2. Artefacts ultrasonores

L’échocardiographie ne déroge pas aux règles de l’imagerie médicale. Comme la radiographie, l’image échographique peut receler un certain nombre d’images virtuelles, dites artefacts, n’ayant aucune base réelle. Ces fausses images mal interprétées peuvent devenir des pièges diagnostiques pour le clinicien. En fait, l’imagerie échographique prend son origine avec les multiples interactions entre ultrasons et matière.

Les artefacts ultrasonores peuvent être liés:

– aux limites physiques du matériel utilisé, comme les limites de résolution;

– à un mauvais réglage de l’image, notamment des gains;

– aux structures anatomiques elles-mêmes;

– au patient lui-même.

Les deux premières sources potentielles d’artefacts sont corrigeables et seront ultérieurement abordées (limites de l’imagerie). Restent les artefacts nés de l’exploration thoracique (figures 2.1 et 2.2):

– les réverbérations ultrasonores;

– le cône d’ombre;

– les lobes latéraux;

– le renforcement postérieur des échos;

– le trou noir;

– les microcavitations.

Fig. 2.1 Artefacts ultrasonores de type : réverbérations pariétales antérieures de l’aorte thoracique en ETO (A) ; écho linéaire dans l’oreillette gauche ectasique en ETT (B) ; cône d’ombre de la prothèse mitrale de St-Jude en ETT (C) et en ETO (D).

Only gold members can continue reading. Log In or Register to continue

Related

Related posts:

Limites physiques de l’échocardiographie Autres pièges techniques (figure 5.1) Pièges dus aux réglages de l’échographe Fonction systolo-diastolique des ventricules Parois cardiaques Valves cardiaques

Stay updated, free articles. Join our Telegram channel

Join

Full access? Get Clinical Tree