7: Colposcopie des lésions infectieuses non virales

Chapitre 7 Colposcopie des lésions infectieuses non virales



Si l’observation colposcopique des lésions infectieuses non virales ne jouit certes pas de la même popularité d’intérêt auprès des gynécologues que celle des lésions virales à HPV, elle n’en présente pas moins d’intérêt.


Elle est plus fréquente en pratique que la virose. Les images colposcopiques enrichissent la clinique et améliorent les performances du diagnostic.


Dans nombre de cas, on peut ainsi faire l’économie d’une culture bactériologique avec une probabilité suffisante pour décider du choix thérapeutique. L’observation colposcopique apporte en outre d’intéressants éléments physiopathologiques sur la réaction des muqueuses à l’infection.


Nous étudierons successivement les lésions classiques d’érosion et d’ulcération ainsi que les cervicites secondaires pour développer davantage en seconde partie l’étude des colpites qui présentent un intérêt clinique plus grand.


Pour réaliser une observation valable, l’examen colposcopique doit s’intégrer à l’examen clinique, trouver sa place systématiquement après la pose du spéculum, après l’observation de la leucorrhée et l’examen à l’état frais, mais aussi après les prélèvements bactériologiques pour culture éventuelle ainsi que la cytologie, car les réactifs iodés sont incompatibles avec les cultures bactériologiques.


Les prélèvements histologiques prennent place en fin d’examen.



Érosions et ulcérations


Il s’agit d’une destruction aiguë de l’épithélium malpighien ou glandulaire et parfois de son chorion sous l’influence d’une inflammation infectieuse ou d’un traumatisme.



Jul 9, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on 7: Colposcopie des lésions infectieuses non virales

Full access? Get Clinical Tree

Get Clinical Tree app for offline access