6 Diagnostic du Rééeucateur
HISTORIQUE
Dans les années quatre-vingt, le diagnostic du rééducateur reposait sur la Classification internationale du handicap (CIH). La CIH ne prenait en compte que des facteurs négatifs :
déficiencesincapacitésdésavantages
déficienceincapacitédésavantagerééducation
C’est ainsi que le diagnostic du rééducateur issu de la CIH 1 est lui aussi devenu obsolète.
Il n’est donc pas un reflet fidèle de la réalité.
En pratique
Il est également nécessaire d’inclure dans le bilan :
Exemple : ouvrir une petite bouteille sans la renverser et boire au goulot sans fuite (fig. 6.1). La compensation visuelle et l’utilisation du reliquat de sensibilité sont ainsi optimisées (voir aussi les figures 1.17 concernant ce patient).
Exemples d’erreurs thérapeutiques
Les erreurs surviennent dans les conditions suivantes :
L’erreur thérapeutique illustrée par le tableau 1.II (chapitre 1) résulte d’une méconnaissance de :
Il s’agit d’une erreur que l’on pourrait qualifier d’anthropomorphisme.
Au niveau de la rééducation des membres supérieurs, des erreurs de raisonnement thérapeutique peuvent également se produire. Ce type d’erreur est illustré par un exemple dans le tableau 6.IV.
Une logique différente pour comprendre la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF)
Ils permettent de comprendre :
Ces théories ont investi de nombreux domaines des sciences : l’évolution de l’univers, l’évolution des espèces, la météorologie, mais aussi l’auto-organisation des mouvements humains, le comportement des réseaux de neurones, le fonctionnement du système nerveux central et… le diagnostic médical. Cette liste est loin d’être complète car on découvre de plus en plus d’applications.
Un livre entier ne suffirait pas à épuiser le sujet, aussi nous nous contenterons de donner quelques définitions et quelques exemples.
Émergence progressive du traitement fonctionnel d’un patient

Stay updated, free articles. Join our Telegram channel

Full access? Get Clinical Tree

