOSE ENTÉROCOLIQUE.
ENTÉROCOQUE (angl. enterococcus). Bactérie saprophyte intestinale pouvant être à l’origine d’infections urinaires et d’endocardites. A été classé parmi les streptocoques D, mais est actuellement dans le genre entérocoque.
ENTÉROCYSTOCÈLE s. f. (angl. enterocystocele). Hernie à contenu vésical et intestinal.
ENTÉROCYTE s. m. (angl. enterocyte). Cellule de l’épithélium de la muqueuse intestinale.
ENTÉRO-ENTÉROSTOMIE s. f. (angl. enteroenterostomy). Anastomose chirurgicale entre deux anses intestinales. SYN. ANASTOMOSE ENTÉROENTÉRIQUE.
ENTÉRO-ÉPIPLOCÈLE s. f. (angl. enteroepiplocele). Hernie à contenu intestinal et omental.
ENTÉROGASTROCÈLE s. f. (angl. enterogastrocele). Hernie abdominale contenant une partie de l’estomac et un segment de l’intestin.
ENTÉROGASTRONE s. m. (angl. enterogastrone). Hormone sécrétée par la muqueuse intestinale proximale, qui inhiberait la sécrétion et la motilité gastriques.
ENTÉROGÈNE adj. (angl. enterogenous). Qui a son origine au niveau de l’intestin.
ENTÉROGLUCAGON s. m. (angl. enteroglucagon). Substance polypeptidique sécrétée par la muqueuse jéjunale lors de l’ingestion de glucose ayant une action semblable à celle du glucagon.
ENTÉROHÉPATITE s. f. (angl. enterohepatitis). Inflammation simultanée de l’intestin et du foie.
ENTÉROHÉPATOCÈLE s. f. (angl. enterohepatocele). Hernie ombilicale congénitale contenant une partie du foie et de l’intestin.
ENTÉROHYDROCÈLE s. f. (angl. enterohydrocele). Hernie intestinale compliquée d’un hydrocèle.
ENTÉROKINASE s. f. (angl. enterokinase). Enzyme du suc intestinal dont la présence est nécessaire pour activer la trypsine du suc pancréatique.
ENTÉROKINÉSIE s. f. (angl. enterokinesis). Péristaltisme intestinal.
ENTÉROKYSTOME s. m. (angl. enteric cyst). Kyste congénital issu du canal omphalomésentérique, qui se développe au niveau de la paroi même de l’intestin ou à son voisinage immédiat, et susceptible de provoquer des occlusions. SYN. KYSTE ENTÉROÏDE.
ENTÉROLITHE s. m. (angl. enterolith). Calcul intestinal.
ENTÉROLITHIASE s. f. (angl. enterolithiasis). Formation de calculs ou concrétions intestinaux.
ENTÉROLOGIE s. f. (angl. enterology). Ensemble des connaissances sur l’intestin et ses maladies.
ENTÉROMÉGALIE s. f. (angl. enteromegaly). Augmentation totale ou partielle du volume de l’intestin ; mégacôlon.
ENTÉROMÈRE s. m. (angl. enteromere). Segment ou métamère du tube digestif embryonnaire.
ENTÉROMÉROCÈLE (angl. enteromerocele). Hernie crurale dont le sac contient une anse intestinale.
ENTEROMONAS Genre de flagellés de la famille des Monadidés ; l’espèce E. hominis est un parasite de l’intestin de l’homme.
ENTÉROMYCOSE s. f. (angl. enteromycosis). Maladie intestinale due à des champignons pathogènes.
ENTÉRO-MYXORRHÉE s. f. (angl. myxorrhea intestinalis). Hypersécrétion de mucus intestinal observée chez les névropathes.
ENTÉROPATHIE s. f. (angl. enteropathy). Terme général pour désigner toute affection de l’intestin. EXSUDATIVE (angl. proteinlosing —). WALDMAN (MALADIE DE).
ENTEROPATHOGÈNE adj. (angl. enteropathogenic). Qui cause une affection intestinale.
ENTÉROPEXIE s. f. (angl. enteropexy). Fixation chirurgicale de l’intestin à la paroi abdominale.
ENTÉROPLASTIE s. f. (angl. enteroplasty). Chirurgie plastique de l’intestin visant à agrandir une sténose intestinale ou à réparer une perforation de l’intestin.
ENTÉROPTOSE s. f. (angl. enteroptosis). Prolapsus de l’intestin.
ENTÉRORECTOSTOMIE s. f. (angl. enterorectostomy). Anastomose chirurgicale entre le gros intestin et le rectum. SYN. ANASTOMOSE ENTÉRORECTALE.
ENTÉRORRAGIE s. f. (angl. enterorrhagia). Évacuation par l’anus de sang rouge provenant de l’intestin.
ENTÉRORRAPHIE s. f. (angl. enterorrhaphy). Suture d’une plaie de l’intestin. CIRCULAIRE (angl. circular anastomosis). Suture entre deux extrémités d’anses intestinales préalablement sectionnées. SYN. ANASTOMOSE TERMINOTERMINALE. LATÉROLATÉRALE (angl. side-toside anastomosis). Anastomose de deux anses intestinales sectionnées de façon longitudinale. SYN. ANASTOMOSE ENTÉROLATÉRALE. TERMINOLATÉRALE (angl. end-to-side anastomosis). Anastomose d’une anse sectionnée à son extrémité, à la paroi latérale d’une autre anse. SYN. ANASTOMOSE TERMINOTERMINALE. TERMINOTERMINALE ENTÉRORRAPHIE CIRCULAIRE.
ENTÉRORRHEXIE s. f. (angl. enterorrhexis). Rupture de l’intestin.
ENTÉROSCOPIE s. f. (angl. enteroscopy). Endoscopie de l’intestin.
ENTÉROSPASME s. m. (angl. enterospasm). Spasme intestinal.
ENTÉROSTASE s. f. (angl. enterostasis). Stase intestinale.
ENTÉROSTÉNOSE s. f. (angl. enterostenosis). Sténose intestinale.
ENTÉROSTOMIE s. f. (angl. enterostomy). Abouchement temporaire ou permanent de l’intestin à la paroi abdominale.
ENTÉROTOME s. m. (angl. enterotome). Instrument pour la section de l’intestin lors de l’autopsie.
ENTÉROTOMIE s. f. (angl. enterotomy). Incision d’une anse intestinale.
ENTÉROTOXINE s. f. (angl. enterotoxin). 1. Toxine ayant une action spécifique au niveau de l’intestin. Ex. toxine produite par Staphylococcus aureus. 2. Toxine produite au niveau de l’intestin.
ENTÉROTRIBE s. m. (angl. enterotome). Pince écrasante. SYN. ENTÉROTOME.
ENTÉROTROPE adj. (angl. enterotropic). Qui possède une affinité pour l’intestin.
ENTÉROVACCIN s. m. (angl. enterovaccine). Tout vaccin administré par voie digestive.
ENTÉROVAGINAL adj. (angl. enterovaginal). Qui se rapporte à l’intestin et au vagin.
ENTEROVIRUS Genre de virus de la famille des Picornaviridae. Le virion contient de l’ARN, présente une symétrie cubique, est nu et de très petite taille, 20–30 nm. Ces virus peuvent être isolés de l’appareil digestif des vertébrés. Ils entraînent très fréquemment des infections asymptomatiques, mais ils peuvent être responsables d’infections de l’appareil digestif, respiratoire et du système nerveux central. Les entérovirus humains se divisent en trois sousgroupes : Poliovirus, Coxsackievirus, echovirus et le virus de l’hépatite A.
ENTÉRURIE s. f. (angl. enteruria). Présence de matières fécales dans l’urine.
ENTHÈSE s. f. (angl. enthesis). Lien d’insertion sur l’os d’un tendon.
ENTHÉSITE s. f. (angl. enthesitis). Inflammation d’une enthèse. SYN. ENTHÉSOPATHIE.
ENTHÉSOPATHIE s. f. (angl. enthesopathy). ENTHÉSITE.
ENTITÉ MORBIDE (angl. morbid entity). Ensemble de manifestations pathologiques caractérisées par leur constance et leur groupement, qui en font un tout individualisé. MALADIE, SYNDROME.
ENTOBLASTE s. m. (angl. entoblast). ENDOBLASTE.
ENTOCHONDROSTOSE s. f. (angl. entochondrostosis). Développement de tissu osseux à l’intérieur d’un cartilage.
ENTOCHOROÏDE s. f. (NA. lamina choriodocapillaris). (angl. entochoroidea). Couche interne de la membrane choroïde de l’œil.
ENTOCORNÉE s. f. (NA. lamina limitans posterior cornea). (angl. entocornea). Membrane liminaire postérieure anhiste de la cornée, friable et très réfringente. SYN. LAME LIMITANTE POSTÉRIEURE DE LA CORNÉE.
ENTOGÈNE adj. ENDOGÈNE.
ENTOMOLOGIE s. f. (angl. entomology). Partie de la zoologie qui traite des insectes. THANATOLOGIQUE (angl. thanatologic —). Étude des insectes rencontrés sur les cadavres, dont la nature varie selon le temps qui s’est écoulé depuis la mort, le lieu de séjour de ces cadavres, l’époque de l’année et un certain nombre d’autres circonstances.
ENTONNOIR s. m. (angl. funnel). INFUNDIBULUM. MEMBRANEUX DE SCARPA (angl. infundibulum of Scarpa). Canal formé par le péritoine entre l’orifice de l’intestin et l’orifice de la paroi abdominale lors de la formation d’un anus artificiel. MUSCULAIRE (angl. muscular funnel). Celui que forment apparemment les quatre muscles droits de l’œil.
ENTOPARASITE s. m. ENDOPARASITE.
ENTOPHTALMIE s. f. (angl. entophtalmia). ENDOPHTALMIE.
ENTOPIQUE adj. (angl. entopic). Qui se trouve ou se produit à son emplacement normal ; s’oppose à ectopique.
ENTOPLASME s. m. ENDOPLASME.
ENTOPTIQUE adj. (angl. entoptic). Qui se trouve ou qui se produit à l’intérieur du globe oculaire. S’applique essentiellement aux phénomènes visuels et lumineux subjectifs tels que phosphènes, mouches volantes, etc.
ENTOPTOSCOPIE s. f. (angl. entoptoscopy). Examen des milieux intérieurs de l’œil.
ENTORSE s. f. (angl. sprain). Torsion ou élongation violente d’une articulation, sans luxation, qui peut entraîner la rupture d’un ligament ou de fibres musculaires voisines. Elle se caractérise par une douleur, une tuméfaction rapide et une incapacité aux mouvements. BÉNIGNE Entorse sans rupture ligamentaire. GRAVE Entorse avec rupture ligamentaire. JUXTA-ÉPIPHYSAIRE D’OLLIER Variété d’entorse qui survient chez les enfants, avec décollement du périoste et hématome souspériosté.
ENTOSCOPIE s. f. (angl. entoscopy). Observation subjective des phénomènes qui se passent dans l’œil de l’observateur lui-même.
ENTOTIQUE adj. (angl. entotic). Qualifie un bruit qui se trouve ou qui se produit à l’intérieur de l’oreille.
ENTOZOAIRE s. m. (angl. entozoon). Parasite animal qui vit à l’intérieur du corps de l’homme ou d’autres animaux.
ENTRECOUPÉ adj. (angl. interrupted). Se dit d’un acte normal ou pathologique dont la régularité est interrompue.
ENTRECROISEMENT s. m. (angl. intersection). DÉCUSSATION. MOTEUR (angl. motor decussation). Entrecroisement des fibres nerveuses motrices dans les pyramides bulbaires.
ENTROPION s. m. (angl. entropion). Rétroversion du bord libre de la paupière vers le globe oculaire, par contraction musculaire (entropion spastique) ou par rétraction cicatricielle (à la suite de traumatismes ou de brûlures).
ÉNUCLÉATION s. f. (angl. enucleation). 1. Extirpation totale du globe oculaire. 2. Libération d’un corps, d’un organe ou d’une tumeur de ses adhérences avec son enveloppe (organe) sans section propre pour réaliser secondairement son ablation.
ÉNURÉSIE s. f. (angl. enuresis). Miction involontaire, sans cause organique, le plus souvent pendant le sommeil, se produisant à un âge où le contrôle sphinctérien devrait fonctionner normalement. NOCTURNE (angl. nocturnal —). Incontinence d’urine qui survient la nuit au cours du sommeil, chez l’enfant et l’adolescent.
env (angl. env). GÈNE ENV.
ENVELOPPEMENT s. m. (angl. pack). Application sur une région malade d’un tissu ou d’un onguent médicamenteux afin d’éviter l’évaporation et de réaliser un véritable bain local.
ENVENIMATION s. f. (angl. envenomization). Pénétration d’un venin dans l’organisme.
ENVIE s. f. (angl. birthmark). Angiome cutané présent à la naissance et que l’on croyait être la marque d’une envie de la mère. SYN. ANGIOME PLAN.
ENVIRONNEMENT s. m. (angl. environment). 1. En psychologie, l’ensemble des conditions sociales, familiales et ambiantes dans lequel vit un sujet. 2. Groupe de facteurs externes pouvant exercer une influence sur un organisme.
ENZOOTIE s. f. (angl. enzooty). Endémie animale.
ENZYME s. f. ou m. (angl. enzyme). Substance capable d’accélérer ou de provoquer certains processus chimiques en ne faisant l’objet d’aucune modification. Ce sont des complexes organiques qui catalysent les réactions biochimiques et qui se composent d’un groupement prosthétique ou coenzyme, possédant une spécificité fonctionnelle, et d’un groupe protéique ou apoenzyme, ayant une spécificité de substrat. L’ensemble forme l’holoenzyme. Aujourd’hui, on connaît 1 000 enzymes environ, qui sont rangées dans différentes classes : oxydoréductases, transférases, hydrolases, lyases, isomérases et ligases. SYN. FERMENT, DIASTASE. DE CONVERSION (angl. converting —). Enzyme d’origine hépatique qui transforme dans les poumons l’angiotensine I en angiotensine II et qui inactive la bradykinine. Les inhibiteurs de cette enzyme sont utilisés dans le traitement de l’hypertension artérielle et dans celui de l’insuffisance cardiaque. DE RESTRICTION (angl. restriction —). Endonucléase clivant spécifiquement les deux brins de l’ADN au niveau d’une séquence, habituellement palindromique, parfaitement définie. GLUCOLYTIQUE (angl. glycolytic —). Enzyme qui dégrade les monosaccharides. LIPOLYTIQUE (angl. fat-splitting —). Enzyme qui hydrolyse les lipides, en particulier les triglycérides. MUCOLYTIQUE (angl. mucolytic —). Enzyme qui catalyse la dépolymérisation des mucopolysaccharides. PROTÉOLYTIQUE (angl. proteolytic —). Enzyme qui transforme une protéine en peptone, comme la pepsine. RÉDUCTRICE (angl. redox —). RÉDUCTASE.
ENZYMOLOGIE s. f. (angl. enzymology). Traité ou étude des enzymes.
ENZYMOLYSE s. f. (angl. enzymolysis). Action lytique d’une enzyme.
ENZYMOPATHIE s. f. (angl. enzymopathy). Terme générique désignant une maladie héréditaire, secondaire à l’altération qualitative ou quantitative d’une ou de plusieurs enzymes.
ENZYMURIE s. f. (angl. enzymuria). Présence (ou taux) d’enzymes dans l’urine.
ÉONISME s. m. (angl. eonism). Port épisodique ou régulier de vêtements féminins par un homme. Du nom du chevalier d’Éon (diplomate français, 1728–1810), qui se travestissait souvent en femme. SYN. TRANSVESTISME, TRAVESTISME.
ÉOSINE s. f. (angl. eosin). Colorant acide, dérivé tétrabromé de la fluorescéine. Il donne une coloration rose, notamment aux hématies et aux fibres musculaires. Utilisé comme désinfectant en dermatologie.
ÉOSINOCYTE s. m. (angl. eosinocyte). ÉOSINOPHILE.
ÉOSINOPÉNIE s. f. (angl. eosinopenia). Diminution du nombre normal des granulocytes éosinophiles dans le sang.
ÉOSINOPHILE (angl. eosinophil). 1. s. m. Variété de leucocyte, cellule de Ehrlich, contenant dans son protoplasme des granulations éosinophiles. Elle est présente normalement dans le sang, dans les proportions de 1 à 4 % des leucocytes. 2. adj. Qui se colore facilement par l’éosine.
ÉOSINOPHILIE s. f. (angl. eosinophilia). 1. Présence de granulocytes éosinophiles dans le sang, pathologique à partir de 500 cellules par millimètre cube de sang (hyperéosinophilie), qui se rencontre dans des conditions très diverses : manifestations parasitaires, états allergiques, affections cutanées, certaines affections malignes, certaines maladies du collagène, après radiothérapie ou usage de certains médicaments. 2. Affinité d’une cellule pour les colorants à base d’éosine. TROPICALE (angl. tropical —). Syndrome associant fièvre, altération de l’état général, toux et dyspnée, hyperéosinophilie considérable et à la radiographie une infiltration réticulonodulaire pulmonaire. Il est dû le plus souvent à une filariose à Wucheria bancrofti.
ÉPACTAL (OS) (angl. epactal). OS INTERPARIÉTAL.
ÉPANCHEMENT s. m. (angl. effusion). Accumulation de liquide ou de gaz organique ou pathologique, soit dans une cavité réelle ou virtuelle, soit à l’intérieur des tissus. SÉREUX (angl. serous —). Accumulation de sérosité d’origine traumatique.
ÉPAULE s. f. (angl. shoulder). Région du corps comprise entre le cou et l’articulation scapulohumérale incluse. GELÉE (angl. frozen —). Blocage complet de l’articulation scapulohumérale au cours de l’évolution d’une périarthrite scapulo-humérale.
ÉPAULE-MAIN (SYNDROME) (angl. hand-shoulder syndrome). Douleur, tuméfaction et œdème de l’épaule et de la main homolatérales, suivis d’un enraidissement musculaire et de troubles vasomoteurs et trophiques avec importante décalcification osseuse. Ce syndrome est lié à des perturbations sympathiques. Il est notamment observé chez les sujets souffrant d’affections coronariennes, après traumatisme du membre supérieur ou thoracique ou avec certains médicaments. SYN. RHUMATISME NEUROTROPHIQUE DU MEMBRE SUPÉRIEUR.
ÉPENDYME s. m. (NA. ependyma). (angl. ependyma). Membrane qui tapisse les ventricules cérébraux (épendyme ventriculaire) et le canal central de la moelle épinière (épendyme spinal).
ÉPENDYMITE s. f. (angl. ependymitis). Inflammation de l’épendyme.
ÉPENDYMOBLASTE s. m. (angl. ependymoblast). Cellule épendymaire embryonnaire.
ÉPENDYMOCYTE s. m. (angl. ependymocyte). Cellule épendymaire.
ÉPENDYMOME s. m.(angl.ependymoma). Tumeur le plus souvent bénigne développée aux dépens des cellules épendymaires adultes. Tumeur histologiquement bénigne mais récidivante.
ÉPERON s. m. (angl. spur). Structure anatomique en saillie dans une cavité qu’elle tend à diviser. TRACHÉAL (angl. carina). Crête séparant au niveau de la bifurcation trachéale les orifices des bronches souches. SYN. CARÈNE.
EPHEDRA Genre de plantes Gnétacées. Les espèces E. equisetina et E. vulgaris fournissent une drogue chinoise (ma huang) de laquelle est extraite l’éphédrine.
ÉPHÉDRINE s. f. (angl. ephedrine). Phénylméthy-laminopropanol, alcaloïde de diverses espèces du genre Ephedra, possèdant des propriétés similaires à celles de l’adrénaline. Elle est utilisée comme vasoconstricteur nasal.
ÉPHÉLIDE s. f. (angl. ephelis, freckle). Tache cutanée lenticulaire, plane, lisse, non squameuse, de teinte jaune pâle ou brunâtre, apparaissant dans l’enfance ou l’adolescence. SYN. TACHES DE ROUSSEUR.
ÉPHIDROSE s. f. (angl. hyperhidrosis). Transpiration excessive, hyperhidrose localisée à une partie du corps.
ÉPI- (angl. epi-). Préfixe d’origine grecque signifiant sur, au-dessus de, à la suite de.
ÉPIBLASTE s. m. (angl. epiblast). Enveloppe externe du blastoderme, de l’ectoderme, qui donne naissance à l’épiderme, au système nerveux et aux organes des sens.
ÉPIBLÉPHARON s. m. (angl. epiblepharon). Repli cutané le long du bord de la paupière supérieure ou inférieure, qui peut repousser les cils vers le globe oculaire.
ÉPIBULBAIRE adj. (angl. epibulbar). Qui est situé sur un bulbe, le globe oculaire en particulier.
ÉPICANTHUS s. m. (angl. epicanthus). Anomalie congénitale constituant un repli cutané recouvrant l’angle interne de l’œil et la caroncule lacrymale. Il est caractéristique de la race jaune, et dans les autres races se retrouve fréquemment associé à des anomalies de développement des os du nez (en particulier dans la trisomie 21).
ÉPICARDE s. m. (NA. epicardium). (angl. epicardium). Feuillet ou lame viscérale du péricarde en contact avec le cœur.
ÉPICARDIA s. m. (angl. epicardia). Partie de l’œsophage qui s’étend depuis le cardia jusqu’au hiatus œsophagien.
ÉPICARDIECTOMIE (angl. epicardectomy). Exérèse chirurgicale de l’épicarde, ce qui permet d’améliorer le remplissage diastolique dans les suites d’une péricardite constrictive.
ÉPICARDITE s. f. (angl. epicarditis). Inflammation de l’épicarde.
ÉPICÉPHALE s. m. (angl. epicomus). SYN. ÉPICOME.
ÉPICHORION s. m. (angl. epichorion). CADUQUE.
ÉPICOME s. m. (angl. epicomus). Monstre fœtal parasitaire caractérisé par la présence d’une tête accessoire s’insérant par son sommet sur le sommet de la tête de l’autosite.
ÉPICONDYLAIRE adj. (angl. epicondylar). Qui se rapporte à l’épicondyle.
ÉPICONDYLALGIE s. f. (angl. epicondylalgia). Douleur localisée au niveau des insertions musculaires sur l’épicondyle.
ÉPICONDYLE s. m. (NA. epicondylus). (angl. epicondyle). Saillie osseuse au dessus d’un condyle, en particulier celles existant aux extrémités inférieures de l’humérus et du fémur. LATÉRAL DU FÉMUR (NA. — lateralis femoris). (angl. lateral — offemur). Saillie de la face externe du condyle externe du fémur, sur laquelle s’insèrent le muscle jumeau externe et le ligament latéral externe du genou. MÉDIAL DE L’HUMÉRUS (NA. — medialis humeri). (angl. medial — of humerus). Éminence située sur la partie inférieure et interne de l’humérus au-dessus de la trochlée, sur laquelle se fixe le tendon commun des muscles fléchisseurs radiaux du carpe. SYN. ÉPITROCHLÉE. MÉDIAL DU FÉMUR (NA. — medialis ossis femoris). (angl. medial — of femur). Saillie de la face interne du condyle interne du fémur, sur laquelle s’insère le ligament latéral interne du genou.
ÉPICONDYLITE s. f. (angl. epicondylitis, tennis elbow). Périostite épicondylienne.
ÉPICRISE s. f. (angl. epicrisis). 1. Crise secondaire ou supplémentaire ; phénomène important qui survient après la crise et la complète. 2. Analyse critique et scientifique d’une maladie, faite a posteriori.
ÉPICRITIQUE adj. (angl. epicritic). Qui est apte à percevoir les stimulations sensitives tactiles ou thermiques les plus subtiles. SENSIBILITÉ ÉPICRITIQUE.
ÉPICUTANÉ adj. (angl. epicutaneous). Qui se trouve ou qui se fait sur la peau.
ÉPIDÉMICITÉ s. f. (angl. epidemicity). Caractère épidémique d’une affection.
ÉPIDÉMIE s. f. (angl. epidemic). Maladie accidentelle transitoire, généralement infectieuse, qui frappe en même temps un grand nombre de personnes dans le même pays ou la même région.
ÉPIDÉMIOLOGIE s. f. (angl. epidemiology). 1. Étude des maladies épidémiques. 2. Études des facteurs intrinsèques et extrinsèques déterminant les maladies et leur évolution.
ÉPIDÉMIOLOGISTE s. m. (angl. epidemiologist). Spécialiste en épidémiologie.
ÉPIDERME s. m. (NA. epidermis). (angl. epiderm). Couche extérieure de la peau, non vasculaire, située sur le derme et formée par cinq couches en allant de l’intérieur vers l’extérieur : 1. la couche basale, située immédiatement au-dessus du derme, qui se compose d’une rangée unique de cellules prismatiques ; 2. le corps épineux, corps muqueux de Malpighi, ou stratum mucosum, composé de cellules arrondies ou polygonales pigmentées ; 3. la couche granuleuse ou stratum granulosum d’Unna, formée de cellules aplaties dont le protoplasme contient des granulations d’éléidine ; 4. la couche claire ou stratum lucidum, composée de différentes couches de cellules transparentes à noyau atrophié ; 5. la couche cornée, ou stratum corneum, formée de cellules aplaties dures. Toutes ces variétés de cellules correspondent à l’évolution d’une seule classe de cellules, les cellules prismatiques de la couche basale.
ÉPIDERMICULE s. f. (angl. epidermicula). Couche la plus superficielle du poil, composée de plaques cornées minces et transparentes.
ÉPIDERMIQUE adj. (angl. epidermal). Qui se rapporte à l’épiderme, qui provient de l’épiderme.
ÉPIDERMISATION s. f. (angl. epidermization). Processus de réparation de l’épiderme.
ÉPIDERMODYSPLASIE s. f. (angl. epidermodysplasia). Développement défectueux de l’épiderme. VERRUCIFORME (angl. — verruciformis). Affection cutanée caractérisée par une éruption plus ou moins généralisée de lésions verruqueuses planes rouges ou violacées, localisées à la face et aux mains, ayant tendance à dégénérer en cancer. SYN. MALADIE DE LEWANDOWSKY-LUTZ.
ÉPIDERMOÏDE adj. (angl. epidermoid). Qui a l’aspect ou les caractères histologiques de l’épiderme.
ÉPIDERMOLYSE s. f. (angl. epidermolysis). Décollement de l’épiderme, généralement avec formation de bulles. BULLEUSE HÉRÉDITAIRE (angl. — bullosa hereditaria). Dermatose congénitale à transmission variable caractérisée par une fragilité anormale de l’épiderme qui se décolle pour former des bulles. SYN. PEMPHIGUS CONGÉNITAL.
ÉPIDERMOMYCOSE s. f. (angl. epidermomycosis). Dermatomycose dans laquelle les parasites restent dans l’épiderme.
ÉPIDERMOPHYTIE s. f. (angl. epidermophytosis). Éruption cutanée vésiculeuse ou érythématosquameuse, due à Epidermophyton siégeant volontiers entre les orteils (pied d’athlète).
EPIDERMOPHYTON Genre de champignons comparable au Trichophyton, qui attaque exclusivement l’épiderme ; l’espèce E. floccosum ou inguinale est l’agent responsable de l’eczéma marginé de Hebra et l’espèce E. interdigitale est l’agent du pied d’athlète.
ÉPIDERMOPHYTOSE s. f. (angl. epidermophytosis). Dermatomycose due à des champignons du genre Epidermophyton. Lorsqu’elle siège entre les orteils, il s’agit du pied d’athlète. SYN. ÉPIDERMOPHYTIE.
ÉPIDERMOSE s. f. (angl. epidermosis). Affection cutanée intéressant l’épiderme.
ÉPIDERMOTROPE adj. (angl. epidermotropic). Qui a une affinité particulière pour le tissu épidermique.
ÉPIDIDYMAIRE adj. (angl. epididymal). Qui se rapporte à l’épididyme.
ÉPIDIDYME s. m. (NA. epididymis). (angl. epididymis). Petit corps oblong, grisâtre, par où passent les spermatozoïdes, situé et fixé sur la partie supérieure du testicule, formé par la réunion et le pelotonnement des vaisseaux séminifères. Il est composé d’une tête, d’un corps et d’une queue. La queue se poursuit par le conduit déférent.
ÉPIDIDYMECTOMIE s. f. (angl. epididymectomy). Ablation chirurgicale de l’épididyme.
ÉPIDIDYMITE s. f. (angl. epididymitis). Inflammation de l’épididyme.
ÉPIDIDYMODÉFÉRENTECTOMIE s. f. (angl. epididymovasectomy). Ablation chirurgicale de l’épididyme et du conduit déférent.
ÉPIDIDYMO-ORCHITE s. f. (angl. epididymo-orchitis). Inflammation de l’épididyme et du testicule.
ÉPIDIDYMOTOMIE s. f. (angl. epididymotomy). Incision de l’épididyme.
ÉPIDIDYMOVASECTOMIE s. f. (angl. epididymovasectomy). ÉPIDIDYMODÉFÉRENTECTOMIE.
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