8 Les interactions médicamenteuses peuvent être classées en deux catégories principales : Les phénomènes en jeu sont de trois ordres : Le temps de vidange gastrique influence la vitesse de résorption des médicaments — par exemple, le métoclopramide accélère la vidange gastrique, les opiacés la retardent. L’induction/inhibition des transporteurs intestinaux peut modifier la résorption — par exemple, un excès d’acides aminés dans l’intestin limite la résorption de la L-DOPA antiparkinsonienne. L’induction de la p-glycoprotéine intestinale, responsable du rejet des xénobiotiques, diminue la biodisponibilité des médicaments, alors que son inhibition l’augmente — par exemple, le vérapamil est inhibiteur, le ritonavir est inducteur ; des produits alimentaires se comportent également en inhibiteurs, notamment le jus de pamplemousse.
Interactions médicamenteuses pharmacocinétiques
les interactions médicamenteuses de nature pharmacodynamique ;
les interactions médicamenteuses de nature pharmacocinétique.
Absorption, résorption
Phénomène physicochimique
mécanique : par exemple, pansement tapissant la muqueuse gastrique altérant la résorption d’autres médicaments, charbon actif adsorbant les principes actifs avant leur résorption, huile de paraffine ;
chélation, baisse de solubilité : par exemple, tétracyclines et sels de calcium, cholestyramine et digitalique ;
modification de pH : par exemple, les inhibiteurs de la pompe à protons gastrique élevant le pH gastrique.
Phénomène physiologique
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