Item 65 Bases neurophysiologiques et évaluation d’une douleur aiguë et chronique
ITEM 66 Thérapeutiques antalgiques, médicamenteuses et non médicamenteuses
• Argumenter la stratégie de prise en charge globale d’une douleur aiguë ou chronique chez l’adulte.
Toutes les questions de cancérologie, et particulièrement :
ITEM 69 Soins palliatifs pluridisciplinaires chez un malade en fin de vie. Accompagnement d’un mourant et de son entourage.
ITEM 142 Prise en charge et accompagnement d’un malade cancéreux à tous les stades de la maladie. Traitements symptomatiques. Modalités de surveillance. Problèmes psychologiques, éthiques et sociaux.
Sujets tombés aux concours de l’Internat : 1995, 1997, 2001, 2003
• 1995, zone Nord : Cancer du rectum traité par chirurgie et radiothérapie chez un homme de 60 ans. Douleurs pelviennes traitées en automédication par des comprimés et suppositoires de Baralgine.
• 1997, zone Nord : Adénopathies sus-claviculaires droites, névralgies du membre supérieur droit et signe de Claude Bernard-Horner chez un patient de 50 ans surveillé après chirurgie et radiothérapie d’un carcinome de la bronche lobaire supérieure droite. Hospitalisation pour douleurs résistantes à une association de paracétamol et de codéine.
2) Un médecin de garde a prescrit du Temgésic (buprénorphine) en complément de l’association paracétamol codéine. Qu’en pensez-vous ?
• 2001, zone Sud : Cancer du rectum douloureux et métastases multiples chez un homme de 65 ans. Douleurs résistantes à du paracétamol oral.
3) Après avoir essayé pendant 48 heures du Diantalvic, la douleur persiste inchangée. Rédigez l’ordonnance que vous proposez au patient et expliquez-la.
• 2003, zone Sud : Douleurs osseuse diffuses, dysphagie et altération de l’état général chez un patient de 50 ans laryngectomisé et présentant un cancer de l’œsophage métastatique. Traitement par buprénorphine (Temgésic) et une association de paracétamol et de codéine (Efferalgan codéiné) à la demande.
2) Vous avez décidé de débuter un traitement par du chlorhydrate de morphine per os. Rédigez précisément votre ordonnance en mentionnant les médicaments nécessairement associés.
3) Le patient veut rentrer chez lui. Rédigez l’ensemble des prescriptions paramédicales qui peuvent l’aider au domicile.







I Caractéristiques de la douleur

II Physiopathologie
A Douleur par excès de nociception



B Douleur neuropathique ou de désafférentation


III Évaluation de la douleur
A Contexte clinique
Une douleur doit être systématiquement recherchée chez tous les patients atteints de cancer, au moment du diagnostic, puis de façon répétée au cours du traitement et du suivi:

B Évaluation de la douleur par une échelle



– avantages : simplicité, échelle continue, adaptations possibles (dessins pour les enfants, mimiques pour les patients non communicatifs) ;

– il existe de nombreux questionnaires de qualité de vie, spécifique de la douleur ou non (questionnaire de la douleur de Saint-Antoine, SF36, NHP) ;
– en méthodologie des mesures de santé, la qualité de vie est une notion complexe et subjective comportant plusieurs composants, psychologiques, affectifs, sociaux, intellectuels ;
IV Règles de prise en charge de la douleur d’origine cancéreuse

– considérer l’éventualité d’un traitement étiologique (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie et thérapeutiques ciblées). En contrôlant la croissance tumorale, ces traitements peuvent diminuer les douleurs par excès de nociception
;


– le premier palier correspond à des traitements non opioïdes donnés pour des douleurs faibles (EVA < 4) ;
– le deuxième palier correspond à des traitements opioïdes faibles donnés pour des douleurs modérées (4 < EVA < 7) ;