Le cou
Les actions musculaires en situation de fonction
– que la base nucale ne soit pas trop inclinée, ce qui impose à la région thoracique d’être redressée ;
Il faut également que le muscle dominant de la relation occipitothoracique soit en course moyenne.
1. Le sterno-cléido-occipito-mastoïdien (SCOM) : ce muscle réalise le maintien du rachis sous-occipital et complète la stabilité antérieure cervicothoracique.
1. Le SCOM réalise l’extension sous-occipitale, aidée à cet étage des muscles « occipito-cervicaux » tels que le splénius (splenius) et le semi-épineux de la tête (grand complexus). Il concourt également à la flexion cervicothoracique antérieure.
1. L’élévateur de la scapula. Il assure le maintien postérieur de la région cervicale moyenne en prenant un point d’appui sur la scapula et en effaçant la courbure cervicale.
2. Stabilisation de la scapula à l’aide du muscle trapèze inférieur (trapezius inferior) aidé du dentelé antérieur (serratus anterior).
La rotation de la tête se situe à deux étages :
– l’étage sous-occipital (C0, C1, C2) en utilisant les muscles « occipito-base thoraco-scapulaire » du côté opposé à la rotation ;
– puis l’étage cervical moyen, en utilisant les muscles cervicaux thoraciques antérieurs opposés à la rotation, et le muscle cervicoscapulaire homolatéral à la rotation.
1. Le SCOM controlatéral. Il réalise la rotation sousoccipitale, aidé par les petits muscles occipitocervicaux. Il concourt ensuite indirectement à la rotation cervicale moyenne.
2. Le muscle trapèze supérieur, en prenant son « appui » sur l’acromion et la scapula, concourt à la rotation occipitale.
3. Les muscles scalènes, en particulier antérieur et moyen. Ils réalisent la rotation cervicale moyenne.
4. Homolatéralement à la rotation, le muscle élévateur de la scapula (angulaire de l’omoplate) concourt à la synergie rotatoire cervicale moyenne, en partenariat avec les scalènes (scalénus) controlatéraux.
Ce mouvement se réalise au niveau de deux étages :
– l’étage « occipito-atlas » : il existe un mouvement d’inclinaison par roulement occipitoatloïdien ;
– l’étage « cervical moyen » : le mouvement réalise une translation cervicale moyenne controlatérale à l’inclinaison.
Conclusion : ce sont les muscles opposés au côté de l’inclinaison.
2. Les muscles de l’inclinaison latérale sont, au premier chef, le SCOM homolatéral, aidé des petits muscles occipitocervicaux latéraux.
Recherche palpatoire de la contracture
La palpation de ce muscle est réalisée avec la pulpe des doigts et, comme pour la fig. 11, en dessous du bord postérieur du trou occipital. L’avantage de cette position est que le sujet est en repos passif. Le praticien peut jouer sur la flexion-extension sous-occipitale de façon à faire varier la course du muscle. La reconnaissance de la rénitence en est ainsi facilitée. Lorsque le praticien est à la tête du sujet la palpation bilatérale facilite la comparaison.