DE PAGET (2)


MALADIE DE PAGET (2)







BIPHOSPHONATES (MALADIE DE PAGET) (2) – PHARMACOLOGIE









PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Les patients doivent bénéficier d’un apport suffisant en calcium et en vitamine D. Les troubles du métabolisme calcique (hypocalcémie, déficit en vitamine D) doivent être contrôlés avant de commencer le traitement. Il est également conseillé d’administrer des suppléments de calcium (500 mg × 2/j) pendant au moins 10 j suivant l’administration d’ACLASTA.


Le mode d’administration des biphosphonates est important : les comprimés doivent être avalés entiers, sans être croqués, à distance d’aliments, en position assise ou debout, avec un grand verre d’eau plate faiblement minéralisée en calcium et en magnésium. Les patients ne doivent pas s’allonger au cours des 30 min qui suivent la prise d’un comprimé. Selon les produits, la prise peut avoir lieu :



Les biphosphonates par voie IV ne doivent pas être dilués dans des solutions contenant du calcium.


Les patients doivent être correctement hydratés avant l’administration d’ACLASTA; en particulier ceux recevant un traitement diurétique.


ACLASTA n’est pas recommandé chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min).


En cas de fracture il est recommandé d’interrompre le traitement, jusqu’à complète consolidation.



EFFETS INDÉSIRABLES

Ils sont principalement de nature gastro-intestinale : douleurs abdominales ou gastriques, nausées, diarrhées, parfois constipation ; ces effets sont d’intensité légère à modérée et leur incidence est liée à la dose. Ils sont moins fréquents avec la voie IV.


Des douleurs articulaires, osseuses et des crampes sont possibles. Des cas rares d’asthénie, de sensations vertigineuses, de céphalées, de réactions cutanées, voire d’asthme chez des sujets prédisposés, ont été rapportés.


Avec la voie IV, un syndrome pseudogrippal accompagné de fièvre, malaise, rigidité, asthénie et réactions vasomotrices, peut survenir pendant ou après une perfusion ; il peut être prévenu et disparaît en moins de 4 j. Troubles métaboliques (cf. Précautions d’emploi) : hypocalcémies (souvent asymp-tomqtiques), hypophosphatémie, hypomagnésémie.


De très rares cas d’ostéonécrose (principalement de la mâchoire) ont été rapportés chez les patients traités par des biphosphonates.






OSTÉOPOROSE (1)







OSTÉOPOROSE (2)



Prévention








CALCIUM (2) – PHARMACOLOGIE














OSTÉOPOROSE (5)



Traitement des douleurs d’un tassement vertébral récent




Traitement médicamenteux


Les antalgiques usuels sont toujours utiles.



Les biphosphonates en perfusion sont actuellement souvent utilisés, en milieu hospitalier, dans un but à la fois antalgique immédiat et thérapeutique (acide pamidronique, OSTEPAM, cf. Hypercalcémie), et en raison de leur meilleure tolérance.


La calcitonine peut avoir un intérêt en tant qu’antalgique (mais ses effets secondaires en ont limité l’emploi) pendant les 2 à 3 sem. qui suivent le tassement vertébral, alors que les douleurs y sont les plus importantes.


On peut proposer :



Les effets indésirables de la calcitonine ne sont pas négligeables (20 à 30 %) ; ils peuvent n’être que transitoires, et n’obligent que rarement à interrompre le traitement :





MODULATEUR SÉLECTIF DE L’ACTIVATION DES RÉCEPTEURS AUX ŒSTROGÈNES (SERM)
















OSTÉOPOROSE (6)



Traitement médicamenteux


Le traitement médicamenteux de l’ostéo-porose est indiqué lorsque l’ostéoporose s’accompagne d’une fracture ou lorsqu’elle est définie par un T score < 2,5 DS.


Il n’est pas possible de définir des schémas thérapeutiques. Parmi les différentes méthodes : calcithérapie au long cours, vitaminothérapie D, biphosphonates, ranélate de strontium ou hormone para-thyroïde.





PHOSPHORE














OSTÉOPOROSE (7)




Calcithérapie au long cours


Elle reste la médication de base, seule parfois, ou en association avec les médications envisagées ultérieurement.


Les apports alimentaires peuvent être calculés et éventuellement corrigés, mais habituellement chez le sujet âgé et même chez le sujet jeune, ils atteignent rarement les valeurs conseillées de 1,2 g/j chez l’adulte et 0,8 g/j chez l’enfant et le sujet âgé.


C’est pourquoi une supplémentation médicamenteuse est utile, ou indispensable avec d’autres médications ; elle se situe entre 500 mg et 1,2 g/j de calcium-élément.





May 31, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on DE PAGET (2)

Full access? Get Clinical Tree

Get Clinical Tree app for offline access