CARDIAQUE GAUCHE CHRONIQUE (6)


INSUFFISANCE CARDIAQUE GAUCHE CHRONIQUE (6)



Autres traitements médicamenteux







Traitements non médicamenteux


Les deux techniques suivantes peuvent être associées chez un même patient.





INHIBITEURS DE L’ENZYME DE CONVERSION (IEC) (5)











INSUFFISANCE CARDIAQUE GAUCHE CHRONIQUE (8)




ORDONNANCE TYPE D’UN PATIENT AVEC ATTEINTE CARDIAQUE SYSTOLIQUE




Quel que soit le stade de la NYHA


Mesures hygiéno-diététiques :






Stade I de la NYHA






Stade II de la NYHA








Stades III et IV de la NYHA









Remarques :













BÊTABLOQUANTS DANS L’INSUFFISANCE CARDIAQUE (2) – PHARMACOLOGIE





Grossesse, allaitement.


Insuffisance cardiaque en phase instable et choc cardiogénique.


Dysfonction sinusale et bloc auriculo-ventriculaire de haut degré non appareillé.


Hypotension.


Hypersensibilité au bêtabloquant.


Asthme, BPCO.


Artériopathie oblitérante sévère des membres inférieurs et phénomène de Raynaud.


Insuffisance hépatique sévère.







INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE ET GLOBALE


La plupart des insuffisances cardiaques droites sont secondaires à une insuffisance cardiaque gauche. Elles marquent un tournant évolutif de la maladie et réalisent un tableau d’insuffisance cardiaque globale.




Traitement au long cours










TRANSPLANTATION CARDIAQUE (1)



Sélection des patients


La transplantation cardiaque est proposée (en dehors de l’urgence) en cas d’insuffisance cardiaque terminale rebelle au traitement médical maximal. Les cardiomyopathies dilatées primitives et les cardiomyopathies ischémiques sont les deux principales causes de transplantation. Une sélection rigoureuse des patients est indispensable du fait de la pénurie de greffon.


Le bilan prétransplantation comprend un bilan infectieux, respiratoire (fonctionnel et vasculaire), immunohématologique, rénal, digestif, vasculaire, métabolique, neurologique et rhumatologique.









TRANSPLANTATION CARDIAQUE (2)







ŒDÈME AIGU DU POUMON (OAP) (1)


C’est une forme fréquente de l’insuffisance cardiaque aiguë [1].


Il s’agit d’une urgence médicale dont le diagnostic est le plus souvent facile.



Principes du traitement









ŒDÈME AIGU DU POUMON (OAP) (3)




Hospitalisation en USIC.


Position semi-assise, jambes pendantes.


Voie veineuse périphérique de bon calibre : G5 % 500 mL/24 h avec 2 g de KCl.


Monitorage cardiaque, tensionnel et de la saturation artérielle par oxymètre de pouls.


Dispositif de recueil des urines.


Oxygénothérapie par voie nasale : 10 L/min. La ventilation au masque avec pression expiratoire positive (CPAP) est souvent utilisée les premiers jours.


Limiter les apports hydriques et régime sans sel strict (laisser à jeun à la phase aiguë).


Diurétiques d’action rapide par voie parentérale à fortes doses : diurétique de l’anse, furosémide (LASILIX) : 80 à 120 mg × 3 à 4/j à adapter à la réponse (jusqu’à 1 g/24 h).


Supplémentation potassique adaptée.


Dérivés nitrés par voie parentérale : RISORDAN, 1 à 5 mg/h en IVSE si la pression artérielle systolique est > 100 mmHg.


Dans les formes sévères en l’absence d’hypotension artérielle : vasodilatateur direct, nitroprussiate de sodium (NITRIATE) : 0,5 μg/kg/min en augmentant progressivement jusqu’à 8 μg/kg/min (dose moyenne 3 μg/kg/min). Une surveillance tensionnelle invasive et hémodynamique par sonde de Swan-Ganz est souhaitable.


Traitement anticoagulant à dose efficace, HÉPARINE 400 à 500 UI/kg/j à adapter à l’héparinémie.


Signalons que l’OAP est responsable d’une élévation tensionnelle : celle-ci sera corrigée si la pression artérielle est supérieure à 180/110 mmHg malgré les diurétiques et les dérivés nitrés. Il faut éviter l’ADALATE sublingual du fait des à-coups tensionnels.


Ventilation : l’intubation et la ventilation assistée sont parfois nécessaires, le plus souvent de brève durée. L’introduction d’une pression télé-expiratoire positive (PEEP) peut parfois être utile sous surveillance de la pression artérielle, des pressions droites et du débit cardiaque (la PEEP diminue le retour veineux et donc le débit cardiaque).


Drogues inotropes positives : en cas d’apparition de signes de choc ou en l’absence d’amélioration (cf. Choc cardiogénique).


L’évacuation d’un épanchement pleural abondant (en général bilatéral) peut améliorer la tolérance respiratoire.









CHOC CARDIOGÉNIQUE (1)


Manifestations dues à une détérioration aiguë et durable de l’oxygénation tissulaire en rapport avec une défaillance exclusive (ou prépondérante) de la pompe cardiaque.


La mortalité est très élevée, estimée de l’ordre de 40 à 70%.








CHOC CARDIOGÉNIQUE (3)






TONICARDIAQUES INHIBITEURS DES PHOSPHODIESTÉRASES (2) – PHARMACOLOGIE












CHOC CARDIOGÉNIQUE (4)



Traitements associés




Traitement étiologique









TONICARDIAQUES SYMPATHOMIMÉTIQUES (1)










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May 31, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on CARDIAQUE GAUCHE CHRONIQUE (6)

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