animaux de compagnie : Rongeurs et lapins de compagnie, Furet, Oiseaux, Reptiles

Rongeurs et lapins de compagnie




Rongeurs et Lapins de Compagnie Index Alphabétique des Maladies et Signes Cliniques Groupés Par Spécialités















Normes biologiques


Posologie des principaux médicaments


Radiographie des lapins et rongeurs de compagnie



ABAJOUES DU HAMSTER






image Affections des abajoues


Les abajoues peuvent être le siège de diverses affections.








ABANDON DES JEUNES ET CANNIBALISME






ABCÈS









AFFECTIONS BUCCO-DENTAIRES DES RONGEURS


Les affections bucco-dentaires des rongeurs présentent souvent un caractère de gravité, avec une incidence pathologique directe ou indirecte qui peut mettre en danger la vie de l’animal. Une thérapeutique médico-chirurgicale présentant des caractères spécifiques doit être mise en œuvre. Les affections bucco-dentaires présentent surtout un caractère de gravité chez les rongeurs Caviomorphes (cobaye, chinchilla, octodon).



Éléments d’anatomie et de physiologie


La dentition des rongeurs est assez primitive.





Les muscles de la mastication sont puissants.


Ils permettent des mouvements mandibulaires vers :




Les arcades zygomatiques sont faibles (Scuiromorphes, Myomorphes) ou fortes (Caviomorphes).




Affections bucco-dentaires




image Malocclusion dentaire


Cette affection fréquente résulte d’une croissance excessive des dents sans usure normale lorsque les rapports normaux d’affrontement n’existent plus.











image Abcès bucco-dentaires


Ils sont fréquents chez le cobaye, le chinchilla, l’octodon, le rat, le hamster, toujours associés à des infections des racines dentaires.







AFFECTIONS BUCCO-DENTAIRES DU LAPIN


Les affections bucco-dentaires des lapins de compagnie présentent souvent un caractère de gravité, avec une incidence pathologique directe ou indirecte qui peut mettre en danger la vie de l’animal. Une thérapeutique médico-chirurgicale présentant des caractères spécifiques doit être mise en œuvre.



Éléments d’anatomie et de physiologie



image Caractères de la dentition


Assez primitive, elle est dite :






Les muscles de la mastication sont puissants. Ils sont représentés par des muscles permettant des mouvements mandibulaires vers :







Affections bucco-dentaires


Il faut suspecter une affection dentaire devant tout mauvais état général accompagné d’amaigrissement et d’une anorexie prolongée. L’expression clinique est variable selon la localisation de l’affection : ptyalisme, pyodermite mentonnière, épiphora, conjonctivite, jetage nasal, abcès rétro-bulbaire.



image Malocclusions dentaires


Ces affections fréquentes résultent d’une croissance excessive des dents sans usure normale lorsque les rapports d’affrontement normaux n’existent plus.


La malocclusion incisive





• TRAITEMENT





La malocclusion molaire (jugale)





image Abcès bucco-dentaires


Ils sont fréquents chez le lapin de compagnie, toujours associés à des infections des racines dentaires.






• FACTEURS IATROGÉNES





Ces interventions peuvent représenter un point d’entrée à une infection bactérienne.


Il résulte de ces différents facteurs, et ceci de façon chronologique :





La malocclusion des dents jugales conduit donc dans certaines situations à une ostéomyélite plus ou moins étendue de l’os alvéolaire et de l’os spongieux des mâchoires.


Les germes le plus souvent identifiés sont principalement des germes anaérobies (Fusobacterium nucleatum, Actinomyces pyogenes, Actinomyces israeli, Prevotella heparinolytica, Prevotella sp., Pepstreptococcus micros, Arcanobacterium haemolyticum) et à un degré moindre des germes aérobies (Streptococcus milleri, Staphylococcus aureus et Pasteurella multocida). Les antibiotiques utilisés devront donc prendre en compte cette composante bactériologique.



Signes cliniques





La difficulté est donc de savoir quelle dent est réellement concernée. Il est donc nécessaire d’avoir recours à l’imagerie (clichés radiographiques de profil et de 3/4, tomodensitographie ou résonance magnétique nucléaire) pour localiser l’infection radiculaire dentaire. Par exemple la proximité de l’apex de l’incisive inférieure avec la PM1 du même côté contribue à cette ambiguïté, mais en pratique, la PM1 est souvent la plus touchée.


Les abcès bucco-dentaires non traités évoluent vers une ostéite. Il y a alors extension de l’infection au tissu osseux de soutien, et une destruction progressive de celui-ci. Le remaniement osseux produit un os spongieux non minéralisé. La solidité de l’os est alors fortement compromise par ces remaniements et les fractures sont plus susceptibles de se produire. Les infections osseuses de ce type seront très difficiles à traiter, a fortiori dans un milieu buccal oú la contamination bactérienne est présente en permanence. De ce fait, les ostéomyélites étendues sont toujours d’un pronostic très réservé.



Les dents jugales sont plus sujettes au développement d’abcès que les dents incisives. On observe alors souvent une anorexie et une modification des contours de la face ou une déformation mandibulaire. En cas de fistulisation ou de rupture par nécrose de la peau, il peut y avoir vidange de l’abcès mais celle-ci est incomplète et n’amène pas de guérison spontanée.












ALLAITEMENT ARTIFICIEL


La composition du lait des lapines et rongeurs de compagnie se rapproche beaucoup plus de celle de la chienne que de celle de la vache, à l’exception du cobaye (voir le tableau Composition moyenne du lait dans Normes biologiques). Le lait de vache contient néanmoins beaucoup plus de lactose (4 fois plus en moyenne), ce qui peut être préjudiciable pour le nouveau-né.


En pratique un lapereau ou rongeur orphelin (sauf le cobaye) doit être nourri avec du lait maternisé pour carnivores domestiques, à raison d’environ 1 mL/30 g de poids par tétée, toutes les 2 à 3 heures durant les 15 premiers jours.


Le problème se pose fréquemment chez le chinchilla, espèce pour laquelle les dystocies et mortalités maternelles sont fréquentes. On administre une tétée de 1 à 3 mL toutes les 2 à 3 heures pendant les 15 premiers jours puis toutes les 3 à 4 heures en diminuant progressivement la quantité et le rythme d’administration jusqu’au sevrage à 6 semaines. On peut commencer à mettre du foin et des pellets à la disposition des jeunes dès les 4 ou 5 premiers jours.



Cas particulier du cobaye : le lait du cobaye est très différent de celui des autres rongeurs de compagnie. Il est pauvre en matières minérales, en protides, en glucides, et surtout en lipides ; il est par ailleurs plus riche en eau (voir tableau). En pratique on utilise un mélange constitué de 80 % de lait de vache entier et non pasteurisé et 20 % d’eau, le tout chauffé à 30 °C et additionné de vitamine C (60 mg/kg/j). Les quantités distribuées sont au départ de 2 à 3 mL par repas toutes les 3 heures puis on augmente progressivement les doses et les intervalles entre les tétées. On commence à mettre à disposition des jeunes du foin, des légumes frais et des granulés dès les premiers jours et le sevrage complet doit intervenir au bout d’une quinzaine de jours.



ALOPÉCIE/PRURIT (Conduite à tenir devant une)


Les dermatoses accompagnées de dépilationprurit représentent un motif fréquent de consultation chez les rongeurs et lapins de compagnie. Les ectoparasites sont le plus souvent en cause, loin devant les bactéries et les autres causes.






Rechercher une cause parasitaire en priorité



image Parasitoses dues à des insectes


Rappel : 3 paires de pattes.






image Parasitoses dues à des acariens


Rappel : 4 paires de pattes.


Le diagnostic des acarioses est en général facile par la mise en évidence des parasites à l’examen microscopique des produits de raclages cutanés. Les gales sont responsables de lésions cutanées sévères dues à la présence intracutanée des parasites. À l’inverse les pseudogales se caractérisent par des lésions moins importantes et en général plus localisées, en relation avec la présence superficielle des parasites (base des poils ou au contact de la couche cornée).







• PSEUDOGALES


Lésions généralement localisées plutôt sur le corps, prurit net, conservation de l’état général.






Jun 18, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on animaux de compagnie : Rongeurs et lapins de compagnie, Furet, Oiseaux, Reptiles

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