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DÉCALCIFICATIONS OSSEUSES




Définition et mécanismes


La décalcification ou déminéralisation consiste en une diminution de la teneur osseuse en calcium, qui fragilise l’os.


Le tissu osseux est constitué d’une trame protéique imprégnée de sels minéraux (calcium et phosphore). Il existe normalement un équilibre entre formation et destruction osseuse; ce remaniement continu est le fait des ostéoblastes (constructeurs) et des ostéoclastes (destructeurs). La vitamine D et la thyrocalcitonine stimulent les ostéoblastes. L’hormone parathyroïdienne stimule les ostéoclastes.


Les décalcifications peuvent résulter :






À côté de ces deux principaux types de déminéralisations diffuses, dites métaboliques, il en existe d’autres (hyperparathyroïdie, ostéodystrophie rénale). Les cancers secondaires des os à forme ostéolytique (diffuse ou localisée), le myélome multiple, réalisent aussi une déminéralisation, dite secondaire.


Certaines décalcifications sont localisées à un segment osseux et ne sont pas envisagées dans ce cadre : algodystrophie réflexe, décalcification postfracturaire, etc.





DÉCOLLEMENT DE RÉTINE (DR)














DÉFICITS IMMUNITAIRES








DÉGÉNÉRESCENCES MACULAIRES LIÉES À L’ÂGE (DMLA)


La DMLA est la principale cause de baisse d’acuité visuelle du sujet âgé dans les pays développés. C’est une maladie dégénérative rétinienne invalidante, d’évolution chronique, qui débute après l’âge de 50 ans. Cette dégénérescence maculaire correspond au vieillissement de la région centrale de la rétine (macula).







Traitement






Pour les formes de DMLA dépassées ou stabilisées : rééducation basse vision.





DÉLIRE PARANOÏAQUE






Signes cliniques


C’est un délire logique, partant toujours du réel et gardant un caractère vraisemblable. Il est stable et bien construit. Il en existe plusieurs types.


Le délire d’interprétation : après une phase de perplexité et de doute apparaissent les convictions délirantes, basées sur des interprétations. La perception est exacte, le concept erroné. Les principaux thèmes sont la persécution (variée : police, politique, etc.) et souvent la mégalomanie (idées de grandeur).


À partir de ces postulats faux, le sujet raisonne de façon logique et plausible. Le malade est sthénique : combatif, revendicatif et très souvent procédurier. Tout le système de relations du sujet devient délirant.


Les délires passionnels sont au contraire « en secteur » : il n’y a qu’un secteur de la réalité qui est infiltré par les croyances délirantes du malade. Il en existe quatre grands types :












DÉMENCES











DÉPRESSION







Formes cliniques


La mélancolie : le début est souvent marqué par des troubles du sommeil et une tristesse. On trouve parfois une circonstance déclenchante chez un sujet de 18 à 40 ans, aux antécédents personnels ou familiaux similaires.


L’inhibition psychomotrice est intense, le geste lent, la pensée et le débit de parole très ralentis.


L’inertie peut être accompagnée d’incurie.


La tristesse est profonde, avec un sentiment de douleur morale intense. Le malade est dégoûté de tout, ne peut envisager l’avenir.


Les idées délirantes, même à l’arrière-plan, ne manquent pratiquement jamais : dépréciation de soi, indignité, auto-accusation, incurabilité, ruine, culpabilité, hypocondrie.


Les idées de mort peuvent être un désir passif ou des idées de suicide. Les tentatives de suicide peuvent survenir à n’importe quel moment, parfois sous forme impulsive. Elles sont à rechercher systématiquement.


Les troubles organiques sont fréquents :




Les symptômes sont prédominants le matin, avec une amélioration en fin de journée.


Les états dépressifs survenant chez des personnalités pathologiques ont souvent une cause déclenchante et ont pour caractéristiques :






Les états dépressifs réactionnels, secondaires à un événement, sont dominés par l’asthénie, la tristesse, l’anxiété. Il n’y a pas d’idée délirante.


Les états dépressifs atypiques associent au tableau dépressif des signes discrets de dissociation (→ Schizophrénie).


Certains états dépressifs surviennent au cours de l’évolution d’une psychose chronique, souvent au décours d’un épisode délirant.


Certains états dépressifs s’accompagnent d’idées délirantes (incurabilité, indignité, immortalité, négation d’organes) et d’hallucinations : mélancolie délirante (et syndrome de Cotard).






DERMATITE HERPÉTIFORME









DERMATITE SÉBORRHÉIQUE








DERMATOPHYTIES






Signes cliniques













ÉPIDERMOLYSES BULLEUSES DYSTROPHIQUES


L’anomalie responsable de la formation de bulles est située dans la partie basse de la membrane basale au sein du collagène VII des fibres d’ancrage. À côté des formes dominantes autosomiques peu graves dont la cicatrisation des bulles laisse des cicatrices dystrophiques avec de nombreux grains de milium, il existe des formes récessives autosomiques dont la plus grave est la forme dite de Hallopeau-Siemens, responsable de handicaps majeurs. Elle se manifeste précocement par une éruption bulleuse généralisée, prédominant aux mains. Il existe des lésions muqueuses importantes responsables de dysphagie, de retard de croissance, de sténoses de l’œsophage, de douleurs lors de la défécation. La répétition des bulles et la lente cicatrisation aboutissent à un handicap majeur : l’apparition de synéchies et la disparition des doigts et des orteils réalisant l’aspect de pieds et de mains en moufles. Le décès survient souvent au cours des 3 premières décennies du fait de complications infectieuses, de malnutrition avec anémie, d’amylose secondaire ou de l’apparition de carcinomes épidermoïdes cutanés et muqueux. Un diagnostic anténatal est possible. Les traitements sont symptomatiques.














PROTOCOLES DE SOINS : ÉPIDERMOLYSE BULLEUSE HÉRÉDITAIRE
































Pieds :

















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Jun 17, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on D

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