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EBSTEIN (maladie d’)









ÉCOULEMENTS MAMMAIRES ANORMAUX











ECZÉMAS


L’eczéma est une dermo-épidermite prurigineuse, érythémateuse et microvésiculeuse en nappes volontiers disséminées. Un mécanisme allergique est en cause. On distingue :









ECZÉMA ATOPIQUE


Appelé aussi eczéma constitutionnel ou dermatite atopique, cette dermatose s’intègre dans un tableau déterminé génétiquement : le terrain atopique, qui prédispose à l’apparition de manifestations allergiques : eczéma, asthme, rhume des foins et conjonctivite.








ECZÉMATIDES







EISENMENGER (syndrome d’)










ÉLECTROCONVULSIVOTHÉRAPIE (ECT)


Encore appelée sismothérapie ou électronarcose ou même électrochoc, terme à bannir.


Cette thérapeutique décriée par certains en raison de son image de thérapeutique barbare, reste pourtant d’actualité et très utilisée en raison de sa remarquable efficacité en particulier dans certaines dépressions sévères.











EMBOLIE PULMONAIRE










EMBRYO-FŒTOPATHIES VIRALES








EMPHYSÈME PULMONAIRE







Examens complémentaires


La radiographie pulmonaire standard montre une distension thoracique (côtes horizontales, diaphragme aplati) avec hyperclarté des champs pulmonaires et diminution de la vascularisation.


L’examen tomodensitométrique permet de faire le diagnostic d’emphysème : raréfaction parenchymateuse, bulles en nombre variable jouxtant des zones de tassement parenchymateux (cf. illustration).


Les épreuves fonctionnelles respiratoires mettent en évidence un trouble ventilatoire obstructif associé à une distension (augmentation de la capacité pulmonaire totale). La capacité de diffusion du CO est abaissée de façon proportionnelle à la destruction du parenchyme.



Les gaz du sang :




La scintigraphie pulmonaire ou l’angiographie montre une raréfaction de la vascularisation.


La biologie recherche, dans l’emphysème panlobulaire, un déficit sérique en antiprotéases (α1-antitrypsine) et permet la détermination du phénotype PI (Protéase Inhibitor).





Traitement et pronostic


Il n’existe aucun traitement étiologique spécifique. Il faut se limiter aux mesures d’hygiène, aux traitements : symptomatiques et préventifs :














image Éducation du patient emphysémateux


Comme dans toutes les maladies au long cours, l’emphysème (centro- et panlobulaire) en plus de son caractère chronique, et de son évolution vers l’insuffisance respiratoire impose une participation active du patient pour une meilleure adhésion à sa prise en charge globale.










Ce qu’il faut faire Ce que l’on doit suggérer :











Dans les formes bulleuses localisées, on peut proposer la chirurgie d’exérèse de bulles (bullectomie), sous réserve d’un bilan préopératoire très soigneux.


Enfin, dans les formes très évoluées d’emphysème panlobulaire, on a pu proposer une greffe, mono- ou bipulmonaire ou cœur-poumon.


Le pronostic est sévère, l’évolution se faisant inexorablement vers l’insuffisance cardio-respiratoire.



ENCÉPHALITES






Encéphalites virales (seules traitées dans cette rubrique)


En pratique, un tableau d’encéphalite ou de méningo-encéphalite peut associer : troubles intellectuels et du comportement, de la conscience, convulsions, fièvre, syndrome méningé; il doit conduire à l’hospitalisation en réanimation pour un bilan neurologique urgent : TDM et/ou IRM, PL, dans l’espoir d’une cause curable, en particulier herpétique. L’infection à VIH comporte un nombre non négligeable d’autres étiologies, et dans un contexte d’encéphalite, la sérologie VIH est donc de règle.


Particularités et Traitements des Encéphalites Virales































ORIGINE PARTICULARITÉS TRAITEMENT
Herpès +++ La plus fréquente.
Survenue rapide.
Sujets sains.
Fièvre, céphalées, coma, convulsions.
EEG0 anormal.
TDM ou IRM : lésions temporales.
LCR réaction lymphocytaire et élévation de l’interféron.
Confirmation du diagnostic par PCR.
En réanimation ++
Aciclovir IV. Pronostic bon si traitement précoce dès le diagnostic évoqué, mais possibles séquelles graves (troubles de mémoire).
CMV Nouveau-né parfois.
Surtout Sida ++.
Tableau peu spécifique d’encéphalite.
Ganciclovir.
VIH Démence subaiguë, ralentissement mental, troubles d’équilibre, à un stade avancé d’immunodépression.
Exclure par IRM et PL des causes « curables » comme lymphomes, tuberculose ou toxoplasmose.
Voir Sida.
Leuco-encéphalite multifocale progressive Sida et immunodépression (virus JC). Pas de traitement.
Mortelle, sinon une correction de l’immunodépression
Maladie de Creutzfeldt-Jakob Démence rapide, secousses musculaires (myoclonies), anomalies EEG contrastant avec
LCR normal, IRM peu altérée.
Peut correspondre à une contamination par un tissu nerveux infecté (hypophyses), liée non à un virus mais à un agent « infectieux » non conventionnel dit « prion ».
Pas de traitement.
Constamment mortelle.
Mesures de précaution pour les prélèvements.
Isolement du malade.
Déclaration obligatoire.
ESB (prion d’origine bovine) Associant troubles psychiques, douleurs des membres inférieurs, syndrome cérébelleux puis démence. Mortelle, pas de traitement spécifique actuellement.



ENCÉPHALOPATHIE HÉPATIQUE










ENCÉPHALOPATHIES DU NOURRISSON ET DE L’ENFANT


Le terme d’encéphalopathie est un terme imprecise qui recouvre un ensemble de maladies neurologiques comportant à des degrés divers des troubles moteurs, une déficience mentale, des troubles sensoriels (vue, audition), des troubles du comportement, une épilepsie.


Il existe deux grandes catégories d’encéphalopathies bien distinctes par leurs étiologies et leur évolutivité.



ENCÉPHALOPATHIES DÉGÉNÉRATIVES


Habituellement héréditaires, elles sont dues à des anomalies métaboliques : galactosémie, amino-aci-dopathies telle que la phénylcétonurie, maladies de surcharge telles que les mucopolysaccharidoses, les neurolipidoses, etc. Leur diagnostic étiologique exact permet un conseil génétique et pour certaines d’entre elles un dépistage anténatal.





Jun 17, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on E

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