Chapitre 8 Hanche
8.1 Infiltration péritrochantérienne
1 INDICATIONS
3 POSITIONNEMENT DU PATIENT
Patient en décubitus sur côté controlatéral, jambes en extension et détendues, mettre un cousin entre les deux genoux (fig. 8.1).
4 VOIE D’ABORD
Positionnement de la sonde
Voie d’abord axiale, aiguille dans l’axe de la sonde avec sonde en regard du relief osseux du grand trochanter (fig. 8.2).
Image de référence
Vue axiale du grand trochanter montrant la corticale des facettes latérale et antérieure en avant (fig. 8.3).
Point d’entrée de l’aiguille
Trajet postéro-antérieur de l’aiguille, parallèlement à l’axe de la sonde (fig. 8.4).
Pour le petit glutéal, le point d’entrée cutané est plus antérieur (fig. 8.4a : croix antérieure) que pour la bourse trochantérienne superficielle (fig. 8.4b : croix postérieure).
5 CRITÈRES DE RÉUSSITE
Pour la bourse trochantérienne superficielle
Extrémité de l’aiguille entre les deux feuillets de la bourse ou au sein de l’épanchement liquidien, injection sans difficulté de Xylocaïne® qui se répartit entre les deux feuillets. Le liquide injecté peut diffuser vers l’arrière dans le récessus postérieur ou vers l’avant jusqu’en regard du petit glutéal (fig. 8.6).
Pour le petit glutéal
Extrémité de l’aiguille au contact du tendon petit glutéal en avant. Injection en périphérie du tendon petit glutéal (fig. 8.7).
Pour la bourse du moyen glutéal
La coupe axiale de repérage est située plus haut. L’aiguille est positionnée dans la bourse du moyen glutéal en profondeur de la lame tendineuse latérale (fig. 8.8).
En cas de tendinopathie calcifiante :
le premier temps est l’infiltration de la bourse péritrochantérienne par 10 cc de chlorhydrate de lidocaïne à 0,5 % et par le dérivé cortisonique en prenant bien soin de purger les seringues car l’injection d’air peut être gênante pour la suite du geste ;
le deuxième temps du geste est la pénétration de l’aiguille mise en place au centre de la calcification ;
le troisième temps est la tentative systématique de lavage de cette calcification par de petits mouvements de piston avec la deuxième seringue remplie de chlorhydrate de lidocaïne à 0,5 %. On peut observer une remontée de lait calcique dans la seringue ou un délitement de la calcification avec parfois une véritable cavité centrale ;
le quatrième temps est l’éventuelle fragmentation de la calcification à l’aiguille, en cas d’absence d’obtention du lavage ou en cas de calcification très dense de type 1, en restant strictement en périphérie de la calcification et en réalisant de multiples petites perforations superficielles.