5: Théorèmes fondamentaux de probabilité

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Théorèmes fondamentaux de probabilité



Ce chapitre présente les principaux théorèmes de probabilité qui seront indispensables notamment dans les chapitres suivants concernant les variables aléatoires et leurs caractéristiques. Ce chapitre est donc très général volontairement.



I Introduction



A Expérience aléatoire, ensemble fondamental et événement










Un événement peut donc être un événement élémentaire mais également une combinaison de ces événements. Voici quelques exemples sur les deux expériences présentées précédemment.




Deux événements particuliers sont ø et Ω. L’événement ø (l’ensemble vide) est un événement et correspond à l’événement qu’il est impossible d’obtenir lors de l’expérience. À l’inverse, l’événement Ω (l’ensemble fondamental) est un événement et correspond à l’événement qui nécessairement se réalisera (il est également appelé l’événement certain).


Il est possible également de combiner des événements, ces combinaisons ayant une représentation ensembliste qui souvent facilite leurs compréhensions. Les principales opérations entre événements sont les suivantes.


Si A et B sont deux événements :



Afin d’obtenir une représentation graphique de ces différentes situations, l’ensemble fondamental est alors représenté par un rectangle et les événements par un ensemble à l’intérieur de ce rectangle.


Ainsi, soient deux événements A et B représentés sur la figure 5.1.



La zone hachurée représente l’union de A et B (A ∪ B) et correspond à l’événement « A ou B ». La zone doublement hachurée représente l’intersection entre A et B (A ∩ B) et correspond à l’événement « A et B ».


De même, la notion de complémentaire (image) est représentée par la surface du rectangle en dehors de la surface de A. Sur la figure 5.2, le complémentaire de A (image) correspond à la zone gris clair.



Quelques exemples de combinaisons d’événements sur l’expérience 1 du dé précédemment décrite sont les suivants.


Considérons les deux événements A = « Obtenir un nombre pair » et B = « Obtenir un nombre inférieur ou égal à 2 », alors :




Une partition est donc un ensemble d’événements non vides qui sont incompatibles deux à deux et qui reconstituent l’ensemble fondamental Ω quand on les réunit. Deux exemples de partition avec l’expérience 1 du dé sont les suivants :




B Loi de probabilité sur Ω




Il suffit de définir la loi de probabilité sur tous les événements élémentaires, les probabilités des autres événements peuvent se déduire des probabilités des événements élémentaires.


On en déduit facilement que :




Cette situation est appelée situation d’équiprobabilité.


Dans ce cas, on a :


image


En particulier, si A est un événement élémentaire alors :


image


Concernant l’expérience 1 (jet d’un dé), les événements élémentaires de Ω (Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6}) sont équiprobables pourvu que le dé soit équilibré ce que nous supposerons ici. En effet, si le dé est équilibré alors P({1}) = P({2}) = … = P({6}) = image = image. Soient les trois événements A1 = « Obtenir un nombre impair supérieur à 2 », A2 = « Obtenir le nombre 6 » et A3 = « Obtenir un nombre puissance de 2 » alors :


P(A1) = image= image = image, P(A2) = image = image et P(A3) = image = image = image.



May 9, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 5: Théorèmes fondamentaux de probabilité

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