Chapitre 5 Traitement des stabilisateurs actifs Pour nous, tous les muscles qui gravitent autour de la hanche sont assimilables à des ligaments à distance. Certains ont cependant un rôle plus déterminant sur l’articulation coxofémorale proprement dite, à savoir : • le droit du fémur, dont les trois tendons servent à plaquer la tête fémorale. Retenons que son tendon réfléchi renforce directement le ligament iliofémoral ; • le petit glutéal, dont certaines fibres renforcent directement la capsule ; • le psoas iliaque, car son tendon d’attache fémoral plaque la tête fémorale dans l’acétabulum ; • les obturateurs externe et interne, qui exercent une force ascensionnelle du bassin vers le fémur (le hamac gémello-obturateur de Dolto). L’obturateur externe, en passant dans le sillon infra-acétabulaire, enroule le col fémoral dorsalement au contact de la capsule ; • le tenseur du fascia lata et le tractus iliotibial, qui constituent un couple contribuant à la cohésion articulaire coxofémorale et fémorotibiale. Le patient repose sur le côté opposé à la hanche concernée. Placez vos doigts sur la facette crâniale du grand trochanter et demandez au patient d’allonger sa jambe en rotation latérale et en extension. Accompagnez bien le mouvement de rotation latérale, plus particulièrement destiné aux fibres du petit glutéal qu’il partage avec le ligament iliofémoral. Fouillez le muscle à la recherche de fibres sensibles ou de zones de microfibrose. On termine comme d’habitude par une induction. C’est un muscle biarticulaire dont la manipulation pour la hanche n’est pas aussi efficace que celle des autres muscles. Il est cependant utile de bien l’individualiser pour mieux aborder les muscles droit du fémur, iliaque et pectiné, et c’est surtout pour son rôle antivalgus sur le genou à son insertion sur la patte-d’oie que nous le manipulons. • Tibia, à la partie proximale de sa face médiale, le long de son bord antérieur (cette insertion tibiale est en avant des muscles gracile et semitendineux ; conjointement, ils forment la patted’oie superficielle). • Fascia crural, pour lequel il joue le rôle de tenseur actif, comme le tractus iliotibial. Nous verrons la manipulation distale du sartorius sur la patte-d’oie avec l’articulation du genou. Le patient repose sur la table, la jambe légèrement fléchie. Placez un pouce sur l’épine iliaque antérosupérieure, en dessous du ligament inguinal et en dedans du tenseur du fascia lata. Placez l’autre pouce sur la partie antérieure de la patted’oie. Demandez au patient d’étendre sa jambe en ajoutant une composante de rotation latérale. Le pouce médial fait jouer médialement l’insertion du sartorius sur l’épine iliaque antérosupérieure. Le pouce distal accroît la rotation latérale du tibia.
Grand glutéal (figure 5.1)
Moyen glutéal (figure 5.5)
Rappels
Petit glutéal (figure 5.9)
Techniques
En latérocubitus (figure 5.10)
Tenseur du fascia lata (figure 5.11)
Rappels
Terminaison
Techniques
Tenseur du fascia lata en latérocubitus (sur la hanche) [figure 5.12]
Tenseur du fascia lata en latérocubitus (sur la hanche et le genou) [figure 5.13]
Sartorius (figure 5.16)
Rappels
Terminaison
Techniques
Technique d’écartement sous l’épine iliaque antérosupérieure en latérocubitus (figure 5.18)
Technique d’écartement sous l’épine iliaque antérosupérieure en décubitus (figure 5.19)
Stay updated, free articles. Join our Telegram channel
Full access? Get Clinical Tree