Chapitre 8 L’individu
L’ESSENTIEL
La singularité de l’individu. Plusieurs facteurs additionnent leurs influences pour donner à chaque individu sa singularité :
La socialisation de l’individu
La satisfaction des besoins fondamentaux de l’individu est source de plaisir. En revanche, leur insatisfaction crée un état désagréable qui peut aller jusqu’à la souffrance. Les sentiments de base peuvent avoir de très nombreuses variantes en fonction des individus, de leur hérédité et de leur vécu. L’impression, positive ou négative, liée à la satisfaction des besoins fondamentaux, est un affect. Il se traduit par des émotions classées en sentiments de base tels que l’attachement, la joie, la tristesse, la colère.
Le besoin d’appartenance de l’individu est important. C’est le besoin d’appartenir à un groupe qui reconnaît l’individu comme l’un des siens. L’être humain ne peut vivre isolé, il a besoin des valeurs de son groupe culturel. Tout être humain a besoin d’exister pour ses proches, d’être reconnu avec ses qualités, sa valeur, et d’être encouragé lorsqu’il progresse. L’être humain souffre lorsqu’il est l’objet de sarcasmes, de mépris, etc.
Le besoin de sécurité est fondamental sur le plan physique, psychique, affectif et matériel. L’insécurité est génératrice d’angoisse. Elle peut aussi créer de nombreux déséquilibres et engendrer des risques.
L’individu est un être de communication. La communication et les relations avec ses semblables permettent à l’individu de découvrir les autres, de prendre conscience de son identité propre et de s’intégrer à la société. L’isolement, l’enfermement, sont des facteurs de troubles psychiques graves, comme la dépression.
L’individu a besoin de se dépasser car le dépassement de soi lui permet :
Le couple, hier stabilisé, doit aujourd’hui s’habituer à la fluctuation des relations affectives. On constate une augmentation des séparations. D’où un accroissement du nombre des familles monoparentales, une augmentation des naissances hors mariage, et une diminution du nombre des mariages.
Tout individu a besoin d’appartenir à un groupe familial, d’exister pour ce groupe, de communiquer avec lui, et de s’y épanouir. L’enfant est au centre de la famille, et ses parents consacrent leur énergie à lui fournir de nombreux facteurs d’épanouissement : une vie confortable, une scolarité et des études satisfaisantes.
La famille est le vivier central de l’individu, mais elle n’est pas toujours un havre de paix. De nombreux problèmes familiaux (ex. : maltraitance, divorce) ont des effets perturbateurs sur l’individu.
On ne peut opposer individu et groupe, puisque notre société est composée d’un ensemble d’individus entre lesquels s’installent des échanges de toute nature.
Ces échanges auront lieu, d’une part, dans le groupe de travail, et d’autre part, dans le groupe social où il cherchera à être inséré. L’individu vit dans un groupe social souvent secoué par des courants d’opinion. Il partage les émotions et les réactions du groupe social et vit souvent au diapason de ce groupe. Se sentir membre de ce groupe, c’est précisément vibrer à l’unisson de la vie émotionnelle du groupe :
L’organisation sociale du groupe se traduit par un ensemble de règles, de droits et de devoirs, de permissions et d’interdits :
La culture est l’ensemble des valeurs et des comportements intégrés par l’individu au cours du processus de socialisation. Les inégalités culturellesont des origines diverses :
Refuser de reconnaître à un homme sa culture, c’est faire de lui un être asocial. Cependant, celui qui choisit de vivre dans un autre pays doit savoir s’adapter à sa culture, donc s’intégrer.
Les immigrés sont très souvent socialement déstabilisés en raison de la rupture avec leur culture d’origine. Ils ont des difficultés à intégrer les normes sociales du pays qu’ils ont choisi d’habiter, ce qui crée souvent des situations conflictuelles.
Le groupe social cherche, comme tout être vivant, à accroître ses forces et rejette tout ce qui pourrait l’affaiblir. L’individu rejeté du groupe social ressent une blessure sociale (ex. : chômage). Il peut réagir de façon positive ou négative à cette blessure sociale.
Le stress provoque chez l’individu des troubles physiques et psychiques qu’il doit combattre à travers les contacts avec la famille ou les amis, le sport, les activités physiques et culturelles.
S’ENTRAÎNER
QCM
Les besoins fondamentaux, l’individu dans la famille
1. Qu’est-ce qu’un besoin fondamental ?
b. Un besoin vital ou prioritaire
2. Parmi les besoins fondamentaux, on trouve :
a. Le besoin de faire du sport
c. Le besoin de manger et dormir
3. Le besoin de communiquer est un besoin fondamental car il permet :
a. De prendre conscience de son identité et de s’intégrer au groupe
b. D’avoir le sentiment d’être entouré
d. De développer son élocution
4. Les relations conjugales ont évolué au cours des années car :
b. La femme s’est libérée du joug de son mari
c. La femme est plus autonome et fait des études
5. Les relations parents-enfants ont évolué au cours des années, car les enfants :
a. Revendiquent leurs désirs et leurs envies
c. Consultent facilement les avocats
d. Sont plus cultivés grâce à l’Éducation nationale
L’individu dans le milieu socioprofessionnel
7. Le réseau de communication dans le milieu professionnel :
a. Permet de transmettre l’information et de respecter la hiérarchie
d. Ne respecte pas la hiérarchie
8. Dans le milieu médico-social, le réseau de communication permet de transmettre l’information :
c. De l’infirmier à l’AS ou de la puéricultrice à l’AP
d. De l’agent technique au cadre de santé
9. Font partie de la culture :
b. L’ensemble des connaissances acquises
10. Les facteurs d’inégalité culturelle ont pour origine :
a. Le choix des programmes de télévision
c. Le milieu social et l’éducation reçue
d. L’intérêt pour un seul centre d’intérêt
11. Les chances d’égalité culturelle sont offertes par :
c. La maîtrise de différentes langues
13. L’évolution psychologique d’un individu est soumise à l’influence de :