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BABÉSIOSE DU CHIEN, PIROPLASMOSE DU CHIEN




image Définition


Hémoprotozoose due à Babesia canis, transmise par des morsures de tiques (en France Dermacentor et Rhipicephalus) responsible d’une anémie hémolytique souvent grave, compliquée de lésions rénales.



image Symptômes


Évolution variable: formes suraiguës, aiguës, chroniques:


– formes « classiques » : abattement majeur avec anorexie complète, grande fatigue et hyperthermie, bilirubinurie constante et peu spécifique, hémoglobinurie possible se traduisant par des urines brunes plus évocatrices (= hémolyse massive intravasculaire), splénomégalie (= hémolyse plus modérée extravasculaire), anémie, subictère inconstant;

– formes « atypiques » : respiratoires, digestives, nerveuses, oculaires, musculaires, répondant au traitement spécifique.


image Diagnostic



• CLINIQUE D’ORIENTATION



– Maladie à caractère régional souvent net, moins fréquente en été (surtout automne et printemps). Parfois réveil d’infection latente.

– Éliminer les autres anémies hémolytiques, en particulier :
– anémies auto-immunes

(NB : Possibilité d’hémolyse « auto-entretenue » par phénomène d’auto-immunisation partielle à la suite d’une babesiose);


– envenimation ophidienne ;

– thrombocytopénies fébriles : ehrlichiose ; leishmaniose, etc.


• EXPÉRIMENTAL



– Examen d’urine : hémoglobinurie, bilirubinurie.

– Examen de sang : étalement de sang capillaire (première goutte obtenue à partir d’une scarification de la face interne du pavillon auriculaire et coloration de Stevenol ou de May-Grunwald-Giemsa). Mise en évidence du parasite :
– éléments d’orientation : monocytose;

– éléments de confirmation : présence de Babesias intra-érythrocytaires, formes rondes ou en poire, souvent géminées (le nombre de parasites observés ne permet pas de préjuger de la gravité de l’infestation).

– Technique PCR possible (Scanelis)

Malgré un étalement négatif lors de forte suspicion clinique et du fait de la gravité de la maladie, le diagnostic thérapeutique peut être mis en œuvre.



image Pronostic


Toujours réservé étant donné la gravité des séquelles hépato-rénales.



image Thérapeutique



• SPÉCIFIQUE



– Pentamidine (Lomidine) : 4 mg/kg par voie intramusculaire profonde soit 1 mL/10 kg de la solution du commerce à 2,5%.

– Imidocarbe (Carbésia) : 4 mg/kg par voie sous-cutanée ou IM.

Remarque : un seul traitement est souvent suf fisant; un second traitement après 2 à 8 jours est parfois préconisé ou nécessaire (rechutes). Il doit être entrepris avec prudence compte tenu des risques d’aggravation paradoxale dus à des mécanismes immunopathologiques.



• ADJUVANT



– Transfusion sanguine si l’anémie dépasse 2,5 × 106 GR/mm3 ou Hb < 5 g/100 mL.

– Corticothérapie si des éléments, cliniques ou hématologiques, laissent penser que l’hémolyse continue.
• Chimioprévention : imidocarbe (Carbésia) : 2 à 3 injections de 8 mg/kg, espacées de 4 semaines, permettent une protection pendant la période d’activité des tiques.

• Prophylaxie : vaccin Pirodog, vaccin inactive adjuvé : 2 injections à un mois d’intervalle, rappels bisannuels ou annuels.

NB : Tous les animaux vaccinés ne sont pas complètement protégés.



BALANO-POSTHITE




image Définition


Inflammation du gland (balanite) et du fourreau (posthite), le plus souvent banals et sans consequence hormis quelques troubles digestifs.


Généralement d’origine infectieuse (E. coli, streptocoques, staphylocoques, Pseudomonas, Proteus, mycoplasmes, herpès virus, calicivirus), elle est éventuellement favorisée par un corps étranger, une tumeur ou le jeuneâge (balanoposthite du jeune chien, équivalent de la vaginite de la chienne prépubère).


Peutêtre un élément d’une dermatite atopique.



image Diagnostic



– Examen initial avec extériorisation du pénis permettant d’étudier les lésions (inflammation, nécrose, adhérences dans les cas chroniques, corps étrangers, tumeur).


image Traitement



– Irrigations antiseptiques deux fois par jour pendant 15 jours:
– permanganate de potassium à 4 ‰ ;

– ammonium quaternaire (Cetavlon* à 1 ‰, Mercryl laurylé* quatre bouchons par litre) ;

– bétadine* solution vaginale.

– Si nécessaire, mise en place dans le fourreau d’une pommade antibiotique. En cas de suspicion d’infection à mycoplasmes, prescrire un antibiotique du groupe des quinolones.

– En cas d’excitation sexuelle associée :
– tranquillisants : chlorpromazine (Largactil) 1 mg/kg/j en deux prises ;

– progestagènes : acétate de médroxyprogestérone (Dépopromone, Dépo-Prodasone*), 100-200 mg en IM.


BALANTIDIOSE


Balantidium coli, protozoaire cilié du cæcum et du côlon du porc et de l’homme, est rarissime chez le chien.


L’examen coproscopique direct à l’eau effectué immédiatement après la défécation permet la mise en évidence des trophozoïtes ciliés de 30 à 160 μm de longueur sur 25 à 150 μm de diameter et à macronucleus encoché. Des kystes (subsphériques 40 x 60 μm, jaunâtres et comportant un macronucleus net) peuvent aussi être trouvés dans les selles.


Balantidium vit généralement en commensal dans la lumière du gros intestin. Rarement il peut être un contaminant secondaire de lesions et exceptionnellement à l’origine d’atteintes ulcératives avec diarrhée hémorragique.


– Activité des cyclines (chlortétracycline, etc.).

– Tiliquinol et tilbroquinol (Intétrix*) 1 gélule/20 kg matin et soir.

– Métronidazole (Stomorgyl) 25-50 mg/kg/j en 2 prises quotidiennes.


BARLOW (Maladie de)




image Définition


Variété étiologique, souvent discutée, du syndrome « ostéodystrophie hypertrophique ». Elle serait due à un défaut de synthèse ou d’activité de l’acide ascorbique.



image Symptômes



– Voir Ostéodystrophie hypertrophique.

– Quelquefois, nécrose de certaines extrémités, particulièrement des oreilles, avec possibilité de chute.

– Hémorragies sous-périostées.


image Diagnostic de laboratoire



• Le dosage de l’acide ascorbique n’est pas effectué en routine et requiert des laboratories spécialisés.

• Les résultats obtenus sont contradictoires ; aussi, les partisans de l’existence de la maladie de Barlow chez le chien envisagent-ils non seulement la possibilité d’un défaut de synthèse de l’acide ascorbique, mais aussi celle d’un trouble périphérique de son utilisation.


image Traitement


Acide ascorbique : Vitamine C 1000* (100 mg/kg/j).



BÊTABLOQUANTS


Voir aussi Antiarythmiques




image Définition


Substances qui, par antagonisme compétitif et spécifique, bloquent les récepteurs bêta-adrénergiques (inhibent l’action des catécholamines circulantes, tout particulièrement sur le Cœur qui ne possède que des récepteurs bêta-adrénergiques).



image Propriétés



– Chronotropes négatifs : diminuent la fréquence cardiaque, automaticité myocardique.

– Bathmotropes négatifs : dépriment l’excitabilité myocardique.

– Dromotropes négatifs : dépriment la conductibilité.

– Inotropes négatifs : diminuent la contractibilité myocardique (vitesse de contraction, debit cardiaque, différence artério-veineuse, pression veineuse centrale, consommation d’oxygène myocardique, débit coronaire).

– Bronchoconstricteurs.


image Contre-indications



– Chronotropes négatifs : bradycardie.

– Bathmotropes négatifs et dromotropes négatifs: blocs atrio-ventriculaires.

– Inotropes négatifs : insuffisance cardiaque.

– Bronchoconstricteurs : broncho-pneumopathies chroniques.


image Indications



• TROUBLES DU RYTHME CARDIAQUE


Voir Antiarythmiques.



• Les bêtabloquants sont utilisés dans le traitement de l’hypertension artérielle et dans le traitement des cardiomyopathies hypertrophiques.

• Les bêtabloquants sont utilisés aussi dans le traitement de certains troubles du comportement :
– Troubles de l’homéostasie sensorielle (syndrome d’hypersensibilité, d’hyperactivité ou forme bénigne du syndrome de privation) ;

– Troubles de l’émotivité avec anxiété. On préférera les bêtabloquants non sélectifs :

– propranolol (Avlocardyl*) 3 mg/kg en 3 prises quotidiennes ;

– nadolol (Corgard*) 3 mg/kg en 3 prises quotidiennes;

– aténolol (Tenormine*) 0,5 à 2 mg/kg en 2 prises quotidienne.

En ophtalmologie, certains bêtabloquants sont utilisés en collyre dans le traitement du glaucome :


– timolol (Timoptol*) ;

– cartéolol (Cartéol*).


BLASTOMYCOSE NORD-AMÉRICAINE


Blastomyces dermatitidis est l’agent d’une mycose d’origine tellurique. L’agent est rencontré en Amérique du Nord (Amérique centrale, Asie et Moyen-Orient). Elle se traduit par des formations granulomateuses et suppuratives disséminées mais principalement pulmonaires, osseuses, cutanées, oculaires, digestives.


Le chien est très réceptif et sensible.


Le diagnostic en est fait par mise en evidence du champignon (levures) dans le jetage, le pus ou les lésions.


L’identification et le diagnostic de certitude nécessitent le recours à un laboratoire specialize (contacts préalables, précautions de prélèvements et de culture).


Le traitement fait appel à l’amphotéricine B (Fungizone*) 0,5 mg/kg/j en IV malgré satoxicité et ses dangers. Le kétoconazole (Nizoral*) 10-20 mg/kg per os en 2 prises quotidiennes est également actif.



BLÉPHARITES


L’inflammation des paupières peut relever de nombreuses causes. Elle peut être aiguë, subaiguë, ou chronique; unilatérale ou bilatérale; intéresser le revêtement cutané seul ou les structures profondes; être localisée à la paupière supérieure et/ou la paupière inférieure.


L’examen clinique montre un érythème, souvent associé à une tuméfaction et un prurit que l’animal soulage par des frottements doux et prudents. On peut noter également et à des degrees divers: alopécie, exsudation, squames et croûtes, blépharospasme consécutif à la gêne ou à la douleur. Une conjonctivite ou une kératite peuvent être associées.


Si le diagnostic clinique est extrêmement facile, il est souvent utile de préciser la blépharite au plan étiologique: mise en culture de prélèvements pour déterminer la nature microbienne ou parasitaire; biopsies.


Envisageons quelques blépharites dont les causes sont connues.



Blépharites microbiennes



image Signes cliniques


Ce sont ceux d’une inflammation plus ou moins marquée. La mise en culture de prélèvements des bords palpébraux est plus fiable que celle que l’on peut effectuer à partir de la peau des paupières. En effet, on trouve souvent des staphylocoques sur la peau saine et l’interprétation des résultats peut être difficile.



image Traitement


Il est fondé sur l’application de pommades à base d’antibiotiques à large spectre (Néomycine, Framycétine, Gentamicine*, Fucidine).


– En cas de réaction allergique, ou lors de tumefaction majeure et/ou très douloureuse, il deviant utile d’associer transitoirement des corticoids (Fradexam pommade).

– En cas de séborrhée généralisée, comme on peut le constater chez les Cockers (voir Kératinisation [trouble primaire de la]), le traitement étiologique reste fondamental car la blépharite n’est alors qu’un signe parmi d’autres.


Blépharites mycosiques


Elles sont plus rares, si l’on excepte les lésions palpébrales des dermatophyties (Voir Teignes).


On peut cependant en constater à la suite de traitements au long cours, locaux ou généraux, par les corticoïdes.



image Diagnostic étiologique


Comme en dermatologie, il associe un examen direct (prélèvement par grattage, éclaircissement à la potasse, et examen au microscope) et en lumière de Wood; une culture sur milieu de Sabouraud; voire un examen histopathologique.



image Traitement


En cas d’atteinte superficielle, il reste local et fait appel à des pommades fongicides. Le traitement des atteintes plus profondes est comparable à celui des teignes.



Blépharites allergiques


Elles sont une composante de la réponse de l’organisme à un allergène. Voir Dermatites atopiques.



image Signes cliniques


Ce sont l’œdème et l’hyperhémie, quelquefois spectaculaires. L’apparition est en général subite, et le mode d’expression aigu. Le prurit est fréquent.



image Traitement


Il fait appel aux corticoïdes par voie générale (Oro-Médrol*, Cortancyl*, Microsolone 0,5 mg/kg/j – voir Corticothérapie) et par voie locale (Fradexam pommade ophtalmique). Les antihistaminiques par voie générale, dexchlorphéniramine (Polaramine*): 1 mg/kg/j en 2 prises quotidiennes, peuvent convenir chez de très jeunes animaux, particulièrement dans un contexte de vaccination en cours.



Blépharites parasitaires


Les plus fréquemment rencontrées sont la « blépharite démodécique » qui doit systématiquement être recherchée et la « blépharite sarcoptique »; dans ce dernier cas, l’inflammation palpébrale n’est qu’un élément secondaire du tableau clinique.


Dans les blépharites pyodémodéciques, ainsi que dans celles qui accompagnent la gale sarcoptique, le prurit provoque un grattage qui engender des croûtes, et quelquefois une veritable mutilation du revêtement cutané des paupières par l’action des ongles, celui de l’ergot en particulier.


Le traitement est spécifique (voir les termes concernés).



Blépharite du canthus interne



• C’est une blépharite chronique, ulcérative, affectant au début de son évolution la paupière inférieure, mais pouvant s’étendre par la suite aux deux paupières.

On la rencontre surtout chez le Caniche et le Berger allemand, mais aussi chez le Teckel à poil long, associée à une hypertrophie de la membrane nictitante et à une kératite ulcérative ponctiforme, d’origine dysimmunitaire probable.


Si l’on effectue un examen cytologique à partir d’un calque cutané, on peut trouver des lymphocytes et des plasmocytes qui signent une réponse immunitaire.


• Le Lupus discoïde semble le diagnostic le plus fréquent. Dans ce cas, le traitement fait appel à une corticothérapie générale, à doses fortes et prolongées, ainsi qu’à l’application de pommades à base de cortisone (fradexam pommade ophtalmique). On peut associer, selon la gravité, des immunosupresseurs, azathioprine (Imurel*): 2 mg/kg/j en 2 prises quotidiennes.

Les risques de récidive après arrêt du traitement ne sont pas négligeables.



BLESSURES DE LA VULVE ET DU VAGIN


Voir Vulve et vagin (blessures)



BLOCS




image Définition


Troubles de la conduction se manifestant par le retard ou l’absence de l’activation d’un territoire myocardique, liés à une diminution de la vitesse de conduction, ou à son arrêt dans les voies de conduction spécifiques, ou au sein même du myocarde.



image Symptômes


Seuls les blocs atrio-ventriculaires ont une expression clinique, ainsi que les blocs sinoatriaux:


– syncopes;

– fatigabilité et/ou incapacité de fournir un effort;

– anomalies du pouls: intermittences, ralentissement extrême, tout en conservant une onde pulsatile normale, sauf s’il y a association à une autre cardiopathie.

Il convient de rappeler que ces syncopes sont en rapport avec l’arrêt de l’activité ventriculaire, et fonction de sa durée, constituant le syndrome d’Adams-Stokes:


– « Absences » (chien hagard ou ataxique) (pauses de 5 à 10 secondes);

– Syncope vraie, avec chute brutale, perte de connaissance, avec retour à la normale tout aussi brutal (pauses de 12 à 15 secondes);

– Syncope vraie, brutale, avec perte de connaissance suivie de polypnée, contracture, incontinence urinaire, cyanose (pauses de 30 à 40 secondes) dont l’issue peut être fatale.

D’autre part, il existe des formes paroxystiques (blocage intermittent du faisceau de His), avec des accidents d’Adams-Stokes, mais ayant un rythme sinusal entre les accès. Le diagnostic en est quasi impossible, car entre les crises, tout est normal: seul un système de Holter (= enregistrement longue durée), permet de faire la preuve des pauses cardiaques de courte durée.


L’évolution de ces formes paroxystiques se fera éventuellement vers le pouls lent permanent, ou la mort subite.



image Diagnostic


Il repose uniquement sur l’électrocardiogramme, avec la classification et les critères électriques suivants:


– blocs sino-atriaux;

– blocs interatriaux;

– blocs atrio-ventriculaires;

– blocs de branches.


• BLOCS SINO-ATRIAUX



– Correspond à une pause sinusale pouvant se traduire par une syncope lorsque la pause est d’une durée suffisante.

– ECG: chaque onde P est suivie d’un complexe ventriculaire et chaque complexe ventriculaire est précédé d’une onde P: l’espace PR est normal, on note un allongement des espaces RR pouvant aller jusqu’à deux espaces RR.


• BLOCS INTERATRIAUX



– 1er degré: ressemble à l’onde d’hypertrophie atriale gauche.

– 2e degré: pas d’expression ECG.

– 3e degré: activité atriale dédoublée (aspect PP’).


• BLOCS ATRIO-VENTRICULAIRES



– 1er degré: allongement anormal de PR (130-140 ms) avec P toujours suivie d’un ventriculogramme.

– 2e degré: type Wenckebach-Luciani ou Möbitz I: allongement progressif de PR jusqu’à l’apparition d’une onde P bloquée; RR se rallongeant progressivement jusqu’à intervalle RR qui comprend l’onde P bloquée (plus court que deux fois l’espace RR précédent, et le cycle recommence).

– 2e degré type Möbitz II: tracé sinusal mais certaines ondes P sont non suivies de QRS (jamais deux ondes P successives bloquées) de façon allorythmique ou non, avec PR constants (allongés ou non). Dans le cas oùde nombreuses ondes P sont bloquées, des échappements nodaux ou ventriculaires sont possibles. Dans les autres cas, la morphologie du QRS n’est pas altérée (ventricules activés par les voies normales).

– 3e degré: dissociation atrio-ventriculaire complète, avec un rythme ventriculaire lent, soit:
– d’origine jonctionnelle (QRS normaux);

– d’origine idioventriculaire (QRS de morphologie extrêmement variable en fonction du centre ectopique, et fréquence d’autant plus lente que le centre est bas situé). Donc pour les QRS un aspect de retard ventriculaire gauche quand le centre idioventriculaire est dans le ventricule droit et vice versa. Ce trouble constitue le « pouls lent permanent ».


• BLOCS DE BRANCHE



• Trouble de la conduction dans les branches du faisceau de His: entraînant un retard de l’excitation ventriculaire du côté lésé.

• Bloc de branche droit: QRS large avec dépolarisation négative et onde T positive.

• Bloc de branche gauche: QRS large, dépolarisation positive et onde T négative.

• Ces blocs traduisent un retard de la conduction dont la cause est variable: cardiopathie congénitale, surcharge ventriculaire, cardiomyopathie.


image Conduite du traitement



• ABSTENTION SI ASYMPTOMATIQUE



• Si manifestations fonctionnelles (vertiges, lipothymies, syncopes), il faut:
– prévenir les maîtres du risque de mort subite;

– corriger une éventuelle erreur de la prescription des antiarythmiques;

– corriger une hyperkaliémie éventuelle (traitement étiologique + diurétiques + charge calcique);

– administrer:
– Isuprel*: 0,004-0,008 mg/kg/min en perfusion IV,

– É phédrine*: 0,2 mg/kg en IV 4 fois par jour,

– et corticoïdes en cas de blocs de branche (prednisolone à 1 mg/kg/j).

La thérapeutique médicale est souvent peu efficace.


L’idéal: entraînement électrosystolique implanté (pacemaker « récupéré » en installation par la veine jugulaire, avec électrode de stimulation endoventriculaire droite, ou électrode de stimulation endomyocardique par voie thoracique intercostale ou diaphragmatique).



BLOCS ATRIOVENTRICULAIRES


Voir Blocs



BOG (syndrome de prolifÉration bactérienne de surface)


Voir Acanthose pigmentaire canine et pyodermite

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Jun 18, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on B

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