Item 53 Principales techniques de rééducation et de réadaptation
Évaluation du déficit et du handicap
ITEM 49 Évaluation clinique et fonctionnelle d’un handicap moteur, cognitif ou sensoriel.
ITEM 301 Déficit moteur et/ou sensitif des membres.
De nombreuses pathologies neurologiques restent compliquées de séquelles ou continuent à évoluer malgré les progrès des traitements récents (accidents vasculaires cérébraux, sclérose en plaques, maladie de Parkinson).
Les atteintes neurologiques constituées nécessitent donc bien souvent le recours à la rééducation (vise à réduire les déficiences et/ou incapacités physiques comme la préhension ou le langage) et de réadaptation (travail de la récupération, visant à réduire les conséquences des déficiences et/ou incapacités comme l’écriture, le fait de faire ses courses, le retour à la vie active, malgré la persistance d’une incapacité physique constituée séquellaire ou évolutive).
Les trois principales mesures de rééducation mises en place sont :
I KINÉSITHÉRAPIE
A Règles de prescription
Conformément au code de la santé publique, la prescription de kinésithérapie comporte :
Le nombre de séances et les techniques utilisées ne doivent pas figurer sur l’ordonnance mais sont laissés à la discrétion du kinésithérapeute.
Le diagnostic et les indications de kinésithérapie ne doivent en aucun cas figurer sur l’ordonnance (secret médical vis-à-vis du personnel administratif des caisses d’assurances) mais doivent figurer sur une lettre d’accompagnement adressée uniquement au kinésithérapeute.
C Techniques
1 Posture
Maintien des articulations en position de fonction à l’aide d’orthèses préfabriquées ou faites sur mesure, permettant de maintenir un segment de membre en une position donnée (évite rétraction, position vicieuse ou péjorative).
Lutte contre la spasticité et les positions vicieuses (varus équin par exemple, très gênant pour la reprise de la marche) et gain d’amplitude si rétractions existantes ; elle doit être précoce et accompagnée de mesures médicales comme la prescription de myorelaxants (Dantrium, Liorésal) per os et, dans certains cas, d’injections de toxine botulinique dans les muscles concernés. La chirurgie peut également être employée dans certains cas de spasticité très gênante réfractaire au traitement médical.