INDUCTEURS DE L’OVULATION (3) – GONADOTROPHINE HUMAINE
PROPRIÉTÉS
HMG : gonadotrophines obtenues à partir d’urine de femme ménopausée.
L’HMG associe FSH et LH (activité FSH prédominante).
FSH hautement purifiée, à partir de gonadotrophine ménopausique humaine (HMG).
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Surveillance médicale stricte (dosages plasmatiques d’estradiol, échographie).
En cas d’hyperstimulation ovarienne, le traitement doit être immédiatement interrompu.
STÉRILITÉ DU COUPLE – AIDE MÉDICALE À LA PROCRÉATION (3)
Chirurgie de l’infertilité
Chirurgie de l’ovulation (SOPK)
N’est recommandée qu’en deuxième intention (échec du traitement par citrate de clomifène).
Chirurgie tubaire
INDUCTEURS DE L’OVULATION (5) – GONADOTROPHINE HUMAINE RECOMBINANTE (2) – PHARMACOLOGIE
INDUCTEURS DE L’OVULATION (6) – GONADOTROPHINE CHORIONIQUE (HCG)
INDUCTEURS DE L’OVULATION (7) – AGONISTES DE LA LH-RH
INDUCTEURS DE L’OVULATION (8) – ANTAGONISTES DE LA GNRH
MÉTRORRAGIE DU 1ER TRIMESTRE DE LA GROSSESSE (1)
En cas de métrorragies abondantes avec retentissement hémodynamique
• Biologie en urgence : NFS, groupe sanguin, Rh, RAI, TP, TCA, β-HCG.
• 2 voies d’abord périphériques et remplissage vasculaire par solutés de macromolécules type VOLUVEN; au besoin transfusions de culots globulaires iso-groupe iso-Rhésus.
• Bilan étiologique en urgence : examen au spéculum (origine du saignement). Échographie : grossesse intra/extra-utérine, évolutive ?
En dehors d’une situation d’urgence hémodynamique
Grossesse intra-utérine arrêtée
MÉTRORRAGIE DU 1er TRIMESTRE DE LA GROSSESSE (2)
Môle hydatiforme (MH) [1]
Dans l’éventualité d’un utérus volumineux (atteignant l’ombilic), il est recommandé de prévoir:
– une voie d’abord veineuse de bon calibre;
– des concentrés érythrocytaires;
– une laparotomie ou une cœlioscopie. L’indication d’une hystérectomie est une option qui peut être évoquée et discutée avec les patientes présentant une môle avérée dès lors que la patiente considère comme accompli son projet parental. L’hystérectomie ne dispense pas de la surveillance ultérieure du taux d’hCG totale sérique. Il n’est pas justifié d’effectuer une ovariectomie en cas d’hystérectomie pour MH.
– une échographie dans les 15 j pour vérifier l’absence de rétention; une écho-graphie doit être également réalisée en cas de reprise des métrorragies ou de réascencion des HCG (une nouvelle aspiration peut être réalisée s’il existe une rétention de diamètre > 17 mm);
– un suivi des HCG totales sériques hebdomadaire jusqu’à négativation confirmée sur 3 dosages successifs puis mensuel pendant 6 mois pour une môle partielle et 12 mois pour une môle complète (6 mois si la négativation des HCG s’est produite en moins de 8 sem. initialement).
GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE (1)
Dans tous les cas, le traitement de la grossesse extra-utérine (GEU) est une urgence [1].
GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE (2)
Traitement médical
Injection locale de méthotrexate
Elle est réservée aux GEU formellement visualisées en échographie.
Pourrait avoir une meilleure efficacité que la voie systémique mais non démontrée.
Modalités du traitement par voie systémique
Méthotrexate (MÉTHOTREXATE) 1 injection intra-musculaire de 1 mg/kg en injection unique.
Indications
• Le traitement chirurgical est recommandé si:
• Le traitement médical est recommandé, en concertation avec la patiente, si tous les critères suivants sont présents:
• Le traitement médical reste envisageable si le taux d’HCG est inférieur à 5 000 UI (voire 10 000 pour certains) et si l’hématosalpinx est inférieur à 4 cm.
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
– une 1re consultation médicale,
– une consultation avec une personne qualifiée en conseil conjugal ou une assistante sociale qui sera systématiquement proposée (obligatoire pour les mineures),
– un délai de réflexion de 7 j qui peut être raccourci à 48h si le terme de la grossesse se situe entre 12 et 14 SA;
– une 2e consultation médicale. L’accès à l’IVG doit être simple et rapide; plus l’IVG intervient précocement pendant la grossesse et plus le risque de complication est faible.
Avant 7 SA (49 j) [1]
L’hémorragie débute dans les 3 à 4 h suivant la prise de prostaglandines.
En cas de prise de misoprostol à domicile, les précautions suivantes doivent être prises:
– distance entre le domicile de la patiente et le centre hospitalier référent limitée (délai de transport de l’ordre de 1 h) et possibilité de le joindre et/ou de s’y rendre 24 h/24;
– choix laissé à la patiente du lieu, hôpital ou domicile, de réalisation de l’IVG et accompagnement de la patiente par un proche à domicile;
– précautions particulières d’information de la patiente notamment sur la conduite à tenir en cas d’hémorragie;
– évaluation médico-psychosociale des patientes éligibles pour ce type de procédure;
– le jour de l’administration à l’hôpital de la mifépristone, les comprimés de misoprostol doivent être confiés à la patiente pour qu’elle les prenne à domicile 36 à 48 h plus tard par voie orale.
Entre 10 et 14 SA (64 à 98 j)
La méthode médicale n’est pas recommandée.
Une préparation cervicale médicamenteuse est recommandée. Elle repose sur:
– misoprostol 400 μg par voie orale ou vaginale 3 à 4 h avant l’aspiration;
– et/ou mifépristone 200 mg per os 36 à 48 h avant l’aspiration (termes > 10-12 SA).
ANTIPROGESTÉRONE
CONTRE-INDICATIONS
Intolérance connue au produit.
Dans le cadre d’une interruption volontaire de grossesse:
EFFETS INDÉSIRABLES
Métrorragie abondante durant 6 à 12 j.
Échec du traitement < 5 % des cas.
Nausées, vomissements, douleurs pelviennes, céphalées, allergie.
PROSTAGLANDINE
GROSSESSE (2)
Première consultation obligatoire
Avant la 15e semaine d’aménorrhée (SA).
Information à fournir à la patiente/au couple [1]
• Alimentation : Listeria (cf. Grossesse et listériose), toxoplasmose (cf. Grossesse et toxoplasmose), salmonellose (conserver les œufs au réfrigérateur; ne pas consommer d’œufs crus ou mal cuits; préparer les produits à base d’œufs sans cuisson : mayonnaises, crèmes, mousse au chocolat, pâtisseries, etc. le plus près possible du moment de la consommation et les maintenir au froid).
• Mode de vie (sport, voyages, sexualité).
• Mettre un terme aux intoxications au maximum (tabac, alcool, drogues, etc.).
• Droits et avantages liés à la maternité (notamment en relation avec les conditions de travail, les congés de parentalité).
• Organisation des soins, séances de préparation à la naissance.
• Symptômes devant conduire à une consultation médicale : fièvre, contractions, saignement, douleurs abdominales, troubles urinaires, écoulement liquidien, diminution des mouvements actifs fœtaux.
Compléments nutritionnels recommandés au cours de la grossesse
• Acide folique : 28 j avant la conception jusqu’à la 12e sem. de gestation à la dose de 0,04 mg/j.
GROSSESSE (3)
Autres consultations obstétricales obligatoires pendant la grossesse (mensuelles du 4e au 9e mois)
Prescription des examens complémentaires
• A partir du 7e mois les consultations se font de préférence dans le lieu prévu d’accouchement.
• Le dépistage du diabète gestationnel entre 24 et 28 SA est recommandé par la méthode OMS (glycémie à jeun puis 1 h et 2 h après ingestion de 75 g de glucose) si la femme présente des facteurs de risque : âge > 35 ans, surpoids, antécédents familiaux de diabete de type 2, antécédent personnel de diabète gestationnel, de macrosomie ou d’hydramnios, prise de poids importante.
• en cas d’augmentation importante de la hauteur utérine, de suspicion de macrosomie ou d’hydramnios une glycémie à jeun et post prandiale sont recommandés.
• Lors de la consultation du 9e mois, évaluer le pronostic obstétrical et discuter avec la femme du mode d’accouchement.
Consultation d’anesthésie obligatoire en fin de grossesse (à partir du 8e mois)
Recherche de contre-indications et information sur l’anesthésie péridurale.
Prévention des infections materno-fœtales [2]
Infections cervicovaginales
• Toute femme enceinte ayant un prurit vulvaire ou des brûlures vulvaires, des leucorrhées anormales, nauséabondes, une menace d’accouchement prématuré, une rupture prématurée des membranes ou une suspicion de chorioamniotite, doit bénéficier d’un prélèvement vaginal.
• Il faut préciser sur la demande la recherche de Chlamydia et de gonocoque.
• Les femmes enceintes ayant un antécédent d’accouchement prématuré doivent avoir, en début de grossesse, un prélèvement vaginal orienté sur la recherche de vaginose bactérienne. Si ce prélèvement est positif, il doit être renouvelé une fois par trimestre après traitement.
• Le traitement de la vaginose bactérienne repose sur le métronidazole (FLAGYL) per os 1 g/j pendant 7 j.
• Celui des infections à Chlamydia trachomatis sur l’azithromycine (ZITHROMAX) 1 g en dose unique ou l’érythromycine (ÉRYTHROCINE) 2 g/j pendant 7 j, avec traitement du partenaire.
• Celui des gonococcies sur la ceftriaxone (ROCÉPHINE 250 mg IM) ou la céfixime (OROKEN 400 mg per os).